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1er juillet, repas de fin d'année à la Treille.

La Treille , l'un de ces petits villages provençaux typiques, s'accroche au versant sud des collines encore préservées qui s'étendent vers le Garlaban à l'est, et vers le massif de l'Étoile à l'ouest. Le site est particulièrement bien exposé et le village conserve un parfum d'authenticité. Les collines et les sites aux noms savoureux, (Garlaban, Tête Ronde, Tête Rouge, Taoumé, Grotte du Gros Hibou…) qui surplombent la Treille servent de décor aux aventures du jeune Marcel Pagnol et de son ami Lili des Bellons.

Mais ne vous y trompez pas, La Treille c'est toujours Marseille, l'un des onze quartiers-villages du onzième arrondissement.

 

Notre ville ne cesse de se dévoiler et de nous surprendre au cours de nos promenades amopaliennes, et aujourd'hui nous avons atteint sa  limite Est. Derrière les collines, c'est le pays d'Aix.

Nous nous retrouvons à 12h30, au restaurant semi- gastronomique: " Au  Jardin de la Clue", au pied des collines de La Treille.

, et

Le restaurant, "Au Jardin de la Clue" a ouvert ses portes le 14 novembre 2015. C'est donc dans un tout nouvel établissement , que les propriétaires et chefs , Marine et Maxime nous proposent de partager le goût des choses simples et vraies, dans un havre de paix. Ils se sont rencontrés dans les cuisines d’un restaurant semi-gastronomique où leur complémentarité et leur goût pour les bons produits se sont  exprimés.

 

Pour y arriver, tournons à droite devant le "Pont de la Clue" et

 intéressons-nous à ce bel ouvrage assez méconnu.

Sur cet aqueduc de briques et de pierres  coule le canal de Marseille, oeuvre de l'ingénieur Frantz Mayor de Montricher. Nous l'avions évoqué lors de notre visite du musée des Beaux-Arts du Palais Longchamp ( page 5).

Il fallut quinze ans, de 1839 à 1854, pour construire ce canal avec son tracé tourmenté, ses 84 km de long dont 17 km en souterrains, ses 18 ponts. Les  plus remarquables sont le bel aqueduc de Roquefavour et le moins connu aqueduc de la Clue.

Le tracé du canal  comprend 4 dérivations dont celle des Camoins. L'ouvrage le plus important de cette dérivation est le Pont-Aqueduc de la Clue composé de 7 arches de 9 m d'ouverture, et qui mesure 89 m de longueur et 18 m de hauteur.

Il méritait bien que notre curiosité habituelle lui accordât ces quelques lignes, et bien sûr nous ne pouvions pas ne pas citer Marcel Pagnol:

"Mon souffle s’arrêta…

C’était bien le Canal de

Mon enfance, avec ses

Aubépines, ses clématites,

Ses églantiers chargés de

Fleurs blanches."

 

Donc nous tournons à droite (pour ceux qui arrivent du centre-ville), sur le "chemin de la Clue". L'adresse du restaurant est une promesse: chemin...., et cette promesse est tenue: c'est bien un chemin étroit, à l'abri de la circulation agressive et des immeubles du centre-ville si proche, dans un site agreste  et ressourçant.

 

Nous arrivons dans le grand  parking , montons les quelques marches (un ascenceur est à dispositon), nous voilà dans la lumineuse salle,  nous serons 33.

Après l'apéritif: "cocktail avec ou sans alcool, accompagné d'une tapenade maison", nous nous installons autour d'une table particuliérement bien agencée pour notre groupe.

Quatre retardataires ( problème de voiture) vont arriver.

Le décor est sobre, raffiné et chaleureux, dans des couleurs tendres et apaisantes.

Par la baie nous apercevons le domaine de Marine et Maxime.

Le repas, avec vin et café ,

 

commence par une appétissante et rafraîchissante "Mise en bouche"

(gaspacho)                                   

 

suivie d'une délicieuse "Fraîcheur de brousse aux petits légumes, crumble de noisettes,

tapenade et bouquet de mesclun"

 

Puis un tendre et délicat "Rond de Paris (pièce de bœuf) , quenelle moelleuse de polenta, sauce aux morilles".

 Et enfin, le  "Pain perdu d’antan, pêches sautées au caramel au beurre salé, glace vanille"

qui éveilla, pour certains d'entre nous, des souvenirs émus.

Entre plat et dessert, le président Yves Poujol, et Danièle Gentil, notre adorable secrétaire, remettent leur  diplôme aux lauréats du "Prix du Public" du dernier Salon Violet, (voir article 6), accompagné d'une excellente bouteille de vin pour les messieurs, et d'une superbe rose pour la dame.
 

Nos amies chères,

Geneviève Conte  et Evelyne Valade

Une petite parenthèse: le diplôme du premier prix obtenu par Monique Bermond pour "Envol parfumé" lui avait été remis le 13 juin, à l'Auberge des Cavaliers de Grans, merci à Paul son mari pour ces photos:

Au Jardin de la Clue, deuxième prix, Pierre Corbu est récompensé pour " Buildings"

Le troisième prix pour : "Force X", à Claude Camark.

