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Journal "La Provence", vendredi 3 mai 2024.

Le président, Yves Poujol et les membres de la section 13 de l'AMOPA , ont la tristesse de vous faire part du décès de leur ami Marcel Chapapria, officier de notre Ordre.

Régulièrement présent à nos activités, muni de son appareil photo, il faisait sur nos manifestations, dans le journal “La Provence”, des articles parfaitement écrits, documentés, et illustrés , regrettant toujours de n'avoir pu publier  autant qu'il l'aurait voulu.

Nous adressons nos condoléances à sa famille et à ses proches.

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 27 avril 2024, Journée de l'Amitié dans le Gard.     

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Messieurs Claude  Coyo, Didier Bucchi, Jean-Marc   Coves, sont respectivement

président, secrétaire, trésorier de la section du Gard. 

La Journée de l'Amitié est une tradition amopalienne des sections de la région Sud. Chaque année, l'un des départements organise un rassemblement pour se présenter,  partager un repas convivial et des visites culturelles. Cette manifestation est très appréciée et réunit de nombreux Amopaliens.

En cliquant sur les liens suivants, vous pourrez, si vous en avez l'envie et la patience,  voir les précédentes, depuis  2015, date à laquelle j'ai commencé ce site, jusqu'à 2019. Puis, ce fut le  covid  :

Digne-les-Bains,  le 30 mai 2015. article 4  : https://mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album/1

Dans  le Var, 7 mai 2016, article 8 : https://mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album/6

À embrun, le 20 mai 2017 (art.8)https: //mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album/7-bis

Vendredi 1er juin 2018,  à Maussane-les-Alpilles., art 3 : https://mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album/vierge2018

Jeudi 13 juin 2019 , "Journée de l'Amitié" à Bédoin, dans le Vaucluse, art 9 https://mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album/2019-suite

 

Le 27 février, L'AMOPA du Gard a reçu  46 Amopaliens, venus des Hautes-Alpes, des Bouches-du-Rhône, de l'Hérault, de la Lozère et bien entendu de son département, pour  "à la fois pour entretenir et resserrer les liens qui nous unissent et se nourrir intellectuellement".  cette journée comprend la visite des carrières de Junas, puis le déjeuner ,  et enfin   la découverte de la ville de Sommières.

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Les armoiries du Gard se blasonnent : "de gueules à une croix occitane d'or, au chef d'argent engrêlé."

Ce sont celles de l'ancienne province du Languedoc avec un chef engrêlé symbolisant le pont du Gard. Elles ont été proposées par l'héraldiste Robert Louis en 1950.

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Le Gard est encore de Languedoc, mais déjà de Provence, bordant le Rhône et la Méditerranée. Autour de Nîmes et des gorges du Gardon s’étend la garrigue, paysage de roches calcaires et d'une  végétation particulière où règne le chêne-vert. 
A partir de Saint-Jean-du-Gard et d’Alès ce sont les Cévennes, royaume du châtaigner, terre de la révolte des Camisards.

Au sud dans un pays de terre et d’eau intimement liées s’ébattent chevaux et taureaux… c’est la petite Camargue voisine du littoral et de ses plages.

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Junas est réputé pour ses anciennes carrières, un lieu de balade et de découvertes incontournable.

Ce sont plus de 2000 ans d’extraction de la roche selon une méthode manuelle inchangée depuis l’époque Gallo-romaine jusqu’au milieu du XXeme siècle où l’exploitation des carrières a cessé. 

Patiemment, depuis l’époque médiévale, les carriers ont creusé la pierre pour en extraire le matériau nécessaire à l’édification de leurs maisons. À cause des failles dans la roche, ils ont fini par abandonner des « laisses » qui ressemblent à des cierges au coeur des carrières (matière laissée car présentant un défaut les rendant impropre à la construction). Elles offrent un écrin somptueux aux divers spectacles proposés pendant la saison estivale, notamment les Rencontres de la Pierre qui réunissent des tailleurs de pierre de toute l’Europe et un Festival de Jazz à la renommée internationale.

Par ailleurs, des œuvres réalisées par des tailleurs de pierre, sculpteurs, mosaïstes et forgerons venus du monde entier sont réparties dans les Carrières et dans le village.

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Nous avons rendez-vous à 8h30 devant les carrières.

Didier Bucchi nous a envoyé les détails de l'itinéraire : " ....Junas est un tout petit village et 15 voitures pourraient créer l’embouteillage de l’année. Cherchez le temple ou la mairie, il y a des panneaux. Le temple sous le nez et la mairie dans le dos prenez la petite route sur la droite et suivez là sur quelques centaines de mètres. Vous arrivez à une patte d’oie avec un panneau indiquant « anciennes carrières » . Encore quelques dizaines de mètres et c’est le chemin en impasse donnant au parking. Vous y êtes …" Il a joint quelques photos.

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Merci Google

Tailleurs de pierres

Festival de jazz

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Festival de jazz

Junas

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 Un temple à Junas? oui. Le  département s'illustre par une très forte présence protestante, dès l'apparition de cette religion (1517). Il compte la plus forte concentration de temples de France dont celui de Junas.  Junas est historiquement un village protestant. Il est inscrit dans la mémoire collective que, "sur 300 maisons, il n’y en avait que 5 ou 6 catholiques".

Malgré ces directives de Didier, nous avons un peu galéré -yeux mal ouverts, nous sommes partis tôt de Marseille, avec notre amie Danièle Gentil-, Nous y sommes! Déjà, le décor nous enchante :

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Didier : "Madame Pellet, Maire de Junas, nous fera l’honneur de sa présence le matin et viendra nous ouvrir la « fameuse barrière » que vous avez eue en photo, afin de se garer au plus près des carrières. Nous en profitons pour la remercier également pour son accueil et l’aide qu’elle a su nous apporter pour cette journée."

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Le soleil n'était pas de la partie, il s'est effacé pour que resplendisse l'AMOPA du sud, quand même un peu secouée  par le vent l'après-midi...

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Dès 10 heures, notre guide, Caroline, est là. Elle nous contera les carrières avec talent, avec des détails et anecdotes que je ne pourrai pas, évidemment rapporter ici. Le site est grandiose, sa situation géographique et sa configuration devaient permettre aux protestants des différents lieux de s’y abriter ou  de quitter précipitamment l’endroit, si nécessaire, par nombre de chemins partant dans toutes les directions, et ainsi échapper  aux assaillants.

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Trous de balles allemandes

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Regardez ci-dessus  "la vaillante" tout en haut de la "grande dame". Les plantes de la nature sauvage ont des ressources inattendues, comme les figuiers qui se nichent dans la moindre anfractuosité de rocher, ces fleurs glissées dans les trous des murs…Elles répandent leur beauté partout,  me surprennent toujours, réclament mes photos, m' inspirent admiration et respect.

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Tailleurs et sculpteurs de pierres sont des hommes et des femmes qui  peuvent encore se rassembler dans la simple idée du partage comme valeur universelle, et le font  ici,  chaque été lors des Rencontres de la Pierre.

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Le jardin.

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Un puits

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Pour célébrer l'abolition de l'esclavage

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Ce fut une matinée très enrichissante, merci Caroline.

