Association des Membres de l'Ordre des
Palmes Académiques
Album photos de l'AMOPA des Bouches-du-Rhône
ATTENTION,
POUR VOIR LA SUITE, LE TOME II DE CE SITE, L'ANNEÉ 2023, CLIQUEZ SUR LIEN CI-DESSOUS :
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amopa13.free.fr
La phrase a été inventée par l'auteur anglais Edward Bulwer-Lytton en 1839
pour sa pièce "Richelieu ou la conspiration"
Mai 2021
Mes amis, nous allons prochainement clore en beauté la page "Les Amopaliens re-confinent" avec vos excellents articles sur la célébration du bicentenaire de la mort de Napoléon 1er. J'attends deux articles promis Un grand merci à vous tous.
Où en sommes-nous de cette pandémie? Quand nous retrouverons nous enfin? Je ne le sais pas à l'heure où j'écris. J'espère bientôt pouvoir, à nouveau, offrir des reportages sur nos diverses activités.
Cependant, aujourd'hui , me vient l'idée de cette page: "Les Amopaliens en liberté" sur laquelle, chacun d'entre nous pourra décupler l'intérêt de ce site en lui apportant, outre les reportages, " son petit grain de sel " personnel. Ainsi, il deviendra l'expression de tous.
Toujours optimiste, je parie sur votre désir de faire de notre album un exemple original et unique de ce que peut réaliser une section AMOPA, la nôtre: AMOPA 13, vivante, créatrice et imaginative. Je connais votre talent, votre culture, votre humour, je sais la diversité et l'excellence de vos éventuelles interventions....
Alors, si vous le voulez bien...opilim@free.fr ou opilim2@gmail.com.
Amopaliennement vôtre,
Liliane.
N'oubliez pas d'aller voir la "rubrique photo ouverte à tous", en bas de page, participez!!!
Août 2022
Liliane,
envoi de nos amis Viviane et Gérard Midonio
Un cadran à part indique également les phases de la Lune, et un autre affiche la date et le jour de la semaine, conçu pour tenir compte des années bissextiles. Enfin, le pendule en bas indique les secondes, une rareté à l'époque !
"C’est une œuvre exceptionnelle. Il faut savoir qu’en tout elle a demandé 36 années de travail !", appuie la conservatrice Hélène Delalex. L’ingénieur, Claude Siméon Passement a d'abord mis 12 ans à construire les tables astronomiques, puis 8 ans pour réaliser le globe planétaire et la conception de l’horloge. L'horloger Louis Dauthiau a ensuite mis 12 ans à réaliser l'objet. "La pendule est d'ailleurs dans l’encyclopédie de Diderot, signalant "une prouesse scientifique", pointe Hélène Delalex.
Nous sommes alors le 23 août 1749 et la pendule est présentée à l'Académie royale des sciences, qui lui décerne un certificat de précision extraordinaire. Le roi Louis XV est conquis. "Louis XV était un grand scientifique, il avait un cabinet optique et de physique, les plus beaux objets scientifiques, à la pointe de la somme des savoirs scientifiques. C'est ce que représente cette pendule, une somme de savoir et un chef-d’œuvre", raconte Hélène Delalex. Le roi achète donc l'objet et en fait la référence de l'heure administrative du royaume. Afin de protéger le mécanisme, les bronziers Jacques et Philippe Caffieri, père et fils, mettent 4 années supplémentaires pour réaliser le cabinet de bronze de la pendule.
Son arrivée à Versailles est un véritable événement qui a donné lieu à de multiples récits dans les gazettes de l'époque ! Elle est installée dans le Grand cabinet du Petit Appartement du roi, qui deviendra le cabinet de la pendule. "Louis XV et toute la famille royale s'installaient dans le cabinet pour voir passer la nouvelle année", raconte Hélène Delalex. Mais le mécanisme de la pendule astronomique est très sensible : la moindre vibration perturbe son fonctionnement. Elle s'est d'ailleurs arrêtée en 1756, à cause d'un tremblement de terre survenu à Lisbonne et ressenti à Versailles ! Pour cette raison, la pendule astronomique est posée sur un socle qui l'isole du sol.
Si vous voulez voir la pendule astronomique de Louis XV, il faudra patienter. Car elle est l'objet en ce moment d'une "très grande restauration, telle qu’elle n’en a pas eu depuis 1950", annonce Hélène Delalex, avant d'être exposée en octobre 2022 au château et dédiée à Louis XV.
MAGNIFIQUE BIJOU D'ORFEVRERIE.
Prouesse scientifique, la pendule astronomique de Louis XV est un objet de plus de 2 mètres de haut, unique au monde. Elle sera exposée, complètement rénovée, en octobre 2022. Elle est à Versailles depuis 1754.
C'est l'histoire d'un ingénieur, d'un horloger et de deux bronziers qui conçoivent un objet scientifique unique au monde, l'ont pensé pour fonctionner jusqu'en l'an 9999 !
Comme son nom l'indique, elle e se contente pas de donner l'heure. Elle indique également l'état du ciel avec chaque constellation du zodiaque et précise la position des planètes du système solaire autour du Soleil, depuis Mercure, jusqu'à Saturne - pas de Neptune ni d'Uranus, qui n'ont été découvertes que des années plus tard.
Juin 2022
Liliane
Mai 2022
Liliane
LA FONDATION DE MARSEILLE SELON ARISTOTE.
C'est vers l'an -600 av JC, que des Phocéens partis d'Asie Mineure arrivent sur la côte pour commercer. Cette contrée avait déjà été repérée lors de voyages précédents. Ce territoire était occupé par le peuple Sėgobriges (Celto-ligure) où régnait le roi Nann.
En cette période le roi Nann organise une cérémonie afin de trouver un mari à sa fille la princesse Gyptis. La tradition de ce peuple voulait que ce soit la princesse qui choisisse son mari en lui offrant une coupe d'eau.
Durant cette cérémonie à laquelle sont conviés des Phocéens, la princesse s'arrête devant l'un d'eux, Protis, et lui tend la coupe remplie d'eau. Le roi Nann accepte le choix de sa fille. En cadeau de mariage Gyptis et Protis héritent du petit port de commerce et des terres alentour. Ainsi naquit la citée Phocéenne.
VOUS VOYEZ BIEN QUE MARSEILLE, DÈS SA FONDATION, FUT UNE VILLE OÙ LA FEMME EXISTAIT, ELLE AVAIT SA PLACE, CE N’ÉTAIT PAS COMMUN À L’ÉPOQUE !!! DE PLUS GYPTIS CHOISIT UN ETRANGER !! NOUS SOMMES DÉJÀ UNE VILLE, D’ACCUEIL, SANS XÉNOPHIBIE MARSEILLE CONTINUE, LOIN DE CE QUE L’ON PEUT DIRE D’ELLE, D’ÊTRE UN LIEU EXCEPTIONNEL, DE TOLÉRANCE, DE SAVOIR-VIVRE ENSEMBLE, ELLE ACCEPTE ET ELLE GÈRE, SES NOMBREUX PROBLÈMES, ELLE EST LA PLUS VIEILLE, LA PLUS REBELLE, LA PLUS BELLE, ELLE SE MOQUE DES MEDIAS QUI LA DÉMOLISSENT. ELLE CRAINT DEGUN…
Avril 2022
Roselyne Le Fèvre
Depuis de longues années, peut-être depuis toujours, notre amie Roselyne écrit. Pour son plaisir, sans prétention, elle prend son très beau cahier, et à la main, à la plume, elle consigne ses réflexions, ses coups de cœur, ce qu'elle aime beaucoup ou ce qu'elle aime moins. C'est un témoignage jour après jour, avec un zeste de fantaisie, d'humour, de poésie....
J'entrebâille une lucarne sur la très discrète Roselyne.
La carte bleue…
Mot magique, sésame dictateur
Qui donne au doux rêveur
Le temps fugace d’un rêve enchanteur
L’illusion d’un certain bonheur,
Mirage des temps modernes,
Elle a su se rendre indispensable,
Imposant son dictat incontournable.
Ambassadrice de nos dépenses
Et aussi, bien souvent de nos outrances,
Elle sait se rappeler à notre pensée
Dès que la tentation vient se manifester.
Et si parfois elle se fait la belle,
C’est bien vite que surgit sa jumelle !
La Rolls du paiement ?
Certainement !
Mot magique ? Non !
Illusion d’un laissez-passer permanent
Qui ne laisse aucune place à l’étourderie
Dans un monde à la fantaisie bannie,
Taxant l’utilisateur imprudent
Des foudres du Dieu « Argent ».
Un toucher, quelques doigtés,
Et le tour est joué.
Avril 2022
Liliane: le jardin des Fadas bucoliques
Le jardin des Fadas Bucoliques a été créé en 2015 entre deux copropriétés au pied de la Calanque de Sormiou. Après 7 années de travail, le terrain de 2 500 m2 est devenu une oasis de biodiversité qui crée des liens entre voisins.
C’est l’histoire d’une ancienne friche, transformée en jardin d’Eden suite à une rencontre entre trois voisins. En mai 2015, Benoît, Eric et Pablo ne se connaissent « pas plus que ça », mais décident de raviver le terrain au sol sec et sablonneux de 8 000 m2 qui sépare leurs deux copropriétés dans le quartier de la Pointe-Rouge. Aucun d’entre eux n’a jamais fait de jardinage. Ils découvrent alors la permaculture sur Youtube et au fil des vidéos, une prise de conscience opère.
« En nous renseignant, nous avons appris que 80 % des sols agricoles français étaient biologiquement morts, explique Benoît Chauveau, l’un des fondateurs du jardin. Ça nous a réveillé. On s’est dit qu’il existait des solutions durables pour cultiver la terre, et qu’on ne pouvait pas rester les bras croisés, alors on a commencé à expérimenter ».
Les trois hommes décident de commencer à cultiver des légumes en suivant les principes de la permaculture, qui consiste à enrichir le sol par des apports d’engrais naturels en surface et a créer l’abondance, le tout avec un faible apport en eau.
Une biodiversité restaurée
Sept ans plus tard, le jardin des Fadas Bucoliques constitue un oasis de biodiversité sur 2 500 m2, au pied de la Calanque de Sormiou. Les jardiniers y cultivent des fruits et légumes sur trois parcelles différentes, mais aussi des centaines d’espèces de plantes et une cinquantaine d’arbres fruitiers : pêchers, plaqueminiers, amandiers, abricotiers, figuiers, néfliers…
Chacun fait monter ses semis à la maison avec les graines récupérées des récoltes précédentes, puis vient les repiquer en pleine terre dans le jardin. Une végétation foisonnante, à la fois maitrisée et abondante, profite des apports en compost produit sur place par Bernard, l’un des jardiniers fadas, qui récolte les « déchets » alimentaires de restaurants et commerces alentours pour en faire de l’engrais naturel.
Les insectes sont revenus avec les plantes, et avec eux, les oiseaux, ramenant la biodiversité sur cette ancienne friche. « C’est super de se dire que ça ne met pas si longtemps que ça pour restaurer un écosystème, se félicite Benoît. On se rend compte que la vie est très forte. C’est un effet que l’on n’avait pas anticipé au début ». Le jardin a même reçu la visite du « pape de la permaculture », l’activiste et écrivain britannique Rob Hopkins, en 2019.
Des débuts difficiles
En plus de restaurer l’écosystème, le jardin a aussi rétabli les relations entre voisins. Au fil du temps, il est devenu un endroit de rencontre et de partage pour les habitants des copropriétés qui l’entourent. Au-delà de ceux qui y cultivent, les voisins de tous âges s’y retrouvent et viennent s’y promener, y organisent des apéros, pique-niques, anniversaires…
Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas. Le projet n’a pas fait l’unanimité à ses débuts et s’est heurté à l’incompréhension de certains voisins. Mais en mars 2016, les trois « Fadas » obtiennent l’autorisation de la copropriété pour cultiver sur une surface de 2 500 m2. Des plus en plus de curieux se sont intéressés au jardin et et ont rejoint l’association. Aujourd’hui, ils sont une centaine d’adhérents à en faire partie, avec un « noyau dur » d’une vingtaine de jardiniers réguliers.