Le prix photo, fut attribué à André Prémartin , pour "Chat"

Et enfin le "Prix Spécial du public", va à Liliane Gillant pour sa "Grotte".

Enfin après un café et un coucou de Marine vivement félicitée, nous nous séparons...jusqu'à la rentrée

Merci à Marine et Maxime pour nous avoir préparé ce grand repas, merci à  tous ceux d'entre nous  qui ont œuvré pour que cette saison amopalienne soit réussie, diverse, culturelle et conviviale, et elle le fut particulièrement.

Rendez-vous à la rentrée où croyez-moi, le programme déjà concocté, est des plus prometteurs.

 

Bonnes vacances à tous!!!

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 Le 7 mai 2016, "Journée de l'Amitié" dans le Var

D'azur chaussé d'or à la fleur de lys du même surmontée d'un lambel de gueules.

La Journée de l'Amitié est une tradition amopalienne des sections de la région Povence-Alpes-Côte d'Azur. Chaque année, l'un des départements organise un rassemblement pour se présenter, organiser un repas convivial et des visites culturelles. Cette manifestation est très appréciée et réunit de nombreux Amopaliens. Cette année nous sommes réunis par le président du Var,  Christian Prosperini, et son frère Robert Prospérini.

 

Nous avons rendez-vous à la mairie de Saint-Maximin-la-Sainte Baume, ville blasonnée "d'or à quatre pals de gueules surmontés d'une fleur de lis d'argent". La fleur de lis fut donnée par Henri IV en souvenir du siège soutenu en 1590 par les habitants de la ville contre les ligueurs.

Le nom de la commune est "Sant Maissemin de la Santa Bauma" en occitan selon la norme classique ou "Sant Meissemin" en provençal selon la norme mistralienne, la Sainte Baume s'appelant "la Santo Baumo"

Ses habitants sont appelés les Saint-Maximinois.

La mairie ouvre sur le Parvis Charles II d'Anjou, petit-fils de Saint Louis. Celui-ci découvre en 1279 les reliques de Sainte Marie Madeleine, cachées en 716 dans la crainte des Sarrasins qui dévastaient la région. Il bâtit une basilique et à côté un couvent. Il y installe les dominicains comme gardiens du tombeau. Il va accorder aux habitants de Saint-Maximin, ainsi qu'aux étrangers venant s'y installer, le privilège de ne pas payer d'impôts afin d'accroître la population de la ville.

Autour d'un petit-déjeuner convivial nous écoutons le programme de la journée.

Sortie de la mairie, vers la basilique quasi mitoyenne.

Villa-Latta était une petite bourgade gallo-romaine. D'après les chroniques du XIVe siècle, c'est en 1279 que plusieurs tombeaux y ont été découverts, à l'emplacement actuel de la crypte sur laquelle la basilique de Saint-Maximin a été édifiée. Ces reliques sont associées à Marie-Madeleine et à ses compagnons provençaux. En effet, à la mort du Christ, la légende veut que,  fuyant la Palestine,  elle ait échoué, en Provence, aux Saintes-Maries.  S'étant retirée dans une grotte

- la Sainte-Baume (grotte en provençal) - où elle aurait vécu trente-trois ans, elle serait descendue dans la plaine pour mourir avec Maximin.

Nous allons visiter ce lieu magique...

Frédéric Mistral écrit que cette Basilique à la lumière inouïe, est "la Basilique aux fenêtres".

Nous sommes dans le jardin du cloître avec un puits central dont la fonction était aussi de permettre de s’échapper par un souterrain en cas de siège.

Le couvent qui jouxte la basilique devient un hôtel-restaurant de Luxe:  Hostellerie du Couvent royal.

Une guide passionnée, un public conquis.

On entre dans la basilique par la porte qui fut longtemps réservée aux Dominicains et que l'on peut franchir depuis peu. La chaire,  en noyer sculpté par le frère dominicain Louis Gudet, qui l'a terminée en 1756, est classée Monument Historique et sera visitée par des générations de Compagnons du Devoir, artisans du bois.

La cuve en encorbellement est portée par des têtes symbolisant les quatre évangélistes : l'ange pour Matthieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc, et l'aigle pour Jean.

Le grand orgue est l’œuvre de Frère Jean Esprit Isnard, Dominicain de Tarascon. La musique qui est produite par les 4 claviers et pas moins de 2 962 tuyaux est réputée mondialement. La Basilique accueille l’été un Festival de musique et de nombreux récitals d’orgue.

La chape de Louis d’Anjou, tissée d’or sur toile, avec broderies de soie représentant trente scènes de la vie de la Vierge et du Christ. (13ème siècle)

La clôture du chœur a été réalisée en 1692. Les grilles des portes sont l'œuvre de François Peironi, serrurier à Aix-en-Provence. De part et d'autre du chœur, des stalles en noyer sculpté et vingt-deux médaillons.