À la lumière de ces connaissances, on reste pantois devant le travail colossal, extrêmement physique et nécessitant un immense savoir-faire, qui marque à jamais le visage de ce décor féérique. Dans un cadre exceptionnel, d' une nature généreuse, nous avons vécu plus de 2000 ans de la vie des travailleurs,  , rencontré carriers tailleurs de pierre et sculpteurs, aimé ces gestes traditionnels qui font la richesse de notre patrimoine culturel et manuel.

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La procession amopalienne prend la route de Sommières, à une dizaine de kilomètres, pour le déjeuner.

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Nous devions nous retrouver à l'Arhumatik (qui, comme son nom l'indique, est un excellent  bar à rhum), au bord du Vidourle, sur une terrasse abritée par de très vieux platanes. 

Didier : "Monsieur Nicolas Idoux, notre restaurateur, s’est dévoué corps et âme, et il sera bien aux fourneaux et à ses casseroles. Mais il nous a trouvé une salle au chaud, car avec ces menaces "d’averses et pluies fines sous un soleil dominant mais couvert" il a fallu un "plan B".  Nous serons donc  dans l’ancienne gare de Sommières où rodent encore les bruits des voyageurs disparus. Il fera le transport des plats et nous le remercions en vos noms ainsi que les propriétaires de ce qui est maintenant l’Hôtel Estelou. Nous ne serons donc pas en terrasse comme prévu, avec vue sur Vidourle, et s’il le faut je vous imiterai les bruits des cascades et ceux des oiseaux."

La gare de Sommières a été inaugurée le 11 mars 1872 par la compagnie des chemins de fer de "Paris - Lyon - Marseille", PLM... Le 31 mai 1987, les trains ont cessé d’y circuler. Disparus, les voyageurs à destination de Nîmes, Montpellier, Le Vigan ou Alès, évanoui, le souvenir plus lointain du transport de marchandises qui, dès la fin du XIXe  siècle, se développa en ces lieux autour de la viticulture locale et de l’industrie cotonnière.

L'histoire de l'hôtel de l' Estelou, aménagé en 2002, remonte donc au milieu du XIXe siècle. C’est un lieu insolite, et imprégné d’histoire.

Après d'important travaux l'hôtel de l' Estelou, tel qu'il est aujourd'hui, à ouvert ses portes en avril 2014.

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Deux photos FB AMOPA du Gard

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Le président, Claude Coyo dit quelques mots et offre à chacun des chocolats estampillés AMOPA 30, merci !

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Nicolas Idoux, notre restaurateur, Aromatik. 

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Dominique et Jean-Marc Coves, "nos ex".

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Les effets de notre élégantissime

Eugène Bonhomme

Le repas fut très bon, l'ambiance chaleureuse et conviviale, en route pour le centre ville de Sommières.

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Sommières est blasonnée : "De gueules au pont de cinq arches d'argent posé sur des ondes du même mouvant de la pointe, maçonné de sable et sommé d'une croisette latine d'argent accostée de deux tours du même ouvertes, ajourées et maçonnées de sable"

 Sommières, ville d’exception à la croisée des chemins entre les Cévennes et la Camargue, est depuis  plus de 2000 ans,  un carrefour économique, idéalement située à égale distance de Nîmes, de Montpellier, des plages et des Cévennes.

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 Quelques photos en franchjssant le pont pour aller rejoindre le groupe à l'Office du Tourisme.

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Caroline annonce que nous allons nous séparer en deux groupes, nous ferons la visite avec Laeticia.

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Bâtie autour d'un pont romain édifié dans l'Antiquité sur la via Luteva qui relie Nîmes à Lodève et se poursuit jusqu'à Toulouse, la ville apparaît dans l'histoire méridionale sur son emplacement actuel dès le XIe siècle. Il ne reste ainsi que 7 arches visibles du pont sur les 21 d'autrefois.  Ce rétrécissement du lit   explique les nombreuses inondations dont est victime la ville lors des débordements du Vidourle que l'on appelle "les Vidourlades".

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Le beffroi,  imposant bâtiment, dont le caractère défensif est renforcé par les cinq gargouilles en forme de canon, marquait l’entrée de la ville. Sous les gargouilles, l'horloge,  mise en place en 1891 et  le blason de la ville..

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Quelques  autres  des 21  arches du pont 

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Une échoppe médiévale

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Grimpette vers le château.

Le château de Sommières n'a cessé de se transformer depuis le XIe siècle. De château fort seigneurial, il est devenu place forte militaire. Il a traversé les turpitudes des Guerres de Religion et de la Guerre des Camisards, a servi de prison, notamment pour les protestants, hommes et femmes, puis a décliné à partir du XVIIIe siècle. La mise en valeur du site a débuté à la fin des années 80. la commune a engagé des travaux de réhabilitation et de restauration. Désormais, le château est ouvert au public plusieurs mois par an .

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Groupe Laeticia et groupe Caroline

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Amis, la séparation, certes nécessaire,  m'a coûté la traditionnelle photo de groupe et nous a privés d'adieux chaleureux. Mais rien ne peut ternir le plaisir que nous a procuré cette journée magistralement organisée par la section du Gard. Merci à tous et à la prochaine.

J'espère que cet article, malgré ses nombreuses imperfections, participera à vos bons souvenirs ou vous les fera partager avec nous si vous n'avez pas pu venir .  Bises à tous, Liliane.

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 21 février 2024, assemblée générale à Salon-de-Provence

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Salon-de-Provence est blasonnée, (1564) : "D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, ayant entre ses pattes, sans le toucher, un écusson ovale d'azur chargé d'une fleur de lis d'or."

Selon de Provença,  nom de cette commune en occitan provençal ou Seloun de Prouvènço selon la norme mistralienne, est devenu  Salon-de-Provence en français. 

Les premières traces de présence ici datent de très loin, mais c'est en 811 que l'on trouve le premier écrit mentionnant le nom de "Sallon", la maison de Sallone…

 

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Le second "L" est tombé en 1784, une erreur d'écriture peut-être, mais la ville se nomma "Seloun de Crau", la Crau parce que Salon est bien la porte de la plaine qui a été créée par la Durance quand celle-ci était un fleuve et non un affluent.. C'est seulement en 1918 que "de Crau" est remplacé par "de Provence".

Salon est l'une des plus vieilles villes du sud, son histoire est riche, et son patrimoine exceptionnel. Nous retiendrons que Michel de Nostradamus s'y est installé en 1547 et que, en 1564, Catherine de Médicis et son fils le Roi Charles IX, viennent lui rendre visite. C'est à cette occasion que le Roi donne à Salon le  nouveau blason vu plus haut. On remarque que le léopard des sables tient  entre ses pattes un écu bleu à fleur de lys dorée, mais sans toucher l'écu, car  la Provence est "Terre Adjacente" depuis 1491, et sœur de la France mais en est indépendante, le Roi de France est Comte de Provence.

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Les photos suivantes sont de notre artiste photographe d'art, Armand Prémartin, le texte de notre président Yves  Poujol.

C'est le collège Joseph d'Arbaud qui accueille notre réunion.

