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Salon Violet 2018

Au 31 bd d'Athènes le CANOPÉ accueille le Salon Violet

Le 31 bd d'Athènes est un lieu chargé de l'histoire de Marseille. Là se trouvait l'Hôtel Splendide qui  avait pris la suite d'un grand établissement de luxe, le Grand Hôtel de Russie et d'Angleterre édifié à la fin du XIXème siècle.

 

 

En 1918, le Splendide dispose de 200 chambres richement décorées, d'un restaurant très réputé, d'une salle de billard, d'un salon de lecture, d'une salle des fêtes... fumoir, jardin d'hiver, garage privé et son propre atelier de réparation automobile...

 

En 1940, le journaliste Varian Fry s'y installe, mandaté secrètement  par les  États-Unis pour permettre la fuite de personnes en danger, intellectuels, juifs,...Il réussira à en sauver entre 2000 et 4000 . En  novembre 1943 , l'hôtel est utilisé comme lieu de réunion des officiers allemands. Le 3 janvier, Il subit un attentat en même temps qu'une maison de tolérance réservée aux troupes d'occupation rue Lemaître. Ce sera alors en représailles, la rafle des 22,23, 24 janvier et la destruction des quartiers nord du Vieux-Port.

Après la guerre, le Spendide redevient un hôtel jusqu'aux années 1970, et abrite aujourd'hui le CANOPÉ.

 

Nous arrivons le 26 mars matin pour la préparation des salles et l'installation de la soixantaine d'œuvres, avec l'aide efficace des exposants, merci..

Armand Prémartin

Marie Bercy

Michèle Lainé

Armand Prémartin

Armand Prémartin

Cécile

Martel

Le buffet s'installe. Un grand merci à toutes celles qui ont apporté des "sucrés" et des "salés" délicieux. C'est par vous que le succès du Salon Violet est amplifié!!!!

À quinze heures, conférence de M. Jean Martinez.

La liaison avec la presse est assurée par Marcel Chapapria

 Serge Badeau, auteur du site amopa13.free.fr (riche en renseignements, consultez-le) m'a autorisée à utiliser son travail ci-dessous sur la conférence. Merci Serge.

"Ces événements ont lieu il y a 250 ans, sous le règne de Louis XV. Il y eut 135 morts parmi 200 victimes dont 70% de jeunes filles et de femmes.

Le Gévaudan se situe entre le Massif Central et le Languedoc. C’est un pays pauvre aux hivers interminables. On y vit de l’artisanat, des pâturages et de la culture du seigle. La forêt est très présente et la sorcellerie aussi.

Les événements commencent en 1764 et curieusement jamais au même endroit. On peut alors se poser des questions : La Bête est-elle un loup?  Aucun loup n’a jamais attaqué un être humain car il le craint instinctivement, était-elle seule?... La première fois, la Bête s’attaque à une bergère, accompagnée d’enfants, mais pas au bétail. Des battues sont organisées, mais la Bête fait une autre victime, loin du premier lieu.

Ces victimes sont toujours inhumées rapidement et les enquêtes étant bâclées, la rumeur enfle. La Bête est toujours insaisissable. Un groupe de chasseurs est créé dans chaque paroisse, pourtant la Bête attaque encore. Cette fois la peur s’installe dans tout le Gévaudan. Le comte de la Morangiès est chargé de l’organisation des battues et le porte-arquebuse du roi est envoyé sur place. Des primes sont octroyées. Des prières sont officialisées dans les églises. L’évêque de Mende évoque dans son sermon «la colère de Dieu, la malice et la corruption des enfants, le sexe qui se donne en spectacle». La Bête continue de sévir.

En 1767, cela ne peut plus durer, des hommes d’arme sont envoyés en renfort. Jean Chastel, garde-chasse, au service du comte de la Morangiès, propose au curé du village de faire fondre des médailles pieuses en plomb pour en faire des saintes balles. Au cours d’une battue et après avoir dispersé les hommes qui l’accompagnaient, il aperçoit la Bête, à quelques pas de lui, curieusement assise sur son arrière-train, comme si elle le connaissait. Il tire, la Bête s’affaisse. Plus jamais il n’y eut d’attaque dans la région.