L' emblème de Saint Dominique fondateur de l'Ordre est un chien, du jeu de mots latin Domini canis à dominicains ( chien du Seigneur).

nous allons faire une longue station devant le retable du crucifix, principale œuvre d'art conservée dans l'église , classé Monument Historique. Il est l'œuvre d'Antoine Ronzen, peintre primitif niçois et ébéniste originaire de Venise, aidé dans cette tâche considérable qui dura trente mois, par un peintre de la dynastie des Brea, Antoine, dont la collaboration essentielle est la mise au tombeau placée au bas de l'autel. Il est achevé le 29 mai 1520 .

La chapelle de Saint Maximin, Evêque d'Aix (1er s.), lié à la légende du voyage de Marie-Madeleine, .Son tombeau est situé dans la crypte de la basilique

Attention à la tête et aux marches irrégulières, on descend dans la crypte. Le reliquaire contient un crâne qui selon la tradition serait celui de Marie-Madeleine. Un tube de cristal  est attaché au reliquaire ; il contient le « Noli me tangere » (Ne me touche pas) lambeau de chair ou de tissu osseux adhérant à l'os frontal de la Sainte où Jésus aurait posé ses doigts le jour de la résurrection. Ces ossements font partie de ceux découverts au cours des fouilles réalisées par Charles II.

Et maintenant, un concert d'orgue va nous être donné. Il commence par "la Marseillaise". À la Révolution, les dominicains sont chassés, mais la basilique et le couvent ont la bonne fortune d’abriter Lucien Bonaparte, frère cadet de Napoléon. qui se marie avec la fille de son aubergiste. Lucien, est président du club jacobin local. Il établit un dépôt de vivres dans la basilique, la protégeant ainsi, et sauve les grandes orgues en y faisant jouer La Marseillaise. 

Le père Jérôme vient nous saluer, et nous prenons la route vers Plan D'Aups pour déjeuner.

Attention! un rallye va perturber notre itinéraire, il faut aller à Saint-Zacharie, et prendre la D20 pour rejoindre l'hostellerie Sainte Baume. " Quelle jolie petite route!" s'exclame la passagère, mais le chauuffeur ne semble pas l'apprécier, concentré sur les virages étroits et les voitures qui viennent en face. La route offre des panoramas vertigineux sur la vallée de la Sainte-Baume...une vaste plaine (d'où le nom Plan d'Aups)

Blason de Plan d'Aups

D'or au houx au naturel planté sur une terrasse de sable.

Et nous voilà enfin arrivés.

Nous ne pouvons pas aller au château de la Verdière. Amis Amopaliens , si certains d'entre vous ont fait des photos, envoyez-les moi SVP. ( voir contact page d'accueil). Les champs de coquelicots, sur le chemin du retour, clôtureront cette journée.

Blason de La Verdière:

De gueules au château (à la tour) donjonné de trois tours d’or, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable; au chef d'or.

Notre prochain et ultime rendez-vous pour cette année amopalienne riche en évènements, sera le repas de fin d'année, au "Jardin de la Clue", le 1er juillet.

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2 avril 2016, journéé à Châteauneuf du Pape ( voir page 6)

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 25 mars 2016: Conférence de Sophie Thibault,

Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'Intérieur 

 

 

Au 16 boulevard Jeanne d’Arc, en 1958 , Gaston Defferre, maire de Marseille inaugure le lycée municipal Marie Curie, conçu pour 500 élèves avec un internat. En 1968, l'établissement devient lycée d'État . Sa capacité a pratiquement triplé aujourd'hui.

Régulièrement, pour nos conférences nous sommes reçus par Mme le proviseur Marie-Christine Viviers, et aujourd'ui comme à l'habitude, son accueil est souriant et chaleureux . Le café et les petits gateaux sont prêts pour nous.

Plus de 40 personnes s'installent,

la salle se remplit..

Yves Poulol, président, et Marie-Christine Viviers, présentent Sophie Thibault qui est la fille de M. et Mme Jean Thibault , fidèles Amopaliens.

Sophie Thibault est une conférencière de grand talent. Son expérience de haut fonctionnaire de l'État en qualité de sous-préfète, puis de préfète,  lui a permis de parler ,avec compétence et clarté, de l'évolution des missions du préfet au cours des 30 années écoulées, et des défis à relever dans les années à venir.

Sa connaissance trés fine du sujet, l'élégante simplicité de son discours ont captivé le public. Elle à su répondre aux nombreuses questions qui ont suivi, en respectant bien sûr le devoir de réserve, mais sans langue de bois aucune.

Puis Yves Poujol remercie chaleureusement Sophie Thibault , et lui offre  un livre, cadeau de l'AMOPA..

Et c'est le rituel instant de convivialité, où autour d'un verre, nous partageons nos impressions. Les excellents gateaux ont été préparés par Mme Thibault !

Merci infiniment à Sophie Thibault, qui, outre sa culture et sa connaissance approfondie du "métier", maîtrise parfaitement "l'Art de dire".

 un compte-rendu de cette conférence paraîtra le prochain bulletin de liaison de l'AMOPA 13.

 

 

Nous nous retrouvons bientôt, le samedi 2 avril, à Châteauneuf-du-Pape.

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Salon Violet.