 

Armand m'a envoyé :

   Principal :  monsieur Philippe Bonnet
   Principale adjointe :  madame Marie-Isabelle Wypych
   Gestionnaire :  madame Annabelle Joubert
   Chef cuisinier :  monsieur Alain Blanc
   Directeur adjoint chargé de SEGPA : monsieur Christophe Brassac
   Conseillère Principale d’Éducation : madame Virginie De-Maeseneire (6ème et 4ème)
   Conseiller Principal d’Éducation :  monsieur Nicolas Cheroute (5ème et 3ème) 

La ville de Salon-de-Provence jouit d'une bonne réputation, celle d'être une ville résidentielle et bourgeoise  qui, dans le classement départemental, serait positionnée tout de suite après Aix-en-Provence. 

Ce n'était certes pas ce qui guidait notre choix d'y organiser notre assemblée générale annuelle. Nous étions en revanche assurés d'y être accueillis par une équipe de direction chaleureuse et à l'écoute de nos demandes, autour de M. Philippe Bonnet, principal du collège,  madame Marie-Isabelle Wypych son adjointe et madame Annabelle Joubert, la secrétaire générale de l'établissement public local d'enseignement, (EPLE), ex gestionnaire.

L'établissement, construit en 1965, portait à l'origine le nom de Lurian, nom du quartier périphérique de Salon où il est implanté, à proximité de la base aérienne.

Rénové et reconstruit sur site, il dispose d'un vaste parking, de plusieurs terrains de sport  ; en 2022 il a été renommé Joseph d'Arbaud, célèbre poète et félibre provençal.

La restructuration des secteurs scolaires par le Conseil Départemental en relation avec les services de l'Éducation Nationale, a amené les autorités à construire un collège à Lançon-de-Provence, dans le but bien évidemment de limiter les déplacements des élèves, mais aussi d'alléger les effectifs de Joseph d'Artaud.

En ce mercredi 21 février, le vaste parking est pratiquement vidé de ses occupants habituels.

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Les participants à notre assemblée générale se saluent, se congratulent et nous accueillons de nouveaux adhérents, rassemblés autour d'un savoureux apéritif, kir et amuse-bouches maisons. 

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C'est le moment d'entendre les propos d'accueil du président et de bienvenue du principal du collège.

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Nous nous installons par affinités autour de la grande table dressée en U. Le repas a été confectionné et servi  par monsieur Alain Blanc chef cuisinier et son équipe; nous avons en particulier apprécié le filet de bar, la tarte aux pommes et les entremets maison.

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Le but principal de notre réunion était la tenue de notre assemblée générale annuelle. Le bilan des activités de l'année 2023 a été dressé par le président et voté à l'unanimité; il en a été de même pour le bilan financier détaillé par le trésorier Marc Jeune, rapport également voté à l'unanimité. 

Enfin, l'auditoire étant constitué du groupe des "habitués" mais largement augmenté de participants plus occasionnels, l'opportunité de détailler les activités nouvelles méritait d'être exploitée : Journée de l'Amitié 2024 organisée et  animée par nos collègues du Gard, escapade culturelle et  gourmande à Martigues, visite de l'atelier "Mathieu lustreries" à Gargas, Vaucluse. 

Notre journée a été particulièrement réussie.

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Liliane : 

Yves Poujol a expliqué notre absence inhabituelle que Paul et moi avons bien regrettée. Mais nul n'est indispensable, la preuve : vous avez bénéficié du parfait reportage, texte et  photos d'Yves Poujol et Armand Prémartin. J'ai juste ajouté mon petit grain de sel dans le premier paragraphe et dans ce qui suit.

Une priorité absolue nous a privés de cette AG : la remise des médailles d'Or, au théâtre du  Châtelet, à Paris, aux 440 Meilleurs Apprentis de France.  Je vais en profiter pour  me permettre une parenthèse sur ce sujet qui me tient tant à cœur . Cette prestigieuse cérémonie est l'aboutissement, le point d'orgue,  d'une année d'investissement  pour Paul et les autres Meilleurs Ouvriers de France, dont le credo est la transmission aux jeunes de leur savoir-faire et de leur savoir-être. De plus, nous avions l'honneur d'être "Paul et Liliane Gillant, parrains de cette promotion 2023" !!

Si vous voulez voir mon  reportage, cliquez sur ce lien : https://mofpacacorse.wixsite.com/my-site-14/maf-ch%C3%A2telet-2024

Nous espérons que vous allez accorder un peu votre attention  à cet article qui vous montre des jeunes extraordinaires.  Ils  ne font pas la une des médias, pourtant, ils font partie de l’élite de la jeunesse française et méritent que vous fassiez leur connaissance...merci...Liliane.

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Jeudi 25 janvier 2024, repas de la nouvelle année à la Sainte-Victoire

Jean Martinez a proposé Saint-Antonin-sur-Bayon, Eugène Bonhomme a organisé la rencontre, rendez-vous prometteur.

 Avec 122 Antoninois , Saint-Antonin-sur-Bayon est la commune la moins peuplée du département des Bouches-du-Rhône 
Que vais-je pouvoir en dire? Pas d'inquiétude, il y a toujours de belles surprises en Provence...Vous me faites confiance, je le sais.

 

À Apamée en Syrie, au IVe siècle, Saint Antonin, tailleur de pierre, avait, dit-on, détruit des idoles, ce qui provoqua la vengeance des païens qui le tuèrent, à l'âge de vingt ans, martyr victime de son zèle pour la foi.

Le Bayon est un petit torrent  affluent droit de l'Arc. D'une longueur de 10,1 kilomètres, il prend sa source à la Coquille, 467m, à la limite entre le Cengle et la Sainte Victoire, il a été capté par les Romains à Saint-Antonin pour alimenter Aix-en-Provence. Le Bayon, quand il était bien fourni en eau, formait  une superbe cascade au lieu dit "la cascade". (En argot maritime : baille, veut dire : eau.  "Tomber à la baille"…). Il est depuis 2 ans quasiment à sec.

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Martyre de Saint Antonin

Le Bayon

La cascade

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Les armes de Saint-Antonin-sur-Bayon  se blasonnent ainsi : « De gueules à une croix alésée pattée d'argent. » en référence  à la présence de la commanderie templière de Bayle.

La commanderie de Bayle fut fondée par l'Ordre du Temple au XIIe siècle sur le territoire de la commune de Saint-Antonin-sur-Bayon, Les templiers mettent en valeur le plateau du Cengle en creusant l'évacuation de l'eau par la cascade de "La Trenque"

Après la dissolution de l'Ordre en 1312, la propriété de la commanderie et  ses dépendances furent  transférées, avec la majorité des autres biens templiers, à l'Ordre de l'Hôpital.

Saint-Antonin-sur-Bayon,  à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence, est  dominé par la paroi abrupte de la montagne Sainte-Victoire. Il  est posé sur un petit plateau entouré de crètes et de vallons. C'est un havre de paix aux sentiers subtilement parfumés,   verdoyant, sauvage et magnifiquement préservé. Avec  quelques rares habitations, la nature n'a pas changé depuis le temps  où  Cézanne  venait s'y promener,

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Château

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Oppidum

L'unique route en lacet qui nous y conduit relie Aix-en-Provence au village du Tholonet. Elle  est exceptionnelle par les paysages sauvages qu'elle longe… elle est la seule route de France classée Monument Historique !