« Avant, les gens ne parlaient pas vraiment entre eux, témoigne Bernard Dejean, qui habite l’un des immeubles depuis 40 ans. Ceux qui ont créé ce jardin ont réussi à créer une petite communauté. Pour Benoît Chauveau, l’espace a « restauré la paix entre les deux copropriétés. Tous les matins, notre voisine Michelle, qui est aussi la doyenne des Fadas, nous bénit ! Elle nous dit que pendant des années, elle a vécu dans cet immeuble en disant à peine bonjour aux voisins qu’elle croisait. »
Permaculture, partage et transmission
« Tout ce que l’on veut, c’est faire pousser des légumes de qualité, sans intrants dans la terre ni pesticides, pour se nourrir sainement, explique Benoît Chauveau. Le jardin n’est pas un lieu où la productivité est le phare, il n’y a pas d’argent au milieu de tout cela ».
Au jardin des Fadas Bucoliques, le partage n’est pas qu’une idée, c’est une logique au cœur du fonctionnement du jardin. Ici, on ne pèse jamais les récoltes avec une balance. « Les buttes n’appartiennent à personne, donc elles appartiennent à tout le monde, résume Bernard Dejean. Chacun prend ce dont il a besoin ».
« Ça nous arrive de ne pas être d’accord entre nous, mais c’est normal, sinon on n’avancerait pas, continue le jardinier. Ce n’est pas un conflit mais une confrontation d’idées. En me formant à la permaculture, j’ai plus appris une façon de penser que de cultiver ».
« On aimerait que chacun se dise, moi aussi je peux faire quelque chose, chacun à son niveau, conclut Benoît Chauveau. C’est peut-être utopique, mais c’est cette force du collectif qui s’autorégule sans hiérarchie, sans contrainte, et avec une vraie dynamique portée par le plaisir qui fait notre force ». Une dynamique qui se prolonge depuis sept ans maintenant, et qui ne semble pas prête de flétrir. Les Fadas Bucoliques sont donc des fadas… pas si fous que ça.
Mars 2022
Jean-Marc Coves
En triant mes photos j'ai retrouvé celles-ci que j'avais prises dans mon jardin à Marseille.
Merci Jean-Marc pour ton art de saisir les beautés de la nature.
Mars 2022
Martine Robustelli
Cher Président, chères Danièle et Liliane,
Je ne sais si cela peut vous intéresser, hier j'ai animé un Café littéraire :
Les mères qui n' aiment pas leurs enfants en littérature, Bazin, avec sa célèbre Fol coche, Vipère au poing, la mort du Petit cheval, le cri de la chouette, Le Sagouin Mauriac, Frappe toi le Cœur, Amélie Nothomb .
Voilà l'avis d'1 dame,( scientifique) qui lit mais qui veut "mieux savoir «lire, elle est venue de St Barnabé avec 2 amie "Agréable café littéraire avec Martine
* réjouissant
* donnant envie de déguster les phrases comme des friandises
Merci Martine"
Je vous envoie l'affiche des prochains. Donner envie de lire, mettre en appétit, échanger, se ressourcer..
En se rappelant les règles du café philo, chacun peut intervenir, avancer son point de vue, poser ou se poser une question qui n'aura peut être pas de réponse, tout cela dans la bienveillance, l'échange, sans craindre de jugement, de critique, tout cela pour commencer, entamer, évoquer , et pour après poursuivre une réflexion, sur un ouvrage, un thème précis.
Tarif Café littéraire , Consommation Gourmande d'Augustin tarif : 8 € Réservations et lieu voir ci dessus
Février 2022
Alain Boulley
Un peu de légèreté...
Février 2022
Evelyne valade
"Christophe Clavé, professeur de stratégie & management INSEEC SBE
"La disparition progressive des temps (subjonctif, passé simple, imparfait, formes composées du futur, participe passé…) donne lieu à une pensée au présent, limitée à l’instant, incapable de projections dans le temps.
La généralisation du tutoiement, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont autant de coups mortels portés à la subtilité de l’expression.
Supprimer le mot «mademoiselle» est non seulement renoncer à l’esthétique d’un mot, mais également promouvoir l’idée qu’entre une petite fille et une femme il n’y a rien.
Moins de mots et moins de verbes conjugués c’est moins de capacités à exprimer les émotions et moins de possibilité d’élaborer une pensée.
Des études ont montré qu’une partie de la violence dans la sphère publique et privée provient directement de l’incapacité à mettre des mots sur les émotions.
Sans mot pour construire un raisonnement, la pensée complexe chère à Edgar Morin est entravée, rendue impossible.
Plus le langage est pauvre, moins la pensée existe.
L’histoire est riche d’exemples et les écrits sont nombreux de Georges Orwell dans 1984 à Ray Bradbury dans Fahrenheit 451 qui ont relaté comment les dictatures de toutes obédiences entravaient la pensée en réduisant et tordant le nombre et le sens des mots.
Il n’y a pas de pensée critique sans pensée. Et il n’y a pas de pensée sans mots.
Comment construire une pensée hypothético-déductive sans maîtrise du conditionnel? Comment envisager l’avenir sans conjugaison au futur? Comment appréhender une temporalité, une succession d’éléments dans le temps, qu’ils soient passés ou à venir, ainsi que leur durée relative, sans une langue qui fait la différence entre ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait advenir, et ce qui sera après que ce qui pourrait advenir soit advenu? Si un cri de ralliement devait se faire entendre aujourd’hui, ce serait celui, adressé aux parents et aux enseignants: faites parler, lire et écrire vos enfants, vos élèves, vos étudiants.
Enseignez et pratiquez la langue dans ses formes les plus variées, même si elle semble compliquée, surtout si elle est compliquée. Parce que dans cet effort se trouve la liberté. Ceux qui expliquent à longueur de temps qu’il faut simplifier l’orthographe, purger la langue de ses «défauts», abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée de la complexité sont les fossoyeurs de l’esprit humain. Il n’est pas de liberté sans exigences. Il n’est pas de beauté sans la pensée de la beauté".
Février 2022
Lucile Meyer
L'amitié
Il s'appelait DÉSIRE , c'était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.
Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.
- Je veux vous récompenser, dit le noble.Vous avez sauvé la vie de mon fils!
- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
- C'est votre fils? demanda le noble.
- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux serons fiers Et le fermier accepta.
Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures école et à la grande finale, il fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier.
Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.
Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie. Qui lui sauva la vie, cette fois ?... La pénicilline. Comment s'appelait le noble? Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.
Quelqu'un a dit un jour :
" Tout ce qui s'en va, revient... "
Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent.
Aime comme si tu n'avais jamais été blessé.
Danse comme si personne ne te regardait.
Chante comme si personne ne t'écoutait.
Vis comme si le Ciel était sur la Terre.
Janvier 2022
Domy et Jean-Marc Coves
C'est un réel plaisir de vous montrer le talent et la richesse de la créativité de nos deux amis. Le titre de la page: "Les Amopaliens en liberté", prend avec eux tout son sens.
Réalisations Jean-Marc: tête de lit réalisée avec des palettes,
deux lampes , l'une à partir d'un rabot, l'autre de 4 cintres .
Les réalisations de Domy:
Cadre décoré à partir d'écorces et de champignons pris sur les arbres en Auvergne
Macramé
Différents chapelets transformés en colliers
Encadrement réalisé avec des coquillages.
Encadrement glace biseautée,(Emmaüs), réalisé avec de la corde.
Encadrement d'un miroir collé sur une assiette jetable et décorée.
Janvier 2022
Jean Martinez.
Irrésistible Fernandel...
Janvier 2022
Mise à l'honneur de notre ami albigeois Pierre Peyre.
Janvier 2022
Alain Boulley
L'art du parapluie: magnifique !!!
Cliquez, vous serez enchanté...
Décembre 2021
Pierre Peyre
FILM MAGNIFIQUE AINSI QUE LA MUSIQUE
Loin de la grisaille des villes, 9 minutes de bonheur à admirer les beautés sauvages de la terre
Décembre 2021
Alain Boulley
Octobre 2021
Éric Zunino, chef de travaux, lycées rempart et Léonard de Vinci.
En voiture Simone !
Souvent clamée sur un ton enjoué, « en voiture Simone » est une expression qui pousse à prendre la route ou à se mettre à faire une tâche sans perdre une minute. Bien que très populaire, on l’emploie sans savoir d’où vient cette expression, ni qui est vraiment la fameuse Simone.
En réalité, il s’agit de Simone Louise de Pinet de Borde des Forest, une jeune femme née en 1910, à Royan en Charente-Maritime. À l’âge de 19 ans, Simone décide de passer son permis de conduire. Si aujourd’hui cette action nous paraît anodine, il n’en était pas de même à l’époque de Simone. Peu de femmes passaient leur permis, car l’émancipation féminine n’était pas aussi développée que de nos jours.
L’histoire ne s’arrête pas là. Un an après avoir passé son permis avec succès, la jeune femme participe à des courses et des rallyes automobiles. Avec sa copilote qui n’est autre que sa mère, elles font fureur. Elles enchaînent les victoires et jouent dans la cour des grands. Jusqu’en 1957, elles débarquent sur les circuits à toute berzingue ! Durant ses années de pilote, Simone bat 24 records du monde, conduit un camion de la Croix-Rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, mais est aussi la première femme à ouvrir une auto-école. Simone est ainsi une femme pionnière, mais dont l’identité n’est pourtant pas connue du grand public ; contrairement à l’expression qui la mentionne…
Une histoire de Simone
L’expression qui mentionne la mystérieuse Simone est prononcée par ses collègues masculins lors d’un rallye. La version complète est “en voiture Simone, c’est toi qui conduis, c’est moi qui klaxonne”, qui fait référence à sa conduite sportive.
Il faudra attendre plusieurs années avant que l’expression ne devienne populaire. En 1962, des milliers de Français regardent l’émission Intervilles à la télévision, un jeu où deux villes s’affrontent dans des parcours d’obstacles avec la célèbre vachette. Guy Lux, Léon Zitrone et Simone Garnier animaient ensemble le jeu. Un jour, Guy Lux lance un « En voiture Simone » à sa collègue. L’expression est alors reprise en masse.
Même si Simone Louise de Pinet de Borde des Forest est connue comme étant l’une des premières femmes à avoir obtenu le permis – ainsi que pour avoir excellé dans le milieu automobile – elle n’est pas la première. En effet, le 15 mai 1898, la duchesse d’Uzès obtient le fameux « certificat de capacité », ancêtre du permis de conduire.
Alors ? On démarre sur les chapeaux de roues ?
Octobre 2021
Fête de la chèvre du Rove
La ville du Rove est blasonnée:
"D'or à quatre pals de gueules; à dextre une branche de chêne englandée de sable; à senestre un bouc naissant d'argent; chargé des mots VILLE DU ROVE de sable"
« Rouve », est le nom provençal du chêne méditerranéen (rouvre), qui figure dans le blason de la commune.
On dit que le village est né en 1835, au moment où il est devenu une commune indépendante.
En vérité, il est beaucoup, beaucoup plus vieux que cela. Il remonte à la plus haute Antiquité. Des grottes, des endroits secs sous des rochers en surplomb servaient ici d'abris aux hominiens à l'époque du Paléolithique, puis du Néolithique (de 12.000 à 5.000 avant J. C. !).
Sans remonter si loin, il faut se rappeler que le plus vieux rempart connu à ce jour en Provence se trouve sur ces collines. Il date du début de l'Age du Bronze. C'est le seul habitat fortifié, dans le Midi de la France, où des structures de pierre sont présentes au Bronze ancien. Le Camp de Laure, protégé au titre des Monuments Historiques, a une très grande valeur, car il signifie que les premiers Rovenains vivaient ici, il y a 3 500 ans.