17, 18 mars 2016,
 

Il est 9h ce jeudi 17 mars, le CRDP ouvre ses portes. Le CRDP est devenu "CANOPÉ". Inutile de chercher la signification de chaque lettre. Ce n’est ni un sigle, ni un acronyme mais une « marque ».  Avec une légère liberté orthographique, la référence est, bien entendu ici, faite à la « canopée », cet « étage supérieur de la forêt, directement influencé par le rayonnement solaire, une zone d'intense  activité  biologique et  biochimique,  constituant un habitat

 

particulier pour de nombreuses espèces »

Aujourd'hui, nous sommes donc l'une de ces espèces, venue dans cet habitat, exposer les œuvres de nos artistes.

 

L'entrée principale est cantonnée par deux colonnes toscanes. Elle est abritée par une marquise en fer forgé à décor de volutes et de grecques.

Nous avons l'heureuse surprise de découvrir la salle  Milhaud entièrement rénovée. L'écrin sera à la hauteur de l'exposition.

Ce n'est pas petite affaire d'installer les quelques 80 œuvres, mais comme le montrent les photos, "les accrocheurs et les accrocheuses" sont nombreux, merci à eux, chacun est efficace,  la bonne humeur règne, à midi tout est prêt.

À 15 h nous sommes réunis en salle Cézanne. Le carrelage est ancien, beau, cherchons un peu...

                                      ,

                

 

 

 

 

 

 

Article "Le Petit Marseillais",  janvier 1943

  La salle Cézanne où nous nous trouvons, était le Grand Salon. On peut  en baissant les yeux sur le carrelage, évoquer, avec un frisson parfois,   tous ceux qui l'ont foulé.....

Le CRDP CANOPÉ, est logé dans un bel immeuble qui vers 1920, abritait un hôtel  de luxe "l'Hôtel Splendide", qui avait pris la suite d'un autre grand établissement: le Grand Hôtel de Russie et d'Angleterre. En 1943, il est utilisé par les autorités allemandes comme lieu de réunion et de séjour. Mais le 3 janvier 1943, de graves attentats ont lieu à Marseille, dont l'un à l'Hôtel Splendide. La répression est sévère, l'état de siège est proclamé.  Hitler écrit alors  à Himmler : "La ville de Marseille est un repaire de bandits. Cela a existé de tout temps; mais, aujourd'hui, c'est l'Allemagne qui en supporte les conséquences. Il n'y 

 

a qu'une mesure à prendre : d'après les renseignements qui me sont donnés, tous les bandits sont concentrés dans le quartier du Vieux-Port. On me signale qu'un grand nombre de déserteurs allemands y sont cachés. Il n'y a donc qu'une solution : je donne l'ordre de raser tout le Vieux-Port.", ce qui fut fait..

L'hôtel fut rouvert à la fin de la guerre, et ce, jusqu'aux années 1970 . Il abrite depuis des services administratifs et CANOPÉ.

Notez bien : les décors peints de la salle de lecture sont signés du peintre Claude Camark et datés de 1992. Claude Camark? Cela vous dit quelque chose à vous qui étiez aujourd'hui avec nous. Mais oui, c'est l'un de nos exposants, un peintre de talent et reconnu qui nous fait le plaisir de participer au Salon Violet et que le public, connaisseur, a primé.

La photo de la salle de lecture ne reflète pas le travail de Claude, nous irons voir...

Il est temps d'en venir à la conférence de monsieur Martinez, maître incontesté de l'art du discours, "les Cathares, une hérésie? Une Affaire d'État?"

Le président, Yves Poujol introduit la conférence

Jean Martinez

Il est l'heure du vernissage. Bien sûr les photos ne peuvent pas restituer le talent des artistes,  ce n'est pas le catalogue de l'expo, mais juste un petit aperçu pour raviver vos souvenirs , vous  inciter à venir l'an prochain, ou vous donner envie de mieux connaître les artistes dont nous tenons les coordonnées à votre disposition (voir contact page accueil).

Je ferai à l'avenir, outre la photo d'ensemble, celle d'une œuvre seule.

je n'ai pu photographier que quelques artistes, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois.

L'expo est très éclectique, depuis les enluminures médiévales à la peinture numérique du XXIème siècle, huile sur toile et sur bois, aquarelle, gouache, acrylique, pastel, collage, glacis, encre, mosaïques, pâte de verre, dentelle de papier, photos....Peut-être un peu de guingois les tableaux..Ne trouvez-vous pas que cela donne un mouvement à l'ensemble?

Le buffet sucré salé est ouvert. À notre service nos barmen "Paul & Paul". Merci à vous  qui avez préparé les délicieuses gourmandises.