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"Route de la Montagne Sainte Victoire", Paul Cézanne.

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Les terres rouges de la Sainte Victoire sont faites d'argile et d'oxydes de fer et contrastent magnifiquement avec, en haut,  le bleu du ciel et le blanc du calcaire et plus bas, le vert des pins et de la garrigue.

(Un petit aparté très perso, pardon, pour faire de gros bisous à mes amis chers Chantal et Yves qui ont la chance d'en profiter tous les jours.)

 

Et, majestueuse, dans toute sa splendeur, ELLE  nous apparait !

Le nom Sainte-Victoire n’est jamais utilisé avant le XVIIe siècle. il n’était  question que de chemin conduisant à Sainte-Aventure, (itinere Sancte-Venturie en 1345), une sainte ignorée de tous les martyrologues. Le nom  vient vraisemblablement d’un mot celtique ou ligure comme Ventur ou Venturius, dieu ligure des hauteurs . On peut  faire le rapprochement avec le mont Ventoux, appelé Ventour sur les cartes du XVIIIème siècle. L’hypothèse de la victoire des Romains contre les Teutons en 102 av J.C est abandonnée.

En tout état de cause, cette montagne est la montagne du vent, de la vigueur et de la force...

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Nous arrivons à la "Maison Sainte Victoire" située au pied du versant sud de la montagne. Elle  est gérée par le département des Bouches-du-Rhône, réunit un espace muséographique, une salle d’exposition,  un sentier, la vinothèque de l'Association des vins de Sainte-Victoire où vous pouvez venir découvrir et déguster les vins de plus de 30 domaines de la région, et le restaurant où nous sommes attendus.

La prochaine exposition sera une exposition sur l'eau et la Sainte-Victoire dès le 6 février prochain.

Eugène, on pourra revenir, il y a encore fort à faire à la Maison Sainte Victoire !!!

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 Très belle terrasse sur l'arrière

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Une belle terrasse où  nous arrivons et où, au soleil, nous prendrons l'apéritif.

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Nous apercevons des ânes. Les agents du Département proposent  des balades en âne  pour le public handicapé, pour faire de la médiation et thérapie animale.

 

L'apéritif provençal est un vin blanc du terroir et citron, accompagné de délicieuses panisses maison.

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A table!

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Le président Yves Poujol donne des nouvelles de l'AMOPA 13.

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Savoureuse daube provençale.

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Carole, la chaleureuse patronne

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Champagne

Les billets de tombola vont s'arracher.

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Marc Jeune, notre trésorier, à l'oeuvre

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Carole la patronne  et Laurent, le barman.

Nicolas, le patron chef cuisinier,  Marc-Antoine et Pierre-Louis .

Axel et Christine ont assuré le service

Merci à vous tous pour votre travail et votre accueil chaleureux et convivial.

Et grand merci à la précieuse Carole Gutierrez qui a pris du temps pour me lire, corriger et compléter, ce qui m'a permis de rectifier certains points.

 

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Une salle nous a été réservée pour clôturer la journée par la tombola

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Josette Artaud, notre secrétaire est le chef d'orchestre de la tombola

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Eugène n'est pas loin

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La souriante Anne va tirer les numéros gagnants

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Jean Martinez nous explique le voyage prévu pour Barcelone

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Sur la route du retour, à travers les arbres, un éblouissant soleil couchant nous a accompagnés, mettant  un point d'or final cette belle journée

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Et la lune, sereine et apaisante, nous a accueillis sur le Vieux-Port.

Nous avons, comme tous les ans, célébré la nouvelle année dans l'amitié et la chaleur qui caractérisent nos rencontres. 

Rendez-vous à Salon, le 21 février pour l'Assemblée Générale.

 

Liliane.

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 Amis Amopaliens, vous pouvez toujours consulter notre site AMOPA13 ALBUM , nous le souhaitons fort,  car il représente plusieurs années de la vie de notre section, il est notre mémoire. Cliquez:  https://mofpacacorse.wixsite.com/amopa-13-album

Voici donc, en cette année 2023, le tome II. Il est  le reflet de nos activités, pour en laisser le souvenir aux veinards qui y ont participé, et pour partager avec tous, l’esprit culturel, convivial, gastronomique… et surtout d’amitié dont elles témoignent.

Nous savons que chacun a ses priorités, mais, en cette période inédite, quelquefois angoissante de la vie du monde, nous voudrions représenter   une parenthèse d’espoir...Vous pouvez en être…

Faites-nous part de vos critiques, de vos suggestions, de vos attentes, nous vous espérons.

LILIANE

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24 novembre 2023 , musique à l'AMOPA 13.

Nous avons des relations chaleureuses avec la Maison de la Corse, notre voisine au Tempo, rue Sylvabelle,  et avec son président Jean Dal Colletto  qui généreusement nous accueille aujourd'hui pour notre rencontre musicale.

Jean Dal Colletto,  alors commissaire  et notre président  Yves Poujol, alors chef de cabinet de l'Inspecteur d'Académie, entamèrent  une étroite relation professionnelle, lorsque Jean Dal Colletto fut désigné, par le préfet, et pour la première fois,  correspondant de police pour les  services de l'Éducation Nationale.

La Maison de la Corse accueille la Fédération Départementale des groupements corses,  organise l'enseignement de la langue corse, des conférences et rencontres liées à l'histoire, à la culture ou à l'actualité, des concerts de polyphonie, un salon annuel du livre corse tous les ans au mois de janvier, des ateliers de théâtre, des ateliers de chant polyphonique, des soirées à thèmes : soirée "poésie" (improvisations poétiques "chjam'è rispondi" et "paghjelle"), soirée "cinéma" (projection de films sur la corse ou de réalisateurs corses), soirée théâtre (réception de troupes corses), soirée "Noël Corse"…

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Yves Poujol présente le groupe "Jazz city band":

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Il s'agit de six amis unis par leur passion de la belle musique et par leur talent.

Nicole Vittiglio, notre amie amopalienne , professeur de lettres, a terminé sa carrière de  principal au collège de Marignane. Elle peut depuis laisser libre cours à   sa passion de toujours, la musique, dans laquelle, avec son père, clarinettiste de talent, elle baigna dès l'enfance.

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Jean-Marie Brandone, guitare.

Francis Ortega, guitare.

Nicole Vittiglio, piano.

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François Pouget, batterie.

Jacques Tchertchian trompette.

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Jean Benzrihem, basse.

Les Amopaliens enchantés ont écouté un  répertoire (seize thèmes) , composé  de standards de jazz,  de bossas-novas ainsi que de chansons françaises telles que revisitées (et réintitulées) par les Américains dans l'après guerre. Que de souvenirs évoqués....

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Quelques bouteilles du vin du domaine de Chantegrillet (voir article ci-dessous) permettent de modestement remercier les musiciens.

 

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 Merci à Nicole et à ses amis de nous avoir fait vivre  aujourd’hui  un moment privilégié, une évasion qui fait du bien.