La chèvre du Rove est originaire de ce petit village proche de Marseille. Selon l’histoire ou la légende locale, elle descendrait de chèvres venues de Mésopotamie, d’Anatolie et de Grèce, importées par des Phéniciens dont le bateau aurait coulé le long du littoral rovenain. Les animaux qu’il transportait auraient ensuite rejoint la côte à la nage avant d’être adoptés par les bergers locaux. Une variante suggère que les Phéniciens auraient amené cette chèvre au port de Marseille durant leur commerce avec la ville, et que celle-ci aurait ensuite gagné le Rove dont les bergers en auraient acquis quelques spécimens. On trouve aujourd’hui des élevages dans le massif de la Nerthe.
La chèvre du Rove se caractérise avant tout par ses longues cornes qui lui donnent une certaine élégance. Elles sont torsadées et se développent en s’écartant en forme de lyre. Elles peuvent devenir très longues, celles de certains boucs atteignent 1,2 m d’envergure. La robe, à pelage court et doux, peut prendre des colorations très variées : elle est souvent rouge ou noire, gris cendré (dits "blaù"), rouge moucheté de blanc (dits "cardalines"), rouge mêlé de gris (dits "sardines"), noir avec des marques feu sous les yeux, sur les oreilles, le museau et l’extrémité des pattes (dits "boucabelles") ou encore noir devant et rouge derrière (dits "Tchaîsses").
Traditionnellement, quelques-unes de ces chèvres étaient intégrées dans les troupeaux de moutons transhumants vers les estives alpines l’été. Elles avaient alors divers rôles, et notamment celui d’assurer une source de lait frais et de viande de chevreaux aux bergers, qui vivaient loin de chez eux durant une longue période. Les chèvres menaient également le troupeau, et pouvaient allaiter les agneaux orphelins, ou issus de portées doubles ou triples
La brousse du Rove a décroché son A.O.C en mars 2018. Il s’agit là d’une reconnaissance et d’une protection à l’échelle nationale pour un produit qui détient l’une des plus petites zones d’appellation pour un fromage AOC. Mais depuis plusieurs années plusieurs troupeaux de chèvres sauvages errent dans les collines aux portes nord de Marseille. Une association se bat seule pour éviter leur prolifération.
J'espère que la lecture de ce site ne vous fera pas coucher "à l'heure des brousses"
Cette expression fait référence au long trajet à pied qu'effectuaient autrefois les vendeurs de Brousses pour vendre leur fromages. Ils descendaient les collines de l'Estaque pour arriver en ville et les remontaient chaque soir pour rentrer chez eux.
Octobre 2021
Ceux d'entre nous qui ont participé à notre voyage dans le Tarn, en septembre, ont admiré la chapelle Carla revisitée par Casimir Ferrer. Né à Trébas, dans le Tarn le 14 février 1946, il débute dans l'exposition de sa peinture et sa sculpture au début des années 1970. Il est découvert aux États-Unis et au Canada dans les années 1980. Depuis, son succès ne s'est pas démenti et il a travaillé pour de nombreuses commandes publiques.
Casimir Ferrer est un expérimentateur de couleurs en mouvements ascendants. Empreintes d'une grande énergie, les peintures figuratives flirtent avec l'abstrait.
Les sculptures sont de même inspiration du mouvement vertical.
Pour partager avec tous, voici un aperçu de son talent:
Jean Martinez
Peinture encore, Jean Martinez est séduit.
Septembre 2021
Jean Martinez
Un peu d'humour: holdup ...
Septembre 2021
Divertissement, culture et curiosités.
Pourquoi François1er changea t-il la mode masculine après une bataille de boules de neige ?
Avant l’Épiphanie de l’année 1521, la mode masculine était claire : menton rasé de près et cheveux longs, idéalement sous les oreilles avec de jolies boucles souples.
Puis subitement, tout change… les hommes portent cheveux courts et barbe fournie.
Mais pourquoi donc ?
L’Epiphanie est par définition la fête des Rois et il était d’usage d’élire un roi de la fève. En cette année 1521 cette dignité échue au Comte de Saint-Pol et, comme il était de tradition, le « vrai » Roi lui déclara la Guerre.
François-1er s’en vint donc assaillir l’Hôtel de Saint Pol avec ses troupes à grand coup de boules de neige, d’œufs et de pommes.
Tout ce petit monde s’ébrouait puérilement et les boules de neige s’échangeaient gaiement jusqu’à ce que le Comte de Montgomery – équipe Saint Pol, les assiégés, vous me suivez ? – ne perde quelque peu le sens commun et ne lance une buche enflammée par la fenêtre !
Buche qui, évidemment, vint s’écraser… sur la tête de François-1er qui fut sévèrement brulé sur une bonne partie du visage et du crâne.
Pour panser les brûlures, les médecins n’eurent d’autre choix que de couper ras les longues boucles du Roi.
Mais le mal était fait, le roi allait avoir des cicatrices.
Craignant d’avoir l’air d’un moine avec sa tête rasée et son menton glabre, François-1er décida de se coiffer d’un chapeau et de se laisser pousser les poils au menton, afin de camoufler ses bobos.
En quelques semaines à peine, tous les courtisans, l’imitèrent et on ne vit plus que crânes rasés et mentons barbus à la cour.
Enfin, comme c’est souvent le cas avec l’Histoire, les anecdotes et les coïncidences ne s’arrêtent pas là…
Le fils du comte de Montgomery (celui qui lança la buche) jouta en un jour en tournoi contre Henri II (fils de François-1er) et le blessa mortellement !
Il est quand même bien singulier qu’un père et son fils, pourtant fidèles et honorables sujets de leurs Majestés, soient ainsi maudits et poursuivis par la fatalité puisqu’en fin de compte l’un blessa et l’autre tua son Roi…
Septembre 2021
Jean Martinez
Septembre 2021
Nous avons célébré, dans la page précédente, le bicentenaire de la mort de Napoléon 1er. Complétons ici avec quelques mots sur un symbole qu'il s'était attribué: l'aigle.
Le nom français aigle vient du latin aquila, peut-être par l'intermédiaire de l'ancien provençal aigla (ce qui expliquerait le g français). Le nom latin – repris à l'époque moderne pour désigner le genre Aquila – se retrouve dans d'autres langues latines comme l'espagnol águila. Le nom français est devenu eagle en anglais
L'usage a semblé hésiter en ce qui concerne le genre du mot « aigle », sans doute en raison de son genre étymologique (le mot est féminin tant en latin qu'en provençal). Mais alors qu'il est encore très souvent féminin au XVIe siècle, le Dictionnaire de l'Académie française le déclare en 1694 de genre masculin lorsqu'il désigne l'oiseau, peut-être par analogie avec d'autres noms d'oiseaux de proie (faucon, épervier...)
Dans l'usage français actuel, le nom commun aigle est masculin quand il désigne l'oiseau en général ou quand il est employé au sens figuré pour désigner un homme de génie. Il est féminin quand il désigne la femelle de l'oiseau ou qu'il est employé en héraldique ou comme synonyme d'étendard.
Exemple : les aigles impériales
L'aigle est le symbole de nombreux organismes et nations. Il représente les idées de beauté, de force et de prestige. Les Romains l'utilisaient comme emblème pour leurs armées. Sur certaines pièces de monnaie (l'euro) est affichée le symbole d'une aigle qui est entourée d'étoiles. Ce symbole est l'emblème de l'Allemagne.
L'aigle, capable de s'élever au-dessus des nuages et de fixer le soleil, est universellement considéré comme un symbole à la fois céleste et solaire, les deux aspects pouvant d'ailleurs se confondre.
Le symbole de l'aigle comporte aussi un aspect maléfique. L'aigle est le rapace cruel, le ravisseur. Il est aussi parfois symbole d'orgueil et d'oppression (ceci est lié au pouvoir impérial). C'est la perversion de son pouvoir.
L'aigle glapit, glatit ou trompette (tandis que le faucon huit, et que la chouette chuinte)
Expressions courantes
"Crier comme un aigle" : crier d'une voix aiguë et perçante.
"Avoir des yeux d'aigle" : avoir le regard perçant.
"Avoir un œil d'aigle" : avoir une grande pénétration, tout remarquer.
"Nid d'aigle" : construction difficilement accessible dans la montagne.
"Ce n'est pas un aigle" : se dit familièrement d'une personne à l'intelligence médiocre.
"comme un aigle fond sur sa proie" : assaillir impétueusement, avec soudaineté.
Napoléon François Joseph Charles Bonaparte (1811-1832), "l'aiglon"est le fils et l'héritier de Napoléon Ier, empereur des Français, et de sa seconde épouse, Marie-Louise d'Autriche. En 1815, à la fin des Cent-Jours, il est proclamé successeur par son père, lors de la seconde abdication de ce dernier, sous le nom de Napoléon II.
Mais l'Assemblée ne proclamera pas l'héritier impérial empereur, alors âgé de 4 ans. Le « règne » de Napoléon II s'achève au bout de... deux semaines lorsque Louis XVIII, soutenu par les armées coalisées, entre dans Paris.
L'ex-Napoléon II passe le reste de sa vie en Autriche : jusqu'à sa mort à l'âge de 21 ans.
Son surnom "l'Aiglon" lui a été attribué à titre posthume. Il a été rendu célèbre par la pièce de théâtre d'Edmond Rostand L'Aiglon, le rôle-titre étant interprété en 1900 par la tragédienne Sarah Bernhardt.
Août 2021
J'ai découvert cet été l'œuvre immense de Jean d’Aillon, l’une des figures françaises majeures du roman historique. Lauréat du Grand prix littéraire de Provence pour l’ensemble de son œuvre, il est l’auteur de plusieurs séries à succès, dont celle de Guilhem d’Ussel. Il ravit mon goût pour l'histoire, l'aventure, les enquêtes policières, Marseille, Aix, la Provence.
C' est dans la série de Louis de Fronsac, que je me suis régalée de cette description du port de Marseille à l'époque de Louis XIV:
"...Et puis, brusquement, ce fut l’émerveillement, le sublime et la splendeur : le port de Marseille s’étendait devant eux.
Le port, dont l’eau irradiait d’une magnifique couleur turquoise, dégorgeait de navires de toutes sortes : des felouques, des tartanes, des polacres, des barques à voile latine, de gros navires marchands à trois mâts aux vergues brassées et même un navire de guerre. Plusieurs se trouvaient bord à bord, tant ils étaient nombreux, et les marins passaient d’un pont à un autre pour atteindre le plus éloigné.
Vers la droite, face un bâtiment de guerre à deux rangs de canons, se serraient une trentaine de fières galères aux couleurs brillantes, couvertes de dorures et de sculptures, et dont les guidons et les drapeaux claquaient au vent.
Et partout... un grouillement de pinasses, de chaloupes, de cotres, de yoles, de canots ou de barques de pêcheurs louvoyait pour se frayer un passage.
Si la mer pullulait ainsi de bateaux, l’animation du quai était encore plus prodigieuse. Toutes les races et toutes les contrées du monde paraissaient s’être donné rendez-vous là, dans une confusion et un mélange merveilleux et incompréhensible. On apercevait des officiers et des marins, des pécheurs et des marchands à la sauvette, des commis et de riches bourgeois, des Turcs, des Grecs, des Italiens, des Espagnols, des forçats, des gentilshommes et des garces
Toute cette foule se bousculait, s’agitait, s’activait, au milieu d’un étalement et d’un empilement d’objets hétéroclites et invraisemblables : on y voyait des caisses de toutes tailles et de toutes sortes, des ballots plus ou moins bien ficelés, des cages emplies de poules, de pigeons, parfois de porcs ou de brebis, des rouleaux de cordages, des poulies, des coffres, des boulets, des tonneaux et même des canons.
Une myriade de charrettes et de chariots d’approvisionnement tentaient de se frayer un passage au milieu des troupeaux de bœufs, de moutons et de chèvres bêlantes. Les conducteurs vociféraient et faisaient claquer leur fouet, les piétons les insultaient de la plus ignoble des façons et les animaux beuglaient et mugissaient placidement : un vacarme assourdissant de vociférations, de cris, de hurlements, de coups de gueules braillés dans des langues et des jargons barbaresques ou orientaux, de grincements et de martèlement..."
juillet 2021
Jeux olympiques d'été : les athlètes du département qui se sont illustrés !