Paul Franco

Armand Premartin

Jacques Lemaire

Anne-Marie

Molinier

Nizza Labani

Nizza Labani

Blaisine Cartellier

Liliane Gillant

œuvre hors- concours

Sylvie Garibaldi

Line Dreant

Michel Genoyer

Claude Camark

Bernard Cariven

Agnes Durdyn

Monique Verpilleux-Imbert

Cécile Martel

Sylvette Donnadieu

Pierre Corbu

Monique Bermont

Le public a voté, les scrutateurs ont dépouillé les bulletins ....Voici les résultats:

                                                                                                                                                    

 

"Envolée parfumée"

Monique Bermont

"

"Buildings"

Pierre  Corbu

"Force X"

Claude Camark

 

La photo primée:

"Chat"

Armand Prematin

 

Le "Salon Violet" n'existe que grâce à vous, artistes exposants, conférencier, public. L'AMOPA13 y tient beaucoup, il est un petit plus, en quelque sorte une image de marque. Alors à vous tous: MERCI.

 

 

Prochain rendez-vous: le 25 mars

à 14h30, au lycée Marie Curie, 16 bd Jeanne d'Arc Marseille 5ème, métro Timone.

Sophie Thibault, Secrétaire générale adjointe du Ministère de l'Intérieur donnera une conférence sur le thème:

"Le préfet au XXIème siècle".

 

Une collation sera servie à l'issue  l'issue de la conférence.

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Vendredi 26 février, Assemblée Générale de

                   

                                      l'

Selon le  désir de notre président, Yves Poujol, notre Assemblée Générale voyage de ville en ville dans notre beau département. Cette année c'est Arles qui la reçoit.

Commune la plus étendue de France, son patrimoine architectural s'inscrit dans l'histoire depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Le Rhône, fleuve qualifié par Vauban de " rebelle  et  indomptable" vient, à sa hauteur, buter contre le rocher, décrit une courbe majestueuse, et lui ouvre le chemin vers la Méditerranée.

Mais il n'est pas possible de dire cette ville, "la Petite Rome des Gaules",  toujours tout imprégnée de sa gloire antique., en quelques lignes seulement.....

 

 

 

La réunion se tient à la salle Jean et Pons Dedieu, Rue du quatre Septembre.

.Cette salle  était ,avant la révolution, la "Grande Boucherie" , c'est à dire l'endroit où, depuis le Moyen-Âge, était débitée la viande apportée de la "tuerie" .Cette halle  permettait aux petits commerçants d'acheter de la viande en gros, le monopole de ce  commerce étant réservé à la ville.

Au début du XVIIIème siècle , la facade menaçait ruine, le Conseil de Ville la fit reconstruire. D'ordre dorique, elle est caractéristique du style architectural des bâtiments utilitaires français de la période classique,

.

 


 

La statuaire qui la décore, particulièrement soignée, est l’œuvre du sculpteur arlésien Pons Dedieu (1665-1730), moins connu que son frère Jean, sculpteur ordinaire du roi (lions de l'hôtel de ville, chœur de la cathédrale de Chartres...).Elle représente des têtes de bœufs et de béliers, des cornes d’abondance et des outils de boucherie qui évoquent la fonction initiale de l’édifice.

  La salle a abrité un cinéma jusqu'aux années 1970, et elle sert depuis de salle municipale de réunions et de conférences.

Réunion de l'Assemblée Générale:

Jean- Yves Coulau, responsable du pays d'Arles, Yves Poujol, président, Danièle Gentil, secrétaire, Juliette Osty, trésorière, Jean-Marc Coves, vérificateur aux comptes.

Marc Jeune nous parle de la journée qu'il organise pour nous à Châteauneuf-du-Pape

On a voté, Marie-Jeanne Cristofari et Danièle Gentil collectent les bulletins.

Chacun est reconduit à son poste, mais deux des piliers de notre association y renoncent:

Geneviève Conte se retire , Jean-Marc Coves lui succède et a quelques mots pleins d'émotion et de tendresse pour celle qui fut son proviseur.

La deuxième amie  qui quitte le conseil est  Evelyne Valade . 

Danielle Ricard, élue, la salue affectueusement.

On se dirige vers l'apéritif offert par la mairie d'Arles, toujours attentive à nos manifestations en sa ville, M. le maire  nous a d'ailleurs fait l'honneur de sa visite.

notre chère secrétaire, Danièle a eu l'honneur  d'être promue "Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques. Yves Poujol et Geneviève Conte, sa marraine la décorent solennellement aujourd'hui.

L'Amopalien sait concilier boire et applaudir

Un Amopalien sait concilier deux situations.

Quelques.... signatures sur le livre d'or

Il est temps d'aller déjeuner, avec en préambule, une agréable promenade dans les rues d'Arles.

Le restaurant l'Affenage très bien choisi pour nous par Jean-Yves Coulau est une ancienne écurie. il propose une cuisine de qualité à la carte volontairement réduite, gage de fraîcheur.

Saumon, foie gras, salade, côte de bœuf grillée, gratin dauphinois, crême brulée, champagne, café...nous avons eu un repas succulent arrosé d'un bon vin.. Ci-dessus la grillade et l'ancienne cheminée qui sert de passe-plats et de  cuisine.

 porte-voix pour communiquer avec la

Il est déjà 15h! Une charmante guide nous attend pour nous conduire vers la place de la République.

 

en passant nous remarquons l'étonnante porte de l'Hôtel de la Lauzière dont les colonnes torses sont un exemple  de l'art maniériste,et  témoignent de l’ascension sociale des grandes familles arlésiennes, à l’âge classique, et de leur empreinte architecturale dans l’urbanisme de la ville.