24 MAI 2023, VISITE DE LA MINE DE BRUOUX

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En ce matin ensoleillé, nous partons pour le magique Luberon. Nous quittons vite la monotone autoroute pour la pittoresque route d'Avignon qui me régale mais use un peu mon chauffeur.

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Nous voici arrivés devant la mine de Bruoux où nous accueille Eugène Bonhomme, maître d'œuvre de cette journée.

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Photo Jean Martinez

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Photo Jean Martinez

Nous dégustons un café, pendant qu'Eugène, intarissable quand un sujet le passionne, nous fait part de ce qui suit. Il a eu la bonne idée et la gentillesse, rare attention,  de me confier ces quelques lignes. J'ai eu grand plaisir, Eugène à te lire et  te copier  ici

 

"L'ocre est une matière de nature argileuse. Elle a été utilisée depuis la préhistoire comme colorant. De nos jours, elle entre dans la fabrication de peintures, de badigeons et pour l'industrie comme épaississant ou charge dans le temps.

L'ocre est un mélange naturel composé de kaolinite (argile blanche), de goethite (hydroxyde de fer brun FeO(OH)), et d'hématite (oxyde de fer brun rougeâtre FeO3).

Dans les années 1970, une série d'études sur le Vaucluse et le Gard, Jean-Marie Triat, par sa thèse, démontre que l'ocre résulte d'une altération chimique des sables et grès verts, d'origine marine, qui ont subi, lors d'une émersion, (-50 millions d'années), sous climat tropical, l'action des pluies abondantes et de la chaleur. Ce phénomène est identique à la formation de la bauxite, seule la roche mère diffère. Il se produit actuellement, en particulier en Afrique tropicale.

On trouve dans de nombreuses régions du monde des formations géologiques à base d'argile colorées par divers oxydes (de fer, de manganèse, d'aluminium). Ils sont connus sous diverses appellations, terre de Sienne, terre e Cassel etc...Les seuls gisements d'ocre au sens strict ne sont présentsqu'à Chypre, en Espagne, en Inde, aux États Unis, en Australie, en Afrique du Sud eùt en France, Bourgogne à Puisaye et dans le Vaucluse.

Dans le Vaucluse, quatre grands secteurs ont été exploités : Roussillon aux ocres foncées, Gargas aux ocres claires, Villars aux ocres dorées et Rustrel aux ocres très claires.. Le paysage des ocres est particulier à cause des sols siliceux, d'où le maquis à la place de la garrigue, des sols calcaire, (pins maritimes, bruyère à balais et bruyère callune, ciste à feuilles de laurier).

L'utilisation de l'ocre remonte au paléolithique. Durant  l'Antiquité Égyptiens, Mésopotamiens, Grecs et Romains l'utilisent dans des peintures et enduits (villas gallo-romaines de Cucuron). Au Moyen-âge, elle est utilisée au nord de la Loire pour des peintures murales. Au XVIe siècle dans les édifices civils et religieux. Jusqu'au XXe siècle elle est intégrée dans les badigeons intérieurs et les enduits extérieurs. En 1780, Jean-Étienne Astier, boisselier habitant de Roussillon, découvre les propriétés des ocres et devient fabricant d'ocre à partir de 1785. Le transport des pigments se faisait à dos de mulet jusqu'à Marseille, par de mauvais chemins, dans des couffins ayant amené à l'aller des morues dans la région. En 1877, une ligne de chemin de fer arrive à Apt et bouleverse l'exploitation de l'ocre du Vaucluse. La production devient industrielle, s'accroît, et plusieurs sociétés se mettent en place, création de carrières, sites de lavage, usines. En1901, fondation de la Société des Gares de France, SOF, après 1905 Compagnie des Ocres  françaises et Société des Ocres  de Vaucluse.

1899 22000t, 1914 36000t, 1929 40000t, 1938 19200t, 1950 15000t, 1971 2000t. La Société des Ocres de France au bord de la faillite est rachetée en 1974 par Gilbert Guigou. À partir  de 1959, de nombreuses exploitations souterraines sont transformées en champignonnières.

La SOF, (établissement Guigou), est le dernier exploitant en activité dans le Luberon, la production est d'environ 1000t dont, 45%  à l'exportation et occupe 10 employés.

À l'apogée, (1928-1929), sur les 40000t d'ocre produites, 90% étaient exportés et l'industrie de l'ocre employait un millier d'ouvriers et d'employés. 

En 1926, 17 carrières souterraines occupent 70 ouvriers au fond des galeries et 278 en surface, 53 carrières à ciel ouvert emploient 172 ouvriers.

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Mine ou carrière :

La distinction entre mine et carrière n'a aucun lien avec le fait que l'exploitation soit souterraine ou à ciel ouvert. On trouve des carrières souterraines et des mines à ciel ouvert. La différence est la substance extraite.

Il s'agit de mines si les roches extraites contiennent des combustibles fossiles (houille, sels, métaux)

Il s'agit de carrières pour les gisem(ocre, sable, argile, pierre de taille, calcaire."

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Le groupe de visiteurs qui nous précède va commencer la visite. En attendant notre tour nous admirons  l'entrée, creusée dans une falaise couronnée de pins penchés qui habillent d’un liseré vert les contours de la roche, falaise vertigineuse aux couleurs flamboyantes sur le fond bleu du ciel d'aujourd'hui, un immense mur de terre dorée, une cathédrale entaillée de 12 immenses entrées en ogive …. un décor   étonnant, façonné de concert par les hommes et par la nature. 

 

 

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Notre guide, Marianne nous distribue les casques 

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Énergique, pétillante, convaincante et jolie... Marianne, nous entraine dans un  voyage magique et surprenant au cœur de l’ocre, un gigantesque labyrinthe de galeries souterraines qui composent un décor unique et mystérieux, un  lieu d’une étrange beauté chargé de mémoire. Elle nous contera plus d’un siècle d’exploitation, les années de gloire de l’industrie ocrière, son déclin,  le vécu de ces hommes, qui à la force de leurs bras, à la lumière de la lampe à carbure, la pioche à la main, ont arraché le minerai à la montagne, creusant plus de 40km de galeries

La complexe puissance esthétique générée par le travail des ocriers, le froid,(environ 10°), l’humidité, une savante obscurité, feront du parcours  un cheminement initiatique  propice à  un certain recueillement

Pas de photos, a dit Marianne, je ferai modérément appel à internet et à un habile et mystérieux paparazzi, M.J.M. que je remercie pour les 6 photos ci-dessous, et les autres...

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photo  M.J.M.

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photo  M.J.M.

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la cathédrale, voûte très haute avec une super acoustique.

On a déambulé dans le ventre de la mine et ses galeries, véritable architecture souterraine aux parois bien dressées, avec entre chacune au minimum 6 m afin d'en assurer la solidité et éviter l'effondrement. Étroites et très hautes, elles sont  creusées parallèlement et perpendiculairement. Sur 40 km elles se croisent délimitant ainsi des piliers massifs soutenant la voûte, les arcs leur donnant une beauté mystique. Certaines ont jusqu’à 15 m de hauteur. 