Dans des conditions particulières et inédites liées à la crise sanitaire mondiale, les Jeux Olympiques d'été de Tokyo 2020 ont débuté le vendredi 23 juillet 2021. Ils se poursuivront jusqu'au dimanche 8 août 2021.
Depuis le début de l'olympisme moderne, plus de 1 000 athlètes français ont décroché une médaille olympique. Lors de la dernière édition, en 2016 à Rio, les Français ont remporté 42 médailles - un record depuis l'après-guerre.
Les Bouches-du-Rhône ne comptent pas moins de 24 champions nés dans le département, dont 15 nés à Marseille, pour 9 médailles d'or, 11 d'argent et 16 de bronze.
Paris 1900 Louis DUTFOY, né le 12 janvier 1860 à Marseille. Tir : 50 m pistolet d'ordonnance par équipes hommes, médaille d'argent.
Londres 1908, Jean BOUIN, né le 21 décembre 1888 à Marseille. Outre sa médaille d'argent aux Jeux olympiques d'été de 1912 sur 5 000 mètres, il a gagné trois fois de suite le Cross des nations, considéré alors comme le championnat du monde de la discipline. Il a également été le détenteur de sept records du monde sur différentes distances et durées. De nombreuses enceintes sportives portent son nom en France. D'abord inhumé au château de Bouconville-sur-Madt, ses cendres sont rapatriées à Marseille en 1922, et reposent depuis au cimetière Saint-Pierre., Athlétisme : 5 miles-8 047 m hommes, médaille de bronze
Stockholm 1912, Jean BOUIN, Athlétisme : 5 000 m hommes, médaille d'argent
Paris 1924Julie P. VLASTO, née le 8 avril 1903 à Marseille. Tennis : Simple femmes, médaille d'argent
Londres 1948, Fernand DECANALI, né le 8 juillet 1925 à Marseille. Cyclisme sur piste : Poursuite par équipes-4 000 m hommes, médaille d'or, Charles KOUYOS, né le 10 février 1928 à Marseille. Lutte : 52-57 kg (poids coq) hommes (libre), médaille de bronze.
Helsinki 1952, Jacques LEFEVRE, né le 1er février 1928 à Marseille Escrime : Sabre par équipes hommes, médaille de bronze, Jean BOITEUX, né le 20 juin 1933 à Marseille, natation : 400 m nage libre hommes, médaille d'or, natation : Relais-4x200 m nage libre hommes, médaille de bronze.
Tokyo 1964 Jean-Claude MAGNAN, né le 4 juin 1941 à Aubagne. Membre de l'équipe de France de fleuret, il fut à plusieurs reprises médaillé lors des Jeux olympiques et des Championnats du monde. Escrime : Fleuret individuel hommes, médaille d'argent, Escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille de bronze, escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille d'or, Escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille de bronze.
Mexico 1968, Jean-Claude MAGNAN, né le 4 juin 1941 à Aubagne. Membre de l'équipe de France de fleuret, il fut à plusieurs reprises médaillé lors des Jeux olympiques et des Championnats du monde. Escrime : Fleuret individuel hommes, médaille d'argent, Escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille de bronze, Escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille d'or, Escrime : Fleuret par équipes hommes, médaille de bronze.
Munich 1972, Jean-Claude MAGNAN, né le 4 juin 1941 à Aubagne.
Montréal 1976, Véronique TRINQUET, née le 15 juin 1956 à Marseille. Elle est la sœur de Pascale Trinquet, elle aussi escrimeuse. Escrime : Fleuret par équipes femmes, Médaille d'argent.
Moscou 1980 Pascale TRINQUET-HACHIN, née le 11 août 1958 à Marseille. Membre de l'équipe de France de fleuret, elle est la première Française championne olympique à titre individuel dans cette arme. Escrime : Fleuret individuel femmes, médaille d'or, Escrime : Fleuret par équipes femmes médaille d'or. Bernard TCHOULLOUYAN, né le 12 avril 1953 à Marseille. Outre la médaille de bronze à Moscou, il remporte deux médailles mondiales, dont le titre des mondiaux 1981 à Maastricht en moins de 86 kg, poids moyens, et cinq médailles aux championnats d'Europe, une d'argent et quatre de bronze. Judo : 71-78 kg (poids mi moyen) hommes, médaille de bronze.
Los Angeles 1984, Pascale TRINQUET-HACHIN, née le 11 août 1958 à Marseille. Jean-Michel HENRY, né le 14 décembre 1963 à Marseille. Membre de l'équipe de France d'épée. Escrime : Épée par équipes hommes, médaille d'argent. Daniel XUEREB, né le 22 juin 1959 à Gardanne. Il découvre le foot à 10 ans dans sa ville natale mais c'est à l'Olympique Lyonnais qu'il fait son baptême du feu chez les pros. Des 498 matches de sa carrière, seules 8 sélections ont concerné l'équipe de France, et 11 l'équipe olympique. Équipe olympique avec laquelle il remporte l'or aux JO de Los Angeles (il est élu meilleur buteur de la compétition). Deux ans plus tard, il sera sélectionné dans l'équipe de France qui terminera 3e de la Coupe du monde 1986. Il jouera un an à l'Olympique de Marseille (1991-1992). Football : Football hommes, médaille d'or.
Séoul 1988, Jean-Michel HENRY, Né le 14 décembre 1963 à Marseille. Membre de l'équipe de France d'épée., Escrime : Épée par équipes hommes, médaille d'or
Barcelone 1992, Jean-Michel HENRY, né le 14 décembre 1963 à Marseille. Membre de l'équipe de France d'épée. Escrime : Épée individuel hommes, médaille de bronze, Éric QUINTIN, né le 22 janvier 1967 à Aix-en-Provence. Joueur international de handball évoluant au poste d'ailier gauche. Handball : Handball hommes, médaille de bronze. Franck ESPOSITO, né le 13 avril 1971 à Salon-de-Provence. Natation : 200 m papillon hommes, médaille de bronze
Atlanta 1996, Jean-Michel HENRY, né le 14 décembre 1963 à Marseille. Membre de l'équipe de France d'épée. Escrime : Épée par équipes hommes, médaille de bronze. Myriam FOX-JERUSALMI, née le 24 octobre 1961 à Marseille. Canoë : slalom K-1 (kayak monoplace) femmes
médaille de bronze
Sydney 2000, Laurent FOIREST, né le 18 septembre 1973 à Marseille. Il évolue au poste d'ailier. Basket-ball : Basket-ball hommes, médaille d'argent. Eric POUJADE, né le 8 août 1972 à Aix-en-Provence. Gymnastique artistique : Cheval d'arçons hommes, médaille d'argent
Virginie DEDIEU, née le 25 février 1979 à Aix-en-Provence. Natation synchronisée : En duo femmes, médaille de bronze
Pékin 2008, Alain BERNARD, né le 1er mai 1983 à Aubagne. Natation : 100 m nage libre hommes, médaille d'or. Natation : 50 m nage libre hommes, médaille de bronze, Natation : Relais-4x100 m nage libre hommes, médaille d'argent. Anthony TERRAS, né le 21 juin 1985 à Marseille. Tir : Skeet (125 cibles) hommes, médaille de bronze
Londres 2012, Alain BERNARD, né le 1er mai 1983 à Aubagne. Natation : Relais-4x100 m nage libre hommes, médaille d'or
Rio 2016, Clément MIGNON, né le 21 janvier 1993 à Aix-en-Provence. Natation : Relais-4x100 m nage libre hommes, médaille d'argent
William MEYNARD, né le 11 juillet 1987 à Marseille. Natation : Relais-4x100 m nage libre hommes, médaille d'argent
Jean Bouin terminant derrière Hannes Kolehmainen aux Jeux olympiques de 1912 à Stockholm
22 juillet 2021
Jean Martinez
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9 juillet 2021
Liliane
Marseille, toujours surprenante...
Un bateau-rocher au large de Marseille intrigue touristes et locaux. L'avez-vous vu?
« L'Invisible » est un rocher flottant totalement artificiel de 4,30 mètres. Un trompe-l’œil plus vrai que nature imaginé par Julien Berthier. Sa création mobile motorisée surfe sur la Méditerranée aux portes des Calanques. Sculptée à la main, elle est présentée dans le cadre du Provence Art Contemporain,
1er juillet 2021
Jean Martinez
25 juin 2021
Marie Bercy
Les Débuts d'un Groupe de Marcheurs.
Nous étions trois randonneurs motivés, décidés à passer une bonne journée de marche et de découvertes. Notre ami Daniel Rolland nous a rejoints, Monsieur Poujol et moi à 10 Heures à Luminy le vendredi 11 juin. Le temps ensoleillé, une météo favorable nous ont accompagnés sur la montée vers la crête lumineuse, sans difficulté.
Depuis le départ du parking et jusqu'au début de l'après midi, nous n'avons rencontré que quelques randonneurs. Parmi eux, un anglais nous a salués et assuré que les crèches étaient toujours en place ! (il nous avait entendu en parler au moment d'un arrêt devant un des nombreux paysages admirables).
Effectivement, un peu plus loin sur ce sentier que j'ai déjà décrit en détail, nous avons retrouvé « le rocher aux crèches ».Nous nous sommes arrêtés un moment. Nous nous rappelions que les petits sujets s'étaient, en partie, envolés. Daniel découvrait la particularité de ce site. Il ne pouvait pas se rendre compte du changement qui s'était produit. Monsieur Poujol et moi avons constaté que non seulement les crèches n'avaient pas déserté les lieux mais, au contraire, tous les sujets avaient été recollés et la distribution des mini santons avait reçu une meilleure disposition.
Autre surprise, une nouvelle crèche est apparue, cette fois dans une faille verticale du rocher qui, manifestement avait été préparée pour recevoir les sujets étagés. J'ai préféré la première exposition plus naturelle.
Notre parcours s'est poursuivi avec la vue sur les îles, côté sud et celles des collines côté nord. Au moment du pique-nique, nous avons trouvé l'endroit idéal pour faire une halte : nous avions devant nous quelques rochers invitant à prendre place sous l'ombrage d'un pin. L'île Jarre se détachait enfin d'une masse rocheuse qui la cachait. Toujours en hauteur sur le sentier, nous étions au dessus de Morgiou et en face d'une crête parallèle sur le massif du cap du même nom. Celui-ci s'avance plus loin sur la mer, marquant la situation géographique de la grotte Gosquer
Nous bénéficiions d'un vent léger nous gratifiant de l'odeur des pins et des buissons de thym et de romarin.
Après quelques virages en descente, nous avons décidé de poursuivre sur le col de Sugiton et d'arriver au promontoire aménagé. Là, à nous la vue exceptionnelle sur le défilé des calanques, le cap Canaille et plus loin, dans un voile de brume, le cap Sicié !. Plus proche de nous, la Candèle et son Candélon toujours en « vigie » ornant le mont Puget sur notre gauche sembleraient accessibles ..mais pas pour nous !.
Sous nos pieds, nous avons pu admirer deux calanques dans le détail : Sugiton et son « Torpilleur »(signalé par Daniel) , Morgiou avec son port, ses barques et ses cabanons qui s'étirent en longueur dans le fond du vallon : des souvenirs sportifs pour notre ami.
Le retour s'est déroulé sur un sentier ombragé sur le versant nord du massif parcouru sur la crête le matin. Loin des promeneurs qui s'accumulaient maintenant au col que nous venions de quitter, nous nous sommes dirigés vers le parking par une traverse déserte, bordée de pins.
Ce vendredi là, nous avons eu conscience tous les trois d'avoir eu le bonheur de goûter une magnifique journée.
J'aurais aimé partager ces moments avec un plus grand nombre de collèges et amis mais les risques de la météo et des interdictions d'accès au massif possibles d'un jour à l'autre, ont motivé la décision rapide de cette excursion.
A bientôt ,je l'espère, sur d'autres chemins dont notre région et son merveilleux littoral ne manque pas. Bien amicalement.