 L'obélisque, grande aiguille de pierre,  de la place de la République, provient du cirque romain et date de la fin de l’Antiquité.
Découvert au XIVe siècle, ce n’est qu’au XVIIe siècle, qu'Il fut transporté et installé, avec force difficultés, devant l’hôtel de ville nouvellement édifié, et qu'il retrouva sa vocation de symbole solaire.


 

Nous sommes devant l'Hôtel de Ville. La guide accompagnée par Jean-Pierre Beaux nous explique les aléas de sa  construction. L'intervention de Jules Hardouin Mansard, petit-neveu de François Mansard, fut décisive. 

la voûte en berceau du rez-de-chaussée, qui selon le vœu des consuls de la ville devait être sans poteaux, est le chef d'œuvre de la stéréotomie (art de la découpe des pierres) française de l'époque classique. L'audace de sa réalisation en 1673, suscita et suscite encore, étonnement et admiration.

 

Quant à la Venus d'Arles que l'on voit dans l'escalier, c'est une oeuvre romaine de l'époque de l'empereur Auguste (fin du Ier siècle avant J.-C.), elle fut découverte en trois fragments en 1651 dans le théâtre antique . Elle fut exposée à Arles pendant trente ans avant d'être offerte à Louis XIV pour décorer la Galerie des Glaces du palais de Versailles. Le roi lui fit ajouter des bras. Elle est maintenant au Louvre, et nous en voyons ici une copie en plâtre.. Les lions sont l'œuvre de Jean Dedieu..

 

 

 

Encore un coup d'œil sur la façade pour remarquer les deux A d'Arles et les deux L de Louis XIV

Tournons-nous vers la cathédrale de Saint Trophime...La guide va déchiffer pour nous  la somptueuse statuaire du portail qui reflète l'exceptionnelle richesse et le rayonnement politique et religieux de l'archevêché d'Arles durant la deuxième moitié du 12è siècle.

Le tympan qui domine la porte : le Christ dans sa gloire adoré par les anges de l'archivolte.Les douze apôtres sur le linteau.

les damnés

l'annonce à trois bergers

Saint Barthelemy, Jacques le Majeur et
Saint Trophime

Saints Jacques le Mineur  et Philippe.

Les colonnes en calcite ne se voyaient pas avant la restauration

Saint Jean l'évangéliste et Saint Pierre.

Saint Paul et Saint André.

Martyre de saint Étienne.

 

 

 

L'intérieur est sobre, élancé, élégant, nous sommes restés sur le seuil.

 

 

 

Dans la cour du palais de l'Archevêché, nous voyons bien  le clocher roman inspiré de l'Antiquité , et deux belles petites gargouilles.

les élus

les Mages devant Hérode

J'ai fait de mon mieux...mais mes photos ne représentent  qu'un petit aperçu de cette foisonnante splendeur..

La visite est-elle finie? Non, nous contournons la mairie et arrivons au Palais des Podestats. C'est le plus ancien de la rue puisque d’ouest en est, on trouve ensuite la maison commune du XVe siècle, l’hôtel de ville du XVIIe siècle, et le beffroi du XVIe siècle. De style roman, il date du XIIIe siècle. Le podestat désignait au Moyen Age, dans certaines villes d’Italie et du Midi, le premier magistrat qui dirigeait la cité.


 

Le long de la façade le "banc de justice", gradin de pierre où au XIIIème siècle, les consuls rendaient la justice

 d’intéressants graffitis sur le mur, une main, une croix avec tous les instruments de la Passion

Trois portes en bois avec de grosses serrures sont celles des anciens cachots du palais. Les consuls y enfermaient les criminels qu’ils avaient jugés sur le banc de justice .
Ces cachots ont malheureusement resservi pendant la deuxième guerre mondiale. Les soldats allemands y enfermaient les résistants attendant qu’ils soient déportés dans des camps de concentration.


 

Et c'est sur la place du forum ou place des hommes, que la guide nous quitte.

Pôle économique et politique dès l'Antiquité, cette place fut au Moyen-Âge lieu des transactions commerciales. Elle est aujourd'hui l'un des endroits les plus "mondains" de la ville

Vestige d'un temple du 1er siècle, deux colonnes en granit sont très bien conservées.

Les trous sur la frise indiquent que des lettres de bronze s'y trouvaient . L'inscription disparue serait une dédicace en l'honneur de l'Empereur Constantin et de son épouse Fausta

C'est sous la statue de Frédéric Mistral que nous nous sommes séparés.

 

Nous avons visité une infime parcelle de la ville, mais nous avons eu des explications riches , comme le fut l'ensemble de cette journée.

 

 

Notre prochain rendez-vous est fixé au 17 mars pour le Salon Violet.

Notre exposition vous  est ouverte ainsi qu' à vos amis artistes. contactez-nous.