Le parcours  est pavé de spots qui projettent leur halo sur les parois. Leur relief crénelé témoigne des coups de pioche quotidiens des anciens ocriers et on distingue très bien par endroit la progression de leur labeur. Le creusement de certaines galerie est stoppé, l'ocre n'étant pas assez présente. Ils se fiaient alors au testeur qui goutait la terre et connaissait ainsi la teneur en ocre.  On chemine entre les ustensiles et les nuances de couleur …On  voit   une galerie qui servi à cultiver les champignons de Paris. En 1959, quelques galeries abandonnées ont été transformées en champignonnières, le taux d’humidité constant et l’obscurité des lieux autorisaient cette reconversion. Les champignonnières de Gargas furent un élément du développement économique local,  elles  ont produit jusqu’à 700 tonnes par an, jusqu’en 2007.

Des bassins de rétention projettent le reflet jade de l'eau sur les murs ocre, on est  au-dessus de la nappe phréatique.

On découvrira bien d'autres merveilles, des escaliers creusés dans la roche menant à une sorte d'autel dédié peut-être autrefois à Sainte Barbe, patronne des mineurs, une habile manière de déterminer le milieu de la voute, la hiérarchie chez les mineurs,  un gaucher  sera mieux payé qu'un droitier. Le mineur d'avancement était un mineur qualifié, mieux  payé également, qui entamait le front de la taille en creusant la voûte en ogive ou en plein cintre....

Marianne nous explique aussi le travail d'après, pour  séparer l'ocre du sable au jet d'eau dans de nombreux bassins de rétention, avec  de nombreuses manipulations, le sable étant plus lourd tombait au fond ...Je ne peux tout dire de ce riche discours...

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Si l'on a frissonné durant cette visite souterraine, ce n'est pas seulement à  cause de la fraîcheur et de l'humidité. C'est aussi parce que, grâce à Marianne, nous avons, dans l'obscurité , perçu la présence des hommes  qui hantent  toujours les lieux...  

Nous sortons sur l'esplanade où nous retrouvons avec plaisir le soleil et la chaleur de cette journée provençale de printemps. La végétation, peupliers, pins maritimes, acacias... montre la présence de l'eau. De part et d'autre, les parois rocheuses exposent leurs multiples couleurs.

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Nathanaël reste "marqué" par l'aventure !!

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Merci à Marianne qui nous a transmis sa passion, et dont j'ai lu sur FB:

"Marianne c'est notre Mère Nature à nous. Une grande tendre, amie des bêtes et des Hommes, elle saura toujours prêter une oreille attentive aux visiteurs comme à ses collègues. Un conseil, une question, un petit rafraîchissement, une lampe ? Multifonction, elle répondra présente sans condition !"

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Le repas est prévu au domaine de Chantegrillet, quartier de  «Gourgoumelle »  163 chemin des Barbiers 84220 Roussillon

(J'ai vainement cherché la signification du joli mot «Gourgoumelle ». Si vous le connaissez? Merci...)

Nous prenons la jolie route, guidés par Eugène

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Nous arrivons, accueillis par un papillon, quelques fleurs... et notre amie Josette Artaud qui nous fait le plaisir de nous rejoindre.

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Espace,  paysages, lumière... La grande salle à manger est pour nous seuls. Nous sommes reçus comme des invités par Michèle et Éric Guiton, producteurs récoltants, hôtes de groupes.

Un apéritif bienvenu, kir, sangria, jus de fruits, nous est proposé

 

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Passons à table. Comme, exceptionnellement nous sommes peu nombreux (garde des petits-enfants du mercredi ou autre...),nous regrettons nos amis absents,  nous apprécions de nous placer autour d'une table ronde, bien dressée, et de pouvoir échanger , les conversations vont bon train !!

Michèle Guidon a préparé pour nous un délicieux flan de légumes aux asperges, puis une savoureuse  gardiane de bœuf accompagnée d'un  gratin dauphinois délectable, une rafraichissante  salade de fruits  en dessert. J'ai trouvé assez d'adjectifs pour exprimer la qualité de ce repas  qui allie simplicité et raffinement. Le vin blanc, rosé, rouge  est celui du domaine et  enchante les palais avertis. On finira par un  café ou un thé .

 

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Roselyne et Nathanaël servent gardiane et gratin.

Tout au long du repas, l'hôtesse fut  attentive et aux petits soins. C'est une  passionnée :  passion de la vigne et du vin qu'elle nous explique, passion de la cuisine... Elle réussit à donner l'impression d'une cuisine familiale alors qu'on reconnait les qualités dues à sa formation chez  un chef étoilé. Elle n'hésite pas à partager ses recettes.

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Michèle Guiton va nous guider pour une visite du chai attenant. Une surprise annoncée par Eugène nous attend : Michèle est aussi passionnée par les santons et une grande crèche trône dans l'entrée. Les  santons habillés sont pour la plupart de la santonnière Marie- Christine.

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Et d'impressionnantes cuves .

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Quelques marches plus bas, une collection de voitures, des vieux outils, des bocaux des préparations de Michèle...une caverne d'Ali Baba.

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Nous découvrons enfin un trésor. (merci Santounette qui a pallié ma défaillance). Il y a quelques années, le musée des santons de  Cavaillon a fermé . Michèle Guiton, entrainée par sa passion pour ce patrimoine précieux, n'a pas hésité,  pour le sauver de la dispersion , à  acheter  l'intégralité des bâtiments et des santons !!!

Le  domaine est représenté  avec  des petits santons en argile, essentiellement dus à  Escoffier.

 

 

 

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Tous les bâtiments sont de  Yves Marrou, ébéniste passionné de Cavaillon, qui a épluché les archives pour rester au plus près de ceux de la région  au  XIXème siècle. Des mises en scène nous montrent les  costumes traditionnels de la vie quotidienne en Provence, les   anciens métiers... 

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Étonnant de réalisme, un attendrissant village provençal avec les santons habillés de Marie-Christine et  de Simone Jouglas. Tout y est, même l'École de la République chère à notre cœur.

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La journée se termine . Merci Eugène, tu as réalisé un sortie comme nous les aimons à l'AMOPA 13 :

Profonde émotion culturelle, esthétique, humaine... lors de la visite de la mine de Bruoux; bien-être, régal des papilles et des yeux, plaisir du contact chaleureux des hôtes...au domaine de Chantegrillet; plaisir de se retrouver, de partager bonne humeur, convivialité  et amitié…Nous avons vécu un moment privilégié, une halte bienfaisante comme le sont habituellement nos rencontres.

N'oubliez pas de vous inscrire au plus tôt pour notre prochain événement : le repas de fin d'année au restaurant "Jardin de la Clue", le 16 juin.

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J'ai publié ce reportage sur FB car beaucoup de nos amis, partout en France nous suivent. Voici la réaction de notre ami Bertrand Hardouin, Meilleur Ouvrier de France, Pays de Loire:

"Magnifiques terres de couleurs naturelles, pour colorer nos enduits à l'ancienne avec de belles chaux aériennes. Ces colorants naturels sont incontournables et indispensables à la bonne tenue des badigeons et et fresques anciennes. Je confirme, c'est un trésor pour entretenir notre patrimoine bâti. Merci les amis. Amitiés Bertrand"

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 11 MAI 2023, COLLOQUE NATIONAL AFDET MARSEILLE -

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L’AFDET (Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique) a été créée en 1902, reconnue d’utilité publique en 1936 et considérée par l’ONU comme une organisation non gouvernementale.  Elle est agréée par l’Education Nationale comme association complémentaire de l’enseignement public.