Marie
Notre mini crèche retrouvée
Les débuts de la randonnée
Une nouvelle mini crèche à la verticale
Et voici la belle aquarelle de Marie
3 juin 2021
Liliane
Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.
Après la légendaire Sardine qui a bloqué le Vieux-Port en 1780, en voici une autre : dans le 7e arrondissement au pied du Boulevard Tellene. La fameuse Sardine imaginée par l'artiste Sardo Marsiho (Sardine de Marseille en provençal) a pris place en version XXL sur une esplanade sous forme de fresque. Celle-ci mesure 32 mètres de long, 14 de large et colorée : bleu, blanc et rouge. Il a fallu 5 jours de travail et 60 litres de peinture. Et c'est depuis Notre-Dame de la Garde qu'elle s'admire le plus ou sans doute aussi en haut de l'immeuble au pied duquel elle a été réalisée.
30 mai 2021
Liliane
Pour célébrer la fête des mères, voici la photo poétique de Thomas Pesquet, un cliché de l’oasis de Fayoum en Égypte, dont la verdure dessine la forme d’un cœur.
Liliane
19 mai 2021
À l’heure où la campagne de vaccination contre le Covid-19 s'accélère en France, retour sur trois siècles d’immunisation active.
Louis Pasteur n’était pas vraiment le père de la vaccination Certes, Louis Pasteur (1822-1895), le célèbre scientifique français chimiste, physicien de formation et pionnier de la microbiologie, reste dans l’imaginaire collectif, le père de la vaccination avec la mise au point d’un vaccin contre la rage. Mais il faut remonter en 1796 pour trouver trace du tout premier vaccin de l’histoire. C’est à Edward Jenner, modeste médecin de campagne anglais que l’on doit cette découverte révolutionnaire. Il remarque que les fermières d’un village ne contractent pas la variole, pourtant très répandue à l’époque mais sont toutes atteintes de la « vaccine », une maladie transmise par les vaches proche du virus de la variole, bénigne pour l’homme. Il inocule alors à un jeune garçon du village voisin un échantillon de la
. La « variolisation » fait ses preuves : le garçon est immunisé. Edward Jenner sera surnommé le père de l’immunologie. Son vaccin aura sauvé des millions de vie mais il faudra attendre 1980 pour voir la variole s’éteindre définitivement.
Pasteur et la rage
Moins d'un siècle plus tard, Louis Pasteur va reprendre les travaux initiés par Edward Jenner.
En 1879, à la faveur d’une expérimentation sur des poules infectées par le choléra, le chercheur français découvre qu’en atténuant la virulence du virus injecté, il devient moins dangereux, mais surtout il immunise le sujet receveur.
En 1885, il met au point un vaccin contre la rage, maladie alors mortelle dans 100 % des cas dès les premiers symptômes, à partir d'une souche atténuée du virus.
Le 4 juillet 1885, en Alsace, la mésaventure de Joseph Meister, 9 ans, va changer le cours de l’histoire de la vaccination. Alors qu’il se rend à l’école, le jeune garçon est attaqué par un chien enragé qui le mord à 14 reprises. Condamnée à voir mourir son fils, la mère de Joseph, qui a entendu parler des recherches de Louis Pasteur, se rend à Paris pour demander au scientifique de tester le vaccin sur son enfant. La première injection est réalisée avec succès sur Joseph Meister. Le désespoir et la persévérance de cette mère ont permis la découverte du vaccin contre la rage.
Fort de cette découverte, Louis Pasteur devient le spécialiste de « la vaccination », dénomination choisie en hommage aux travaux de Jenner.
En 1888, l'Institut Pasteur a été construit grâce aux fonds collectés par la souscription nationale lancée le 1er mars 1886 par l'Académie des sciences pour la « création d'un établissement pour le traitement de la rage après morsure ».
En 1918, Joseph Meister devient le « Gardien » symbolique de l’Institut Pasteur.
En 1902, le vaccin contre la variole devient obligatoire en France
La variole, appellée aussi la petite vérole, aura été, avec la peste et le choléra, l’une des maladies les plus meurtrières de l’histoire. Elle fera des ravages dans la capitale, notamment entre 1869 et 1870, tuant en quelques mois plus de 4 200 Parisiens.
En 1902, grâce aux travaux de l’Institut Pasteur, le Gouvernement français rend le vaccin contre la variole obligatoire. Une première en France car les Britanniques l’avaient rendu obligatoire en 1853 grâce aux travaux du docteur Edward Jenner sur le virus de la vaccine (1796).
Malgré ces avancées, il faudra attendre 1980 pour que l’OMS déclare officiellement le virus de la variole éradiqué de la surface du globe ayant fait, selon les estimations, quelque 300 millions de victimes au XXe siècle.
Ailleurs dans le monde, l’idée d’exposer un organisme à une version atténuée d’un virus pour lui apprendre à y résister avait déjà fait son chemin. Début du XVIIIe siècle, Lady Mary Wortley Montagu vit à Constantinople. Femme de lettres, turcophone, elle raconte – dans ses "Lettres turques" – le quotidien de l’Empire ottoman, et notamment comment les enfants sont protégés de la variole par inoculation, dès leur plus jeune âge, d’une forme bégnine de la variole les immunisant ainsi à l’âge adulte. L'écrivaine écrit alors en 1717 une phrase qui a pu surprendre au moment où la maladie faisait rage : "La variole, ce n'est rien."
En 2017, la journaliste Lise Barnéoud propose – dans son livre "Immunisés ?" – un nouveau regard sur les vaccins (Ed. Premier Parallèle) de remonter à 1695 pour trouver les premières traces de cette variolisation, en Chine, où les enfants bien portants étaient déjà vêtus d’habits portés par des malades de la variole.
Le BCG de Calmette et Guérin
Développé à partir du début des années 1900, les docteurs Albert Calmette (1863- 1933), bactériologiste français, et Camille Guérin (1872-1961), vétérinaire français, mettent au point le vaccin Bilié, préventif contre la tuberculose. Connu sous le nom de BCG, il est alors destiné aux bovins particulièrement exposés à cette maladie très contagieuse.
Le 18 juillet 1921, il est inoculé pour la toute première fois à l’humain à l’hôpital de la Charité, à Paris. C’est un nouveau-né, dont la mère, morte en couche, et la grand-mère ont contracté la maladie, qui recevra la première injection.
Entre 1922 et 1926, sur 317 nouveau-nés vaccinés à la Charité, au cours des 10 premiers jours de leur vie, un seul succombera à la tuberculose.
La diphtérie et le tétanos font avancer la médecine
En 1888, les Français Émile Roux et Alexandre Yersin montrent que la bactérie, responsable de la diphtérie, sécrète une toxine responsable des symptômes de la maladie. Deux ans plus tard, un médecin danois montre qu’il en est de même pour la bactérie responsable du tétanos. Les expériences sur des animaux cobayes montrent que l’injection de toxine diphtérique ou tétanique partiellement inactivée les protège contre une inoculation du bacille. De plus, leur sang contient des anticorps.
En 1894, des essais cliniques entrepris par Behring et Roux montrent que le taux de survie des enfants atteints de diphtérie et traités par injection de sérum d’animaux immunisés est de 75%. Des améliorations apportées au traitement ont permis d’atteindre 90% de survie.
Et aussi…
Dans les années 1930, l’américain Jonas Salk met au point le premier vaccin contre la grippe grâce à des virus atténués cultivés sur un liquide purifié issu d’œuf de poule. Dans les années 1950-1960 se développent également les vaccins à plusieurs valences, notamment le vaccin trivalent diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et le vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
En 2006 est mis sur le marché des États-Unis et de l’Europe un vaccin contre les infections à Papillomavirus humains (HPV), un virus responsable de la survenue de cancers du col de l’utérus.
En janvier 2021, à travers le monde, on dénombre 1,9 million de personnes décédées à cause du coronavirus (COVID-19), dont plus de 70 000 morts en France (chiffres au 18 janvier 2021), selon les bilans quotidiens de Santé publique France et du ministère de la Santé. La vaccination des Français a démarré le 27 décembre 2020. Elle reste l’un des moyens efficaces pour lutter contre les ravages de ce nouveau fléau sanitaire. En attendant : portons le masque, lavons-nous les mains et respectons la distance d’un mètre avec chaque personne.
17 mai 2021
Lucile Meyer
Photos de l'astronaute Thomas Pesquet
À nous qui, récemment encore, ne pouvions pas dépasser les 10 km autour de notre domicile, Lucile offre le luxe d'un voyage autour du monde.
16 mai 2021
Jean Martinez
5ème Symphonie de Beethoven pour Percussions corporelles Interprétée par le Chœur des Colibris du Collège Saint Michel Garicoïts de Cambo (Pays Basque). Ils ne pouvaient chanter à cause du masque, professeur et élèves ont réussi un travail rafraîchissant et éblouissant. (plein écran en bas à droite)
12 mai 2021
Jean-Marc Coves
je te transmets un travail de ma petite fille en deuxième année de licence lettres édition média et audio visuel à la Sorbonne
Sujet du devoir donné: "Réécrivez un texte d'avant 1789 en l'adaptant a notre époque", j'ai beaucoup aimé mais je suis peut être aveuglé, c'est ma petite fille. Bon elle a quand même eu 15/20 à ce devoir
si tu penses que cela peut intéresser alors....
Oui, je pense que c'est très intéressant, actuel, pétillant, tout ce que nous aimons...
8 mai 2021
Jean Martinez
Playing with the moon.
Lumière, couleur, insolite, poésie...
7 mai 2021
Liliane
Vous connaissez sûrement , derrière le pont de la Fausse Monnaie, le vallon du même nom qui est à la limite de mon village d’Endoume..
Ce joli vallon de la Corniche bénéficie d'un microclimat permettant une végétation luxuriante. D'après "L'Origine des quartiers de Marseille" de Robert Bouvier, l'explication quasiment officielle et la plus répandue de l'origine de son nom "Fausse monnaie", serait qu'il existait au XVIIIe siècle des faux-monnayeurs qui "planquaient" leur production dans une grotte sur l'un des côtés de la calanque aujourd'hui surmontée d'un pont construit à la fin du siècle suivant. Une autre hypothèse, viendrait d'une tradition: les Marseillais jetaient des pièces à la mer pour la réalisation d'un vœu. Mais il s'agissait souvent, paraît-il, de pièces de très petite valeur, donc quasi nulles. C'est ainsi que l'endroit aurait pris le nom de Fausse monnaie.
Le théâtre Silvain, dont je voudrais vous parler, jouxte ce vallon.
Un théâtre de verdure qui a un petit air de théâtre antique, en plein Marseille, dans un décor de carte postale : c'est le théâtre Silvain à la Fausse-Monnaie. Et chose curieuse, il y a un rapport entre la carte postale et le théâtre Silvain..
Le lien entre les deux s’appelle Dominique Piazza.
En 1891, alors qu’il cherche à envoyer à un ami d’enfance parti en Amérique du Sud des souvenirs de sa ville natale, Dominique Piazza. invente la carte postale photographique. Il fabrique un prototype avec les moyens du bord, puis imprime à grand tirage et commercialise des cartes postales avec au dos trois vues photographiques de la ville et la phrase « Bon Souvenir de Marseille ».
Il était aussi le premier président des excursionnistes marseillais, mécène, passionné de culture.
Il avait pour amis ami Eugène Silvain et son épouse, Louise, acteurs réputés sociétaires de la Comédie-Française. Au cours d’une promenade dans ce qu’on dénommait à l’époque "le vallon du silence", le couple Silvain est frappé par la qualité acoustique d’une discussion entre des joueurs de boules au fond du vallon : Louise Silvain, ayant rejoint les joueurs, entonne alors une retentissante Marseillaise . Ils arrivent à convaincre leur ami Dominique Piazza qui achète un terrain dans ce «vallon du silence » pour y créer un théâtre de verdure d’environ 5 000 places.