Maison du Bâtiment et Travaux Publics

344 bd Michelet Marseille 8e

 

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Dimanche 17 janvier 2016, repas de la nouvelle année

Entrons dans la salle de conférences où Monsieur le Médecin Général Gilbert Raffier, présenté par notre président Yves Poujol, donne une conférence sur les grandes endémies en Afrique, et en particulier sur Ébola.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gilbert RAFFIER,  né  en  LIMOUSIN,  est  Docteur en Médecine, tropicaliste.  Médecin  Général  du Service de Santé des Armées, Il a passé son enfance outre-mer, aux Antilles et en Indochine. Après les concours du PHARO à MARSEILLE, il est affecté, sans discontinuer, de 1955 à 1992, en Afrique occidentale : Haute-Volta, Mali, Sénégal, Mauritanie, Côte d'Ivoire et Afrique Équatoriale : Centrafrique, Zaïre, Rwanda. Il y occupe des postes de lutte contre les grandes endémies  mais aussi des postes  diplomatico-techniques  de chef de  Mission  Médicale  Française,  de  Conseiller  de Ministres, de directeur de recherche (Institut de Santé Publique). Il a initié l'Institut National de Recherches Biomédicales (PASTEUR) à KINSHASA, et il  est   à l'origine  de la découverte  du virus  ÉBOLA (1976),  à partir  des  prélèvements  qu'il a  ramenés  de la région de l'Équateur au Zaïre. Il a fait des recherches sur la Dracunculose,  la Bilharziose,  et l'Onchocercose, dont il fut le rapporteur à l'Académie des Sciences de NEW YORK (1967) et au Congrès International de Médecine Tropicale de TÉHÉRAN (1968). Il  a  construit,  en  pleine  brousse,  un  village, à  proximité   d'une léproserie,  depuis  1963,  en Côte  d'Ivoire,  qui  porte officiellement son nom : «RAFFIERK.RO» , et dont il poursuit le développement avec l'Association qu'il a créée en 1994.

 

 

 

 

 

 

 

Dans l'assistance, son épouse Mija, très attentive et impliquée.

Certes nous aurions aimé que ce passionnant exposé durât davantage, mais il fallait passer à la salle à manger où nous étions attendus par Alain Crémer , gérant de l'entreprise " Acte Gourmet" , et son équipe. Cet établissement existe depuis 25 ans et nous accueille chaque année.

L'apéritif servi par Alain Crémer nous permit de partager nos impressions

Danièle et Claudie étaient chargées de l'animation musicale,               Paul avait encore quelques questions à poser.

          (sur la table les cadeaux de la tombola)

Après  le  très  bon  repas,  la tombola  fut tirée, faisant plaisir à bon nombre d'entre nous,  Enfin quelques pas de danse clôturèrent ce bon moment, culturel, chaleureux et convivial comme à l'habitude.

Le prochain rendez-vous est fixé au 26 février pour notre A.G. à Arles.

Et n'oubliez pas:

 

Véritable vitrine des  Professions en direction des jeunes et de leurs parents, le salon MÉTIERAMA ouvre ses portes cette année du 21 au 23 janvier 2016.

L'AMOPA y prend une part active, Les Meilleurs Ouvriers de France y sont présents, et aussi La Fédération du BTP 13 qui y anime le Pôle "Bâtiment et Travaux Publics",  VENEZ NOMBREUX !

Infos pratiques :
Lieu : Parc Chanot - Hall 2 - Marseille
Dates : 21, 22 & 23 janvier 2016
Horaires : 9h - 17h

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Mercredi 2 décembre 2015, repas au lycée hôtelier

Le lycée hôtelier de Bonneveine a été crée en 1980, dans ce quartier au joli nom, dont  l'origine reste mystérieuse. Peut-être , peut-il  découler  du latin  bona Avena,  bonne avoine, supposée être l'ancienne appellation de cette terre, qui dépendait de la seigneurie de Mazargues. On peut aussi le rattacher à  l'évocation  du fleuve l'Huveaune, l'endroit étant considéré comme une bonne veine, soit un bras du fleuve.....

Nous sommes nombreux aujourd'hui, 32 semble-t-il, nous nous saluons dans le hall d'entrée,

avant de monter au restaurant où style et courtoisie seront les maîtres-mots de ce repas.

Le président Yves Poujol est bien entouré: Henri Di-Nola, prof barman au Lycée hôtelier , Meilleur Ouvrier de France Barman de cette dernière promotion 2015, est venu saluer Paul Gillant , Meilleur Ouvrier de France 1994 (!), Bijouterie Métaux Précieux..

Pardonnez-moi,  mais  je "saute sur l'occasion".  Je ne résiste pas à l'envie vous dire quelques mots sur le titre prestigieux de Meilleur Ouvrier de France que  je  pense  injustement méconnu. Le  1er  concours  date de 1924, il a lieu tous les 3 ou 4 ans, le 25ème s'est déroulé en 2015 . Il y eut bien sûr une interruption entre 1939 et 1949.