Sous le haut patronage des ministres de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse et de l’Enseignement et de la Formation Professionnels , l'AFDET a, cette année,  organisé le colloque national à Marseille.

L'AMOPA 13 et L'AFDET 13 sont très liées. Le président régional AFDET, Jean-Pierre Baux, est l'un des fidèles Amopaliens, plusieurs Amopaliens sont membres de l'AFDET. Cest pourquoi, aujourd'hui, L'AMOPA 13, qui est partie prenante pour tout ce qui concerne l'enseignement,  est présente, vous pourrez le voir.

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Ce reportage ne pourra pas rendre l'implication de l'AFDET. ni la richesse des interventions. J'espère seulement montrer  à ceux qui n'étaient pas là, le souci permanent,  commun à l'AFDET et à l'AMOPA13, d'œuvrer pour que l'Éducation Nationale continue de remplir la mission en laquelle nous plaçons toute notre foi.

Le colloque s'intitule  : « Voie professionnelle, voie d’avenir pour les jeunes ».

 

Autour d'un café et viennoiseries de bienvenue se retrouvent intervenants et public.

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M. Philippe Dole,  Inspecteur général des Affaires Sociales honoraire,  ancien directeur général du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours professionnels, président de l'AFDET, accueille les invités, introduit le colloque.

Titres clés de l'introduction de Philippe Dole : 

- Développer savoirs, autonomie, envie d’apprendre, capacités à évoluer tout au long de la vie, l’enseignement technique et professionnel a également vocation à permettre aux jeunes de construire leur savoir et à prendre une place active dans la vie économique et la société
- Pour l’AFDET, apprendre à s’orienter et à faire des choix, suppose l’acceptation d’une forme d’itération, et participe du développement de l’autonomie et du pouvoir d’agir 
- L’entreprise est- elle le creuset du parcours d’orientation et de formation ?
- L’AFDET dans ses travaux affirme l’utilité de développer, dès le collège , les compétences transversales
- Une dimension prospective éclaire les voies qui s’offrent aux jeunes
- Il n’y a pas lieu d’opposer mais de cultiver la complémentarité savoirs fondamentaux- savoirs professionnels. 
-L’enseignement technique doit former l’Homme, le citoyen et le professionnel.

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M. Jean-Pierre Baux, ancien chef du bureau d’information et de recrutement de la Marine nationale, région PACA, président de la section 13-04-05 de l'AFDET, 

Mme Sophie Fouace, directrice CANOPÉ

M. Laurent Lucchini, directeur de région académique à la formation professionnelle initiale et continue, représentant de M. le Recteur

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Quelques Amopaliens dans le public.

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M. Christophe Roth, président de l’Agefiph (aide et  accompagnement pour l’emploi pour les personnes en situation de handicap)

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M. Philippe Dole, annonce une communication de M.Pap Ndiaye, Ministre

de l'Éducation Nationale

Animée  par M. Bernard Escande, Inspecteur de l’Éducation Nationale (information et orientation), La première commission se met en place : "Quelles conditions pour réunir une orientation positive des élèves?". 

"L'orientation des élèves", de quoi parle-t-on exactement?

Quelques repères sur la problématique de l'orientation.

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Quelques-unes des diapositives qui ont illustré les propos

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Sylvain Mariat, ancien élève, chef du studio de création, Airbus Corporate Jet Center, témoigne de son parcours et donne son point de vue sur la voie professionnelle.

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Lucie Crampette, principal du collège Camille Claudel, Vitrolles.

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Serge Bonarel, délégué national UIMM, Alpes-Méditerranée

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Arnaud Dubois, chef d'établissement lycée des métiers de la gastronomie et des énergies d'Eragny

Isabelle Fery, secrétaire nationale PEEP

Les diapositives qui illustrent l'intervention de Lucie Crampette.

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François Bonneau, vice-président de l'Association des Régions de France, président de  la Région Centre-Val de Loire, intervient en visio.

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Roland Kastler, ancien délégué académique aux enseignements techniques, secrétaire général du comité régional PACA de l’AFDET, consultant  "Conseil, Etudes et Stratégies", vice-président AFDET.

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Jean-Pierre Baux, présente Alain Gargani, conseiller régional région Sud, délégué au numérique et à l'innovation, qui représente Renaud Muselier.

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Organisés par Bernard Escande, débats avec les participants de la salle...

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...et tchat, avec, en liaison Jean-Charles Depecker, IA IPR honoraire DAET honoraire de l'Académie de Paris, secrétaire général AFDET.

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Pause déjeunatoire autour de produits de l'Île de Beauté,  copieux et excellent  buffet , très belle occasion de faire connaissance et échanger. Un grand merci à Josiane Baux, toujours efficace  auprès de  son époux .

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Deuxième partie de la journée qui commence par : "Regard d'expert" : les aspirations des jeunes au moment de leur entrée dans la vie active, le lien avec leur leur orientation à l'école et le rôle de la formation professionnelle".

Thomas Couppie, responsable du Département Entrée et Évolution dans la Vie Active, DEEVA, au centre d'Études et de Recherches sur les Qualifications, CÉREQ.

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Deuxième table ronde :

"Comment la voie professionnelle peut-elle répondre aux besoins de mutation des territoires et offrir des perspectives professionnelles aux jeunes"

L'animateur est  Bruno Racine, Conseiller pour l'alternance-apprentissage, l'emploi et la formation professionnelle dans le développement des territoires, secrétaire de la section de Paris de l'AFDET, délégué national aux Campus et au projet qualification campus territoires d’industrie, délégué aux campus chargé du projet Qualifications Campus et Territoires d’industrie, vice président de l'AFDET.

Il posera aux intervenants les questions  suivantes :

-En quoi la voie professionnelle permet-elle de répondre aux besoins des jeunes et des territoires (enjeux de la transition énergétique, travail collaboratif qui s'incarne dans l'articulation entre les "territoires d'industrie", les CMQ, les rectorats et les régions? 

-Quelles pratiques pédagogiques permettent de répondre aux besoins de compétences et comment adapter la carte et le contenu des formations?

-Pour soutenir un souhait d'insertion immédiate comme de poursuite des études, comment concilier les modes pédagogiques alternants et la complémentarité entre savoirs fondamentaux, apprentissages professionnels, articuler les temps de formation, ceux en entreprise et en établissement de formation (lycée ou CFA), former les professeurs et formateurs?

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Florence Echenay, responsable développement RH, société Téréga, présidente ANDRH Pays de l'Adour, territoire d'industrie de Lacq Pau Tarbes

Frédérique Colly, représantante de la rectrice de L'Académie Nouvelle-Aquitaine.

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Corinne Negre, directrice opérationnelle du CMQ process et technologies en milieux sensibles- Lycée Albert Einstein de Bagnols-sur-Cèze.