Enthousiaste, Dominique Piazza envoie l'architecte Jean Boët en Grèce pour chercher l'inspiration ; celui-ci en revient avec les plans du Théâtre d'Epidaure. Les travaux durent six mois, effectués par 170 ouvriers, et afin d’alléger les coûts qu’il assume dans leur intégralité, Piazza rachète les matériaux issus du démontage de l’exposition coloniale de 1922 au Parc Chanot.
Le théâtre est inauguré le 14 juillet 1923 par Eugène Silvain lui-même. Il est cédé à la Ville de Marseille en 1941 et ouvert de temps en temps avant d'être entièrement rénové en 1999, ramenant sa capacité à 2 800 places. Depuis 2009 une programmation régulière y est proposée : il accueille chaque été de nombreux artistes de théâtre ou de la chanson française .
10 mai 2021
Jean-Marc Coves
Voilà la première ponctuation de Jean-Marc, qui nous fait partager son admiration pour les merveilles de la nature et qui illumine cette page.
3 mai 2021
Alain Boulley
Beethoven comme vous ne l'auriez jamais imaginé !
1er mai 2021,
que nous ayons bientôt le bonheur de nous retrouver.
Jean Martinez nous envoie ses voeux de bonheur
Le muguet, quelquefois appelé "lys des vallées" , originaire du Japon, est présent en Europe depuis au moins le Moyen-âge. Il a toujours symbolisé le printemps, et les Celtes lui accordaient le principe de porte-bonheur.
On dit que le 1er mai 1561, le roi Charles IX reçut un brin de muguet. Séduit par le parfum envoûtant de la petite clochette, il décida d’en offrir aux dames de la cour, et renouvela son geste, chaque année à cette date
La tradition deviendra populaire le 1er mai 1900, lors d’une fête organisée par les grands couturiers parisiens, où toutes les femmes reçurent un brin de muguet. Les cousettes furent séduites et le symbole prit toute sa dimension.
29 avril 2021
Jean-Marc Coves
26 avril 2021
Danièle Gentil.
Il est un voyage que j’ai effectué il y a quelque 20 ans qui m’a particulièrement marquée. Je me suis rendue au Vietnam, dans le cadre d’une association humanitaire. Nous avons parcouru le pays de HanoÏ à Hochi Min Ville. Tout était découverte, étonnement, émerveillement parfois poignant, mettant à dure épreuve les émotions. Dans le dernier tiers du voyage nous faisons escale à NHA TRANG ville balnéaire. Encore une découverte incroyable : celle d’un homme trop méconnu. Je vais m’employer à exhumer de l’oubli cet homme d’une valeur inestimable, dont le nom n’apparaît que sur quelques plaques de rues. Et pourtant…
ALEXANDRE YERSIN est né à Lausanne en 1863 de père suisse et de mère française. Il commence ses études à la faculté de médecine de Lausanne puis les poursuit à Paris. Il prend alors la nationalité française en 1888. Le hasard a voulu qu’il soit admis à l’Institut Pasteur en tant que patient, blessé au bras alors qu’il opérait sur un cadavre atteint de la rage. Bien entendu il se lie d’amitié avec Louis Pasteur et Emile Roux, directeur de l’institut. A 25 ans il est nommé « Docteur en Médecine », appliquant la méthode expérimentale de Pasteur sur la bactériologie, s’opposant ainsi à la théorie de la génération spontanée prônée alors. En 1890 il choisit de quitter le laboratoire de la rue d’Ulm pour explorer de nouvelles terres avec le soutien de Pasteur : « …je peux certifier que le docteur Yersin est un homme des plus sérieux, d’une honnêteté à toute épreuve, d’un capable extraordinaire… »
Le 24 décembre 1892 il prend le bateau de Marseille à Saïgon en qualité de médecin colonel de la Compagnie des Messageries Maritimes. Il choisira de s’installer à Nha Trang, un petit hameau entouré de forêts et infesté de fauves, une localité isolée, sans risque de contamination pour l’environnement peu peuplé. Il établit un laboratoire de fortune avec des moyens modestes, élève une vingtaine de chevaux qui fourniront du sérum, et s’adjoint les compétences d’un vétérinaire qui décèdera d’une « fièvre pernicieuse » contractée au cours d’une inoculation du bacille pesteux à des chevaux.
De nombreux témoignages décrivent Yersin comme un homme modeste, sensible aux malheurs et souffrances de ses semblables. Très modestement vêtu d’un costume kaki et d’une chemise à col canton, il se rend tous les jours à son laboratoire sur un vélo vétuste. Il n’a aucun goût pour les mondanités, en revanche il aime le contact avec les pêcheurs, les prévenant des grandes tempêtes, soigne les malades, distrait les enfants. Curieux du monde, de son époque, il s’intéresse à l’environnement de l’homme: Un véritable humaniste.
Son œuvre est considérable : en 57 ans il a réalisé 55 travaux de recherches, 40 études sur la médecine, 10 sur l’agriculture, achevé 50 travaux, créé la première école de formation de médecins et de personnels scientifiques indispensables au développement du pays et dirige l’Institut Pasteur de NahTrang pendant 50 ans. Son oeuvre la plus connue est la découverte du bacille de la peste le : « Yersina pestis »
Voici comment : à son arrivée à Nha Trang, la peste faisait des millions de morts de par le monde et à Hong Kong entre autre. Pasteur mandate son disciple afin qu’il étudie les raisons de cette épidémie. Yersin emprunte du matériel au laboratoire de microbiologie l’hôpital de Saïgon. Sur place, avec l’aide de marins anglais, il fait déterrer les cadavres pestiferés pour procéder à la recherche du bacille. Il se trouve en compétition avec un scientifique japonais qui au bout de ses recherches, pensait avoir identifié l’agent pathogène : ce n’était qu’un pneumocoque…
De retour en Indochine en 1895, Yersin identifie le bacille pesteux responsable, adresse des souches et la description exacte du bacille à l’Institut Pasteur de Paris qui confirme l’hypothèse émise par Yersin le « Yersinia pestis » : ce sont de petits bâtonnets trapus, à extrémités arrondies et assez mal colorés au bleu de Löffler. Un autre pasteurien, Paul Louis Simon, démontrera que la responsable de la transmission de la maladie à l’homme est la puce du rat. Yersin va alors s’atteler à créer un vaccin antipesteux. C’est un projet de grande envergure. Pour cela il fera agrandir son laboratoire, mettra en place un élevage de bœufs et de chevaux pour fournir le sérum nécessaire.
Mais reste à trouver des fonds. Il sait qu’il ne peut compter que sur lui-même, et surtout il veut garder son indépendance vis-à-vis de l’état, exercer l’autorité administrative, créer un établissement scientifique modèle, sans aide, ni dons, ni subventions. Il fait part de son projet à ses amis Emile Roux et Albert Calmette, ils réunissent leurs économies bien modestes ! C’est la naissance du futur Institut Pasteur de Nha Trang en 1895.
Institut Pasteur Nha Trang
Il est temps de préciser que quelques années plus tôt Yersin avait conduit de nombreuses recherches dans le domaine agricole, s’intéressant à l’acclimatation de certaines plantes tropicales. Je n’en retiendrai que deux : le caoutchouc et la quinine. Le moment était venu de créer une plantation d’hévéas. Il achète une propriété de quelques 600 hectares, sélectionne scientifiquement les graines, les sols ainsi que le climat le plus favorable. Après une année d’essais, la récolte est prometteuse. L’hévéa est encore une des ressources du Vietnam. En 1903 Michelin achète la totalité de la première récolte: source de revenus considérable dédiée à la recherche scientifique. La deuxième plante tropicale qu’il cultivera est donc le linchona, autrement dit la plante productrice de quinine utilisée pour soigner le paludisme.
Récolte du latex
Le linchona
Là aussi les revenus sont considérables et permettent d’alimenter le budget autonome du futur Institut Pasteur de Nha Trang. Du modeste laboratoire du début, l’institut est devenu un établissement scientifique dont la réputation a dépassé les frontières. Ses tentatives de créer un vaccin ne furent pas concluantes ; c’est donc Paris qui le produira. Le laboratoire bien équipé, des collaborateurs dévoués et compétents, Yersin travaille à la recherche du bacille responsable de la peste bovine et crée le vaccin salvateur. Yersin prit la direction de l’Institut Pasteur de Saïgon, puis nommé par Paul Doumer Directeur Général des Instituts Pasteur d’Indochine en raison de sa réputation scientifique. Mais, au décès d’Emile Roux directeur de l’institut de Paris, il refusa le poste, préférant vivre ses dernières années à l’institut de NahTrang qu’il a créé, développé grâce à son génie scientifique et son opiniâtreté de chercheur.
Yersin s’est appliqué à prendre l’homme dans le milieu où il vit, dans les conditions de son existence afin de comprendre et traiter les maladies qui l’assaillent avec une observation minutieuse. Les villageois l’appellent « Ông Nam », « Monsieur Cinq », c’est-à-dire officier à cinq galons.
Il décède en mars 1943 à 80 ans. Dans son testament il a exprimé le désir d’être enterré dans le sol indochinois qu’il a tant aimé. Il recommande à un collaborateur de confiance : « Que M.Phuong me retienne à Nha Trang, et que personne ne m’emporte ailleurs »
Ses obsèques furent un évènement historique. Les villageois, coiffés du turban blanc du deuil, se sont massés le long du chemin qui le conduisait à sa dernière demeure. Ils se sont cotisés pour édifier une petite pagode à la mémoire de « Monsieur Cinq ». Ce qui est d’autant plus surprenant et émouvant que, il ne faut pas l’oublier, l’Indochine était alors en plein conflit contre l’occupant français. Conformément à sa volonté il repose sur un mamelon rocheux à vingt kilomètres de Nha Trang, là où il a fondé le centre d’élevage. Dans de nombreuses pagodes ont été installés des autels à sa mémoire à côté de ceux dédiés à Bouddha. Dans son testament il a légué des parts d’héritage à plusieurs de ses collaborateurs indochinois.
Son œuvre reste peu connue en Suisse et en France, mais a acquis une plus grande notoriété dans son pays d’adoption qui l’a promu « Grand Croix de l’Ordre du Dragon d’Annam »
La France a reconnu son engagement scientifique et humain à plusieurs reprises en lui attribuant le grade de chevalier, d’officier puis de commandeur de la Légion d’Honneur et Grand Croix de la Légion d’Honneur ainsi que les Palmes Académiques.
Danièle Gentil
Références "Alexandre Yersin, Un demi- siècle au Vietnam", Fonds Culturel du Ministère de la Culture
25 avril 2021
Paul Gillant
Il y a quelque temps, des amis m'ont demandé un exposé, que j'accompagnai d'un diaporama, sur le compagnonnage, école de la vie, que je connais bien et que j'aime beaucoup. J'y parlais entre autre de la "serrure de Marseille" qui a un lien avec Napoléon 1er, vous le verrez, par l'époque, et dans sa description.
Le compagnonnage, élite des hommes de métier, comprenait trois corps : les enfants de Salomon dont les Gavots, les enfants de Maître Jacques, les enfants de Pierre Soubise.
Quand deux sociétés avaient établi leur Devoir en un même lieu, la paix était impossible. L’enjeu était de conserver le monopole du travail dans une ville pendant cent ans. On échangeait injures et violences souvent extrêmes. Il fallait gagner son pain, c’était une question de survie. Les villes du midi possédaient de rudes jouteurs, athlètes, héros, martyrs, que l’on chantait sur le tour : « Il faut que j’ouvre, que j’étripe, que je couvre la terre avec ces peaux de chien »
Nous sommes sous l’Empire, en 1807. Pour éviter un bain de sang, les Dévoirants et les Gavots décidèrent de jouer la ville de Marseille à la loyale.
Ange Bonin dit "Dauphiné" pour les Dévoirants, et Claude Ramel dit "Lyonnais" pour les Gavots, furent désignés pour se défier. Le chef d’œuvre à réaliser était une serrure. Une véritable course contre la montre s’engageait entre eux, et l’enjeu n’était pas seulement l’honneur de leur société, mais aussi de ses finances.