On pense le plus souvent à des sadiques qui assouvissaient leurs fantasmes accompagnés d’un ou plusieurs canidés hybrides parfaitement dressés. Du fait de toutes ces tensions sociales, ici ou ailleurs, politiques et économiques, 22 ans après, éclatait la Révolution."

Monsieur Lassale, représentant M. le directeur des Services départementaux de l'Éducation Nationale

Monsieur Jean Martinez a  captivé l'auditoire comme d'habitude, car il nous a déjà offert de nombreuses prestations.

 

Madame Alcaniz est proviseur du lycée Marie Curie . Les représentants du département "Arts Appliqués" du lycée  sont : mesdames Grimaldi, Malolepsy, Boudet, monsieur Zbiegiel . Ils nous proposent des travaux de leurs

étudiants, dont la projection de fims d'animation. Cliquez surce bouton pour voir les cartels.           --------->

Nous commencerons la visite de l'exposition par la salle Gassendi: travaux des étudiants , arts créatifs, photos:

Gisèle Berthod

Dominique Coves et Roselyne Le Fèvre

puis la salle Milhaud, peintures et...buffet.

Maryse Arnaud

Michel Genoyer

Simone Baldi

Dominique Maes

Jean-Pierre Nonnenmacher

Pierre Corbu

Jean-Pierre Nonnenmacher

Claude Camark

Ce reportage offre un aperçu du haut niveau de cette manifestation et vous donnera , je l'espère,  l'envie de venir visiter la prochaine exposition.

Encore un très grand merci aux artistes: Les étudiants du lycée Marie Curie et leurs professeurs, Maryse Arnaud, Simone Baldi, Marie Bercy, Gisèle Berthod, Claude Camark, Georges Cambiaggi,  Blaisine Cartellier, Pierre Corbu, Dominique Coves, Michel Genoyer, Liliane Gillant, Brigitte Jorda-Juan, Michèle Lainé, Roselyne Le Févre, Dominique Maes, Cécile Martel, Christine Modock, Jean-Pierre Nonnenmacher, Armand Prémartin,  Claudie et Jean Roussel Estienne, Simone Verpilleux.

On décroche..

Dépouillement des bulletins de vote:

Le public souverain a voté:

Peinture

1er prix:                       Simone Baldi , Sous-bois

2ème prix ex æquo:   Claude Camark, Sérénité.

                                     Pierre Corbu, Volum.

                                     Michèle Lainé, Homme bleu.

 

Arts créatifs:              Georges Cambiaggi, Scuptures sur couteaux "Opinel".

 

Photographies:          Armand Prémartin, Insolite 1.

 

 

 

 

 Le président , Yves Poujol,  conclut:

 

Pouvons nous affirmer avec le journaliste de La Provence (édition de Marseille du 29 mars 2018) "Au Salon Violet, littérature et arts se rencontrent au nom de l'excellence " ?
    Nous avons cette année et pour la première fois, convié à notre salon un partenaire d'excellence, le lycée Marie Curie à Marseille qui a présenté les travaux des étudiants du département arts appliqués.
    Quant à la conférence qui se fondait sur des œuvres littéraires et d'historiens: "l'énigme de la bète  du Gévaudan", elle nous a été présentée avec le talent que nous connaissons à  notre conférencier M. Jean Martinez, qui n'a pas ménagé le suspens jusqu'au terme de son exposé.
 Manifestation emblématique de notre section, le Salon Violet a réuni un public nombreux, attentif, intéressé et dans l'assistance nous avons pu saluer entre-autres: Mme Modock représentant l'Ordre National du Mérite, M. V. Lassalle représentant M. le directeur des Services départementaux de l'Education Nationale, M. Cristiani, maire de Mimet président de l'Union  des Maires.
Nous retenons de cette belle journée, l'ouverture sur les établissements scolaires et l'exposition d'œuvres d'étudiants‌ qui nous conduiront sur la voie de l'excellence.

Le succès de cette manifestation tient en grande partie  à l'investissement de nos amis artistes et tout particulièrement de Paul et Liliane Gillant qui assurent la préparation et la réalisation du salon.

à l'an prochain!!!

 

 

notre prochaine manifestation est la conférence de M. Lucien Montagionni, professeur émérite des universités : " Une brève histoire de climat", mardi 10 avril à 14 h au lycée Marie Curie, Marseille, métro Timone.

 

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