Daniel Garault, directeur délégué DDFPT, lycée Raspail à Paris

Océane Charret-Godard, vice-présidente région Bourgogne Franche-Comté.

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Au début du XXe siècle, 90 % d’une classe d’âge entrait directement sur le marché du travail sans autre formation que celle de l’école primaire. Le  décret du 26 octobre 1912 crée une école nationale de l'enseignement technique pour la  "formation des futurs professeurs des écoles pratiques et professionnelles". Mais pendant de nombreuses années, l’histoire de l’enseignement technique et de la formation professionnelle n’a pas été considérée. Ce n’est plus le cas, et le bilan des deux dernières décennies révèle que cette recherche est désormais un chantier en pleine activité, investi par des chercheurs venus d’horizons très différents. Nous avons vu aujourd'hui, avec des intervenants et des débats de grande qualité, que le sujet reste brulant mais que l'engagement est rassurant. 

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Mercredi 12 avril 2023, conférence Serge Badeau

Conférence de M. Serge Badeau

12 avril 2023, à 14h30

Collège Anatole France

8 cours Pierre Puget Marseille

" Edgar Degas, le peintre des ballerines "

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Le 6 janvier 1925,  les jeunes filles de l'École Primaire Supérieure  de la rue Sainte-Victoire,  purent s’installer dans les nouveaux locaux du Cours Pierre Puget,  dont la directrice Mlle Laugier avait veillé aux moindres détails.

Il n’est pas étonnant qu’en 1926, sous  le gouvernement socialiste de Gaston Doumergue, on lui ait donné le nom d’Anatole France au sommet de sa renommée  deux ans après sa mort . C’était inscrire au fronton de l’école le nom d’un socialiste  au sens aussi pur que ce mot pouvait être entendu, c’était proposer un humaniste républicain et visionnaire, qui avait particulièrement défendu la langue de nos classiques faite d’ordre, de pureté et de clarté.

En 2011, Le collège a bénéficié d'une restructuration respectant  sa lecture d’origine. Sur la rue Ricard, la nouvelle entrée des élèves apporte un véritable souffle d’air vital à l’intérieur de l’îlot en créant un lien visuel entre la cour et la rue. La nouvelle cour a été plantée et aménagée avec du mobilier urbain en béton brut teinté couleur calcaire. il accroche particulièrement bien la lumière toute particulière de la région. Une attention particulière a été apportée au travail des matières et des couleurs afin d’offrir un cadre d’étude et de vie tonique et chaleureux.

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Monsieur Fontana, principal du collège et madame Valérie Méjean, adjointe gestionnaire nous accueillent chaleureusement dans la cour du collège, vide en ce mercredi après-midi.

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La petite danseuse de quatorze ans. en cire,  qui semble s'offrir et devant laquelle la critique feint de s’offusquer. 

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Costume de danseuse crée et réalisé par les élèves du lycée Les Ferrages à Saint-Chamas, exposé au Salon Violet 2023.

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Les livres cadeaux ont été choisis avec soin par Josette Artaud, notre secrétaire, qui s'intéresse aux "gens" et qui  "sait" l'art.

Pour Serge, deux volumes numérotés sur Aix-en-Provence de Marcelle Chirac, Pour M. Fontana, un ouvrage sur Léo Lelée, peintre des Arlésiennes.

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Serge Badeau,  a magistralement évoqué toute la poésie de l'œuvre de l'artiste, son  rare réalisme, le souci du détail qui en dit long, insinuant les   dessous sordides de l’univers du ballet du XIXe siècle.

Un diaporama de qualité a illustré ses propos.

 

Résumé de la conférence par Serge Badeau :

Impossible d’aborder Edgar Degas sans la thématique de la danse. Il a 34 ans quand un sujet attire son regard : les danseuses, ce qui lui permettra d’évoquer dans ses toiles « le mouvement » et « l’espace ». Le ballet de cour, d’origine italienne, est arrivé en France en 1533, à l’occasion du mariage du fils de François 1er, Henri d’Orléans futur Henri II, avec Catherine de Médicis, lequel fut célébré à Marseille en l’ancienne cathédrale de la Major. Mais l’avènement du premier ballet romantique fut réalisé en 1832 pour Marie Taglioni, grand nom de la danse classique : elle inventa le tutu et les pointes et fut la première danseuse à inaugurer cette célèbre tenue devenue universelle, dans le ballet de la Sylphide. Le tutu avait pour vocation de célébrer la légèreté et les pointes, l’envol. L’incendie de l’Opéra Le Peletier en 1873 va priver Degas de son sujet. Et c’est à cette période que Degas rencontrera les Impressionnistes. Deux ans après sera inauguré l’Opéra Garnier. Pour Degas, le dessin prime sur la couleur. La gestuelle des danseuses est parfaitement reproduite. Il préfère les situations plus intimes que les triomphes de la scène. Il les montre dans la pénibilité de leur art : réajustement du collant, mouvements de tête pour tester l’attache des cheveux, relâchement du corps après tous les efforts imposés, anxiété avant l’audition, bavardages avant la représentation. Deux caractéristiques marquent la construction des tableaux : - le mouvement : pirouettes, arabesques, jetés battus, gestuelle codée de la danse classique, montée ou descente d’un escalier (la même danseuse est décuplée) - l’espace peut être nettement séparé en deux ou trois plans. Degas aime les vues en plongée et plus encore, en contre-plongée Ensuite, il n’épargne pas la dureté du XIXe siècle. Le terrible contraste entre l’habit noir du bourgeois se tenant droit avec sa canne et son binocle et le tutu blanc de sa petite « protégée » qui inspire pureté et angélisme. L’un ancré sur terre, l’autre prête à s’envoler. En 1881, il a l’audace de présenter, dans une cage de verre, « la petite danseuse de 14 ans », sculpture en cire, habillée d’un vrai tutu, coiffée de vrais cheveux. Cette œuvre fut vilipendée car elle ne correspondait à aucun code. La petite danseuse fut qualifiée de poupée, de marionnette, de laideron, de vicieuse par un public habitué jusque là aux statues classiques. Il est vrai que l’attitude et le regard effronté de la petite danseuse renvoient les vieux bourgeois de l’époque à leur vice. L’arrivée du cinéma va laisser les danseuses à leur art, les fantasmes se tournant vers les starlettes. Il est important de noter que Degas fut le contemporain de la photo avec les plans coupés : il a souvent montré des jambes et un tutu, mais pas la danseuse dans son entier, ou un personnage de dos dont on peut imaginer la canne et le gibus…). Il anticipa également le cinéma par la démultiplication d’un personnage.

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J'ai découvert cette fleur, ballerina   orchid, qui est le témoignage du talent de la nature  pour illustrer cette conférence !

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Dernière minute,

message que m'envoie Serge, le passionné, le 20 mai:

Durant mon voyage avec l'association "Histoire de l'Art" à Francfort, Weimar, Dresde, Prague, la semaine dernière, j'ai eu la joie de
retrouver ma diapo n°7 de ma conférence, à Francfort.
Et je retrouverai Degas à Paris mi-juin avec l'expo Degas/Manet au musée d'Orsay.

 

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