Ils furent enfermés sous haute surveillance, disposant d’une forge, d’une enclume, d’un marteau et d’une patte d’ancre, (barre de fer plate et allongée qui sert à fixer, à soutenir...), pour matière première. Un silence total régnait, on leur faisait seulement passer de la nourriture.
Cela dura dix-huit mois. Le Gavot se fabriqua de superbes outils, chefs d’œuvre véritables , mais il ne lui resta pas le temps nécessaire pour faire la serrure.
Le Dévoirant remporta la victoire avec une serrure en forme de croix de la Légion d’Honneur. Marcel Grenon, doyen des Compagnons serruriers du Devoir de la ville de Marseille la décrivit ainsi :
« Le cache d’entrée extérieur représente l’entrée du temple compagnonnique construit sous le roi Salomon. Le côté intérieur représente l’effigie de Napoléon 1er. Les clefs furent faites avant la serrure. Les deux premières, quoique d’un travail supérieur, furent jugées insuffisantes par l’ouvrier artiste qui les dénomma « mes deux loups ». Le forage de la tige de la troisième forme la lettre N, et le panneton, une double volute. L’anneau est supporté par quatre dauphins entre lesquels est ciselée une ruche d’abeilles. Dans l’anneau est figuré un aigle. Enfin, l’anneau est surmonté de la couronne impériale dans laquelle est logé un brillant de plus de dix mm. »
La clé était si parfaitement ajustée qu’elle produisait un sifflement en pénétrant dans le canon et une détonation telle une bouteille qu’on débouche quand on la retirait.
Le Gavot malheureux fut accusé de trahison par ses camarades et fut obligé de se tenir caché. On ne le vit plus jamais et certaines rumeurs disent qu’il fut assassiné.
La serrure resta dans l’atelier de Joseph Viallard, doyen des anciens Compagnons serruriers du Devoir, 26 rue de la Palud, jusqu’à sa mort en 1899, où elle fut offerte à la ville de Marseille et confiée au musée du château Borely.
Puis l’on n’entend plus parler de la serrure de Marseille, jusqu’en 1951, quand Roger Lecotté, chantre du compagnonnage, du folklore et de la "chevalerie du peuple", s'y intéresse et apprend qu'elle a disparu.
Il commence une enquête qui durera jusqu'à sa mort en 1991. Les bruits et mensonges circulent. Elle aurait été mise en caisses avec d’autres pièces déposées dans le sous-sol voûté des bâtiments de la douane et malheureusement, la douane ayant été bombardée, tout avait disparu… ou bien encore, elle fut remise à l’ambassade de France à Madrid pour une exposition d’artisanat français et n’en était jamais revenue...tout se révéla faux
En 1973 un article parut dans "le Méridional" demandant si on l’avait vue quelque part. Un jeune homme se présenta au journal en disant qu’il avait la serrure qu’il tenait de son père, collectionneur, lequel l’avait acquise chez un antiquaire de la rue Paradis. Ce jeune homme (dont le journal ne donne pas le nom) demeurait à Avignon ou aux environs. les recherches pour le retrouver furent vaines, si bien qu'en désespoir de cause, le 12 novembre 1981, Roger Lecotté écrit à Gaston Deferre, maire de Marseille, mais aussi, depuis l’élection de François Mitterrand, ministre de l’Intérieur . Sa lettre resta sans réponse. .
Malgré tout les efforts, personne ne se manifesta jamais.
Un avis de recherche permanent est diffusé sur le site Internet de Martine Houzé, expert en arts et traditions populaires à Paris, mais toujours, aujourd'hui, sans résultat...
Alors amis Amopaliens, si vous avez un indice?...
Paul Gillant, amoureux de la belle ouvrage et des traditions marseillaises.
23 avril 2021
Jean-Marc et Dominique Coves
Jean-Marc est l'artiste photographe, qui, pour nous, avait mis la nature en scène dans nos pages précédentes. Il a d'autres talents qu'il nous révèle ici.
Domy nous enchante toujours par ses idées originales et son art manuel.
Bonjour. Le confinement m'aura appris que j'étais capable de bricoler
Premier confinement passé intégralement à poncer le meuble à tiroir. Second confinement j'ai refait l'intégralité de l'assise et du dossier de la balancelle.
Troisième confinement avec des palettes j'ai réalisé la tête de lit et la desserte à plancha.
Domy aussi s'occupe. Elle a redécoré le miroir avec des coquillages de la plage des Saintes Maries. Elle a aussi fait des chapeaux et maintenant elle se met au macramé
Je pense que maintenant je vais avoir plus de temps, donc plus de possibilité d'alimenter le site
21 avril 2021
Marie Bercy
Je suis particulièrement heureuse de commencer cette page par un envoi de Marie Bercy. Marie est « la fidèle » du site. Ses tableaux et aquarelles sont une sorte de superbe fil rouge de nos publications.
Avec notre président Yves Poujol, ils n’ont cessé pendant ces confinements, et dans les limites de prudence exigées, de multiplier les randonnées dans nos magnifiques environs.
Un projet a vu le jour dans l'esprit de notre président: nous proposer de telles balades AMOPA...quand on le pourra. " envoyez-moi des photos pour que j'en parle" ai-je demandé. C'est la raison de cet article.
Et puis, il y a eu la surprise….ils ont fait aujourd'hui une découverte qui m'a enchantée, vous qui me connaissez bien comprendrez...et je vous la laisse découvrir sur les photos de Marie.
Départ de randonnée
Rencontre
Lettre à Liliane. Marseille le 21 avril 2021
Chère Liliane,
Monsieur Poujol m'a bien transmis tes souhaits :
-Envoyer une photo prise pendant la randonnée que nous avons faite ensemble hier.
-Adresser quelques aquarelles illustrant les descriptifs des paysages parcourus.
Tu sais bien que ce sera fait avec un grand plaisir. Ta demande tombe particulièrement bien parce qu'hier justement nous avons eu une surprise qui, j'en suis sûre, t'intéressera.
Le parcours s'est déroulé en partie sur le « sentier lumineux » dont j'ai parlé lors du premier déconfinement il y a plus d'un an !
Maintenant, ce chemin offre une curiosité inattendue : Imagine une mini crèche nichée dans une faille à l'horizontale dans un rocher longeant le dessus des calanques !
Tout d'abord on ne remarque que de minuscules taches multicolores dans les creux de la roche à l'abri du vent et de la pluie. De près, il s'agit d'une crèche dont les sujets sont ceux que l'on trouve dans les gâteaux des rois. En examinant encore le long de la faille sur un mètre cinquante environ on découvre d'autres crèches constituées de figurines semblables mais de styles différents.Je remarque que quelques « petits Jésus » trop légers se sont envolés. Il reste davantage de rois mages et des bergers mais sans moutons qui n'ont , sans doute, pas résisté au mistral.
Voilà qui va peut être donner à ce passage, un attrait supplémentaire.
Personne ne s'étonnera que j'ai pensé immédiatement à la crèche fabuleuse que Paul et toi avez réalisée. L'intérêt de celle là, toute modeste, est qu'elle se trouve dans cet environnement d'une nature sauvage, reliée curieusement à une activité de randonnée.
Bien sûr les photos s'imposent, il faut voir en détail cette procession dans la pierre. C'est monsieur Poujol qui a aperçu le premier ces crèches insolites. J'étais à ce moment là attirée par les détails des îles de l'archipel de Riou.
Une autre photo nous représente en compagnie d'une passante. Son mari a bien voulu nous prendre en pause. Nous étions au début de notre itinéraire.
En ce qui concerne les aquarelles, elles te parviendront dans un deuxième temps car, pour l'instant, elles ne sont pas encore commencées. Elles seront accompagnées d'un descriptif du sommet du mont Luminy.
De mon côté, je t'encourage pour l'embellissement de la statuette de Marie Madeleine. Il me tarde de l'admirer en couleurs. J'ai vu qu'elle est également bien servie par Paul qui a trouvé le cadre idéal pour elle.
Merci pour tout, Liliane. Bien amicalement, Marie.
Que signifient ces petits cailloux colorés?
Oui c'est une crèche! Celle-ci a gardé son petit Jésus coloré
Il manque les tous petits sujets
Voici l'environnement de la mini crèche
Quelques jours après...
Marie nous l'avait laissé espérer, elle l'a fait: voici ses aquarelles que nous aimons tant, qui illustrent la randonnée ci-dessus..
UN SOMMET ATTRAYANT
Il s'agit du mont Luminy d'accès facile, où l'on découvre la commune de Marseille dans toute son étendue.
Si l'agglomération urbaine est cachée en partie par les collines qui l'entourent, on peut apprécier de cette hauteur la beauté des paysages naturels sauvages et diversifiés qui font partie de son territoire.
J 'espère que les aquarelles qui, comme promis, accompagnent ce texte, n'affadiront pas les impressions ressenties sur ce lieu.
Les pinèdes et les coussins de maquis s'étendent à perte de vue sur les nombreux versants des massifs calcaires. Ceux-ci montrent leurs crêtes sinueuses toutes blanches tranchant sur les camaïeux du vert des surfaces forestières, ou tapissées de buissons épineux. Nous sommes sur ce sommet rocheux à 288 mètres d'altitude et nous avons une vue à 360 ° sur la mer, la ville, le grand massif des calanques et quelques îles familières : de quoi admirer en prenant son temps de contemplation et prendre quelques photos .
Je commence par le côté plein sud, où la silhouette crantée de l'île de Riou attire tout de suite mon attention. J'imagine déjà ma première « carte postale » et ses couleurs dominantes.
Toujours curieuse d'observer la mer, je me tourne vers l'ouest où la ville s'étale le long de sa splendide rade bleu turquoise abritant l'archipel du Frioul. Là encore je me réjouis du plaisir à peindre bientôt ce paysage aux multiples couleurs, à porter sur le dessin des lignes si naturellement harmonieuses.
Pour envisager toute la partie urbaine marseillaise jusqu'au 12ème arrondissement vers les Trois Lucs, je prends une autre photo qui s'éloigne de la mer et se dirige vers le nord est. Là, un contexte différent apparaît où la couleur bleue ne sera utilisée que pour le ciel qui, aujourd'hui nous apporte une lumière qui valorise tous les contours : ce sont ceux de l'envers des collines des quartiers St -Marcel et la Valentine.
Enfin, pour ne négliger aucun sujet intéressant, je dirige ma vue sur le sud est : c'est le mont Puget qui s'impose. Il culmine à 565 mètres et domine tout le défilé des calanques. Il est agrémenté de la Grande Candelle et du Candélon qui surplombent la calanque de l' œil de verre.
C'est un repère géographique d'orientation pour tous les adeptes de la randonnée, des sites d'escalades et des balades en mer.
J'espère que nous nous retrouverons bientôt sur d'autres nombreux chemins de bonheur. Bien amicalement,
Marie Bercy.
Le sommet du mont Luminy, vue sur l’île de Riou, le Grand Congloué
et l’île Plane.
Les collines de Marseille au nord-est. Au loin la chaîne de l’Étoile.
La rade de Marseille, l’archipel du Frioul, l’urbanisation du sud de la ville.
Le mont Puget, la Grande Candelle et le Candelon.
Liliane
En attendant vos envois, toutes les pécadilles qui "m'interpellent"..
Lundi 19 avril 2021:
LES PREMIÈRES IMAGES DU VOL HISTORIQUE DE L'HÉLICOPTÈRE INGENUITY SUR MARS
Il s'agit du tout premier vol d'un engin motorisé sur une autre planète ! Un véritable exploit technologique !
Le vol n’aura duré que 40 petites secondes mais n'en est pas moins historique !
Les vents restent la principale incertitude pouvant mettre en péril le vol d'Ingenuity et ce d'autant que l'air martien présente une densité équivalente à seulement 1% de celle de l'atmosphère terrestre.
Le petit hélicoptère a réussi un deuxième vol plus risqué jeudi 22 avril, a annoncé la NASA . Ce vol, qui a duré 51,9 secondes contre 39,1 secondes lundi, associait "plusieurs nouveaux défis" par rapport au premier, "notamment une altitude maximale plus élevée, une durée plus longue et des mouvements latéraux".