Voici ce qu'a vécu Henri Di-Nola:

le 15 octobre, les demi finales avaient réuni les 24 meilleurs barmen de France. Sélectionné, Henri s’est retrouvé confronté à 6 autres compétiteurs pour la finale .  Il dit: " Il y avait  une épreuve  écrite sur  l’histoire, la  culture générale et l’actualité des MOF. Nous  devions  ensuite  créer un  cocktail pour 4 personnes en choisissant nos ingrédients dans un panier composé de sirops, jus de fruits et nectars, des eaux de vie, des bières etc. J’ai travaillé sur le thème du made in France en mariant une bière blonde, du  sirop de  violette, du jus  de cranberry  et du kirsh ».Puis  Il devait  argumenter, présenter élégamment, évoquer  l’inspiration de sa composition :  donner  vie et  corps  à sa recette. " Une  autre épreuve consistait à promouvoir et servir un  vin  effervescent  selon  les règles de la sommellerie française sur le thème : "19h au bar d’un grand hôtel" . avec un questionnaire oral sur le cognac (histoire, cépages, vieillissement....) , et  40 minutes  allouées  pour rédiger en anglais une fiche   technique  sur  le  thème :  " Une maison de champagne  vous  sollicite  pour créer un cocktail autour de sa cuvée Fleur de Printemps " .On imagine l'énorme travail en amont que cela demande!

Mercredi 4 février dernier,  Henri Di-Nola, était sacré MOF Barman. C'est un  diplôme d' État qui est remis solennellement à la Sorbonne, ainsi que la médaille à la cravate aux couleurs nationales.  Le Président de la République reçoit ensuite les MOF à l'Elysée.

 

La parenthèse est refermée...revenons au restaurant et à l'apéritif.

 

 

 

Entrée: "oeuf à la coque, surmonté d'un jus mousseux de champignons et sa mouillette de pain de mie grillé et persillé."

 

 

 

 

Le jeune élève prépare la "Dodine de volaille farcie accompagnée d'une purée de pommes de terre et d'une julienne de légumes".

Dessert:" tartelette cappuccino, chocolat et café" , tandis que l'un des trois professeurs présents et vigilants "service et accueil", est attentivement écouté

Une table très intéressée par les explications données par un autre professeur.

Le restaurant se vide, 70 couverts aujourd'hui m'a dit un jeune serveur!

Le président nous donne rendez-vous à la Maison du Bâtiment et des Travaux Public le dimanche  17 janvier 2016 à 11h pour:

la conférence de M. Raffier, Médecin Général des Services de Santé des Armées,

le repas de la nouvelle année suivi d'une tombola et d'une animation musicale.

À bientôt...

 

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 9 octobre 2015, musée de Saint-Chamas.

Le public du Salon Violet (p. 1) avait décerné trois prix aux artistes exposants. Deux de ces prix furent remis aux lauréats lors de notre repas de fin d'année (p. 5). Ce vendredi 9 octobre, à l'occasion de l'exposition de Monique Bermond-Franco, Paul Franco et Jacques Lemaire au musée de Saint Chamas, notre Président Yves Poujol a remis le troisième à Monique Bermond-Franco.

De gueules au pont Favien d'or posé sur un plan d'eau d'azur mouvant de la pointe et chargées de deux poissons affrontés d'argent

 

 

 

 

La ville de Saint-Chamas, ancien bourg fortifié dominé par un aqueduc, est chère aux amopaliens 13 pour plusieurs raisons. D'abord nous y avons fait une mémorable journée de l'amitié. De plus elle recèle des trésors : le pont flavien (1er s. av. J.C.)  nous accueille à l'entrée. L'église Saint Léger, bâtie au XVIIème s., à la superbe façade, joyau du baroque provençal,  renferme le majestueux retable Sainte anne (XVIème s.). Les habitats troglodytiques édifiés à partir de 1615 sont l'une de ses curiosités. N'oublions pas la poudrerie, le lavoir du polygone...Je ne peux pas tout citer...Allez-y. Enfin et surtout c'est le fief de notre amie Evelyne Valade, conservatrice du musée Paul Lafran, dont je ne saurais dire  tout ce qu'elle apporte à sa ville. (oui je le saurais mais ce serait tellement long!!!)

 

Le musée Paul Lafran est un écrin de charme pour les expositions. Aujourd'hui:

 

Le choix ne fut pas facile : voici un envol parfumé de Monique, une fleur de Paul, Des oiseaux de Jacques (Amopalien).Mais vous pouvez aller voir l'exposition jusqu'au 31 octobre.

 

Entouré des élus dont Monsieur le Maire de saint-Chamas didier Khelfa, Yves Poujol félicite Monique et lui remet son diplôme.

 

2015/2016

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Mardi 22   septembre, nous avons notre premier Conseil Consultatif et de nombreuses activités futures y sont évoquées... Nous les découvrirons dans le bulletin d'octobre que Danièle Gentil nous prépare. De belles photos en perspective pour notre album.

C'est un album photo...Alors je ne peux résister au plaisir de commencer l'année avec celle qui me parait la plus belle de toutes celles que nous ayons publiées : le 31 août un bébé est né . C'est Valentin, le nouveau petit-fils de notre ami Jean-Marc Coves. Tous nos vœux de bonheur à ce petit bout de chou!!!

Tu peux équarquiller les yeux petit Valentin, tu en as des choses à découvrir!!!

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