L'hélicoptère a partagé, ce samedi 24, la toute première photo aérienne en couleur de la surface de la planète Mars. La Nasa précise, sur son site internet, que ce cliché a été immortalisé par la caméra couleur de l'hélicoptère,
"Au moment où a été prise cette image, Ingenuity se trouvait à 5,2 mètres de hauteur au-dessus de la surface de Mars", explique l'agence spatiale américaine, qui ajoute que l'on peut apercevoir les traces de roues du rover Perseverance, laissées lors de son atterrissage dans la surface sableuse de la planète rouge. L'astromobile Perseverance avait en mars 2020 étudié la surface et collecté des échantillons du sol martien.
Nouvel envol réussi pour Ingenuity sur Mars : le 30 avril 2021, la Nasa a confirmé que son hélicoptère avait réalisé son quatrième vol sur la planète rouge. Ce jour-là, le robot a décollé à 16h49 (heure de Paris), soit 12h33 en heure locale martienne. Il s’est élevé à 5 mètres d’altitude avant de se déplacer sur une distance
de 133 mètres et de revenir (soit une distance totale de vol de 266 mètres). Au total, il est resté dans les airs pendant 117 secondes.
C’est plus que lors du troisième vol, survenu le 25 avril, qui avait duré 80 secondes et lors duquel Ingenuity avait déjà dépassé les espérances (en allant au-delà des vitesses et des distances atteintes lors des tests menés sur Terre). L’agence spatiale ajoute que, lors de ce quatrième essai, de nombreuses photos ont pu être prises en vol, avec les deux caméras d’Ingenuity. Le robot est équipé d’une caméra de navigation, qui prend des images en noir et blanc, ainsi que d’une caméra qui prend des images du paysage en couleur.
Le quatrième vol de l'hélicoptère Ingenuity sur Mars prévu jeudi 29 avril 2021 n'a pas eu lieu, l'engin n'ayant pas décollé, a annoncé la Nasa, qui a indiqué être en train d'analyser les données et prévoir une nouvelle tentative vendredi.
Contre toute attente, la Nasa a décidé d'accorder un laps de temps supplémentaire à Ingenuity sur Mars. Ces 30 sols ou 31 jours terrestres, de plus correspondent à une phase de démonstration des opérations.
Un cinquième vol est au programme, même si la Nasa n’a pas encore donné de date précise. Cette fois, Ingenuity ne devra cependant pas effectuer un aller-retour, a précisé l’agence spatiale dans un communiqué. Il s’agira d’un voyage « à sens unique », avec un atterrissage sur un nouveau site. Si tout se passe comme prévu, et que l’hélicoptère est toujours fonctionnel, la phase de « démonstration des opérations » pourra officiellement commencer.
Le cinquième vol d'Ingenuity réalisé ce vendredi 7 mai a été un nouveau succès. L'hélicoptère a battu son précédent record d'altitude en s'élevant cette fois à 10 mètres au-dessus de la surface de Mars. Autre exploit : il a effectué un atterrissage dans une autre zone, soit un aller simple, à 129 mètres de son point de départ. La durée du vol était de 108 secondes
ET LA CHINE...
Le 15 mai, après 3 mois autour de Mars et pour le centième anniversaire de la naissance du parti communiste chinois, la Chine a posé avec succès le rover Zhurong (nom d'une divinité du feu ans la mythologe chinoise) dans Utopia Planita, vaste plaine de Mars
la Chine devient ainsi la 2e nation après les Etats Unis à réussir un tel exploit.
Le président Xi Jinping a félicité l'équipe responsable de la mission: "L'empreinte des Chinois pour la première fois...La patrie et le peuple se souviendront toujours de vos exploits exceptionnels...."
Vendredi 23 avril 2021, la Journée Mondiale du Livre
Le 23 avril 1616, Shakespeare, Cervantes et Garcilaso de la Vega s’éteignaient. Ce jour symbolique a été choisi par l’Unesco en 1995 pour honorer la littérature et le droit d’auteur.
En confinement, cloîtrés entre quatre murs, ennuyés par des écrans de télétravail et en manque de voyages, les livres se sont révélés être des outils puissants pour faire face à l’isolement, élargir nos horizons et stimuler notre imagination.
« Les livres ont été des fenêtres sur le monde durant la pandémie de Covid-19 », rappelle l’Unesco. Dans certains pays, le nombre de livres lus a même doublé pendant les périodes de quarantaine et de confinement, se félicite l’organisation onusienne.
À l’origine, le 23 avril était une célébration purement ibérique. Lancée à Barcelone en 1930, la Fête du livre commémorait Miguel de Cervantès. Cet hommage au dramaturge et père du noble chevalier Don Quichotte, s’est popularisée dans le reste de la péninsule.
La conférence générale de l’Unesco, qui s’est tenue à Paris en 1995, a décidé d’attribuer la journée entière à trois écrivains du XVIIe siècle, William Shakespeare, Inca Garcilaso de la Vega et Miguel de Cervantès. Tous trois sont morts le même jour en 1616. Depuis, le 23 avril est devenu une date symbolique pour la littérature universelle.
Aujourd’hui, la Journée mondiale du livre est célébrée dans plus de cent pays. Tbilissi, la capitale géorgienne en est la figure de proue, en tant que Capitale mondiale du livre pour l’année 2021.
Selon le World Culture Score Index, établi sur la base de sondages, les Indiens sont les plus gros lecteurs de la planète, en y consacrant plus de 10 heures par semaine. Suivent de près les Thaïlandais, les Chinois et les Philippins et les Égyptiens. Aux États-Unis, en Grande Bretagne ou en Espagne, on s’offre seulement 5 heures de lecture par semaine. La France est mieux lotie, avec près de 7 heures de lecture hebdomadaire.
Divertissement, culture et curiosités
Dans la Bibliothèque Nationale de Suède se trouve un livre unique et légendaire. Haut de 92 cm pour un poids de 75 kg, c’est le plus grand manuscrit médiéval connu. Considéré comme la 8ème merveille du monde durant le moyen-âge, ses dimensions lui valurent le nom de Codex Gigas (livre géant), mais il est également connu sous une appellation plus mystérieuse : la Bible du Diable, en référence aux nombreuses illustrations du diable qu’il contient.
Créé au début du XIIIème siècle dans le couvent de Podlazice en Bohême (actuelle république Tchèque), le Codex Gigas est composé de 312 pages de parchemin qui nécessitèrent la peau d’environ 160 bêtes. Il contient différents textes écrits en latin parmi lesquels on peut trouver l’Ancien et le Nouveau Testament, des documents historiques tels que la Chronique de Kosmas, diverses formules incantatoires, ou encore un calendrier nécrologique...
L’une des caractéristiques étonnantes du Codex Gigas, mis à part sa taille, c’est la régularité de la calligraphie qui recouvre chacune de ses pages. Normalement, l’écriture varie au fil d’un manuscrit, que ce soit à cause de la fatigue ou parce que différents scribes se relaient. Mais ici, le style et l’application ne changent pas. On estime que l’ouvrage serait le travail d’un seul homme qui aurait œuvré durant plus de 20 ans. L’autre particularité du Codex, c’est une enluminure qu’on trouve à la page 290 : elle représente un Diable de plus de 50 cm de haut, griffu et cornu, qui trône seul sur le parchemin.
De par l’importance qu’elle donne au démon, cette illustration est très inhabituelle pour l’époque, et peut-être unique dans un manuscrit religieux. C’est cette image qui donna au Codex Gigas son surnom de Bible du Diable, et qui alimenta la légende de sa création : on dit qu’un moine du couvent de Podlazice fut condamné à être emmuré vivant. Pour échapper à cette sentence, il jura d’écrire en une nuit le plus grand livre du monde. Mais quand minuit arriva, et qu’il comprit qu’il ne finirait pas à temps, le moine implora l’aide du démon. Pour remercier ce dernier, il ajouta la fameuse illustration. Au fil des siècles et des conflits, le Codex Gigas changea plusieurs fois de propriétaire.
Après avoir été conservé dans différents monastères, il fut amené à Prague en 1594 pour rejoindre les collections de l’empereur Rodolphe II. Mais en 1648, suite au sac de Prague, l’armée Suédoise emporta le Codex parmi ses différents trésors de guerre. Il fut conservé à la Bibliothèque Royale de Stockholm jusqu’ au 24 septembre 2007, date à laquelle le gouvernement suédois rendit exceptionnellement le livre à la ville de Prague… pour une durée de 4 mois.
A la page 290, on peut toujours y voir le Diable, qui arbore la même grimace menaçante depuis 800 ans.
Notre ciel, notre espace, notre univers me fascinent . Une boule de feu à traversé le ciel de Provence ce samedi 24 avril 2021 soir, peu avant 22h30. Le phénomène, très lumineux, a été observé de Nice à Marseille et jusqu'à Lyon selon de nombreux témoins,
Et lui, il y est !!!!
Et le savez-vous? Dans l'ISS, Thomas Pesquet pédale à Marseille:
Après l'écusson de la Comex cousu sur sa combinaison, Thomas Pesquet a encore décidé d'emporter Marseille à bord de l'ISS. Sur France info, on a appris que le spationaute, qui s'astreint quotidiennement à de l'exercice et notamment du vélo, va pouvoir revenir sur Terre via un programme de réalité virtuelle. Fit Immersion, la start-up française qui a développé cette expérience, a ainsi mis à sa disposition trois parcours : à Paris, entre Tour Eiffel et Louvre, dans le centre historique de Saint-Pétersbourg et SURTOUT une balade sur la route côtière entre Marseille et Cassis. Gare à la Gineste Thomas, elle est redoutable, elle peut étonner et émerveiller, même un extraordinaire voyageur de l'espace...
"Parfois une silhouette familière se dessine à l’horizon alors que nous tournons autour de la Terre… vous avez dit hexagone ?"
Magnifique lever de lune depuis l'ISS.
Je voudrais aussi prolonger la rubrique photos de la page précédente: pour nous évader un instant de ces temps angoissants, un peu de poésie, un peu de tendresse, un peu d'humour...et un peu de notre histoire marseillaise
Cette rubrique photo est ouverte à tous , j'espère vos envois , usez SVP de la liberté de publier des photos qui ont attiré votre attention.
Suggestion:
un magnifique voyage, prenez le train de
la Côte Bleue...
Evelyne Valade.
quartier de la Joliette en 1861
Vue du port de commerce en 1861
quartier de la Joliette en 1861
Photos BNF - btv1b10483037n_publiées sur le groupe "Une histoire de Marseille", géré par l'historienne Judith Aziza. (Recommandé par Liliane!!!)
Un jour, c'est sûr, je volerai, dit la chenille. Tout le monde se mit à rire...
sauf le papillon.
Mariko kikuta.
mai 2021 , lever du soleil vu du Garlaban
Photo Laurence Brazil
Dans ton monde, petit prince
Ni douleur, ni chagrin
Des lendemains sans rancoeur
Des sourires et non des pleurs
Des abris et non des trottoirs
Des fleurs et non des armes
Des baisers et non des coups
Bref, le Rêve
y a 30 ans, en 1991, les répliques de la Santa Maria, de la Pinta, de la Nina, étaient amarrées au Quai d'Honneur devant la mairie, dans le cadre de la célébration du 500è anniversaire de la découverte de l'Amérique. Les trois gréments iront ensuite à Cannes pour accompagner la présentation aux festivaliers du "1492"; super production américaine avec Gérard Depardieu en Christophe Colomb.
Sans commentaire...ce serait trop long ...
Ce type de bon a été distribué à Marseille entre le milieu du XIXe siècle et le début du XXe siècle par les administrateurs de la Caisse aux personnes les plus démunies.
Jean-Pierre Beaux
Clichés de Marseille par Thomas Pesquet
Jeu de dentelle au Mucem
Et pourquoi pas quelques bancs?
Un crayon papier, outil favori de notre président....
Une cathédrale de pierre, une cathédrale de pupliers...