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Voyage 2015: destination la République d'Irlande.

Samedi 6 juin:

Irlande!! Plusieurs versions s'opposent quant à l'origine de son nom : pour certains, il vient de la déesse Ériu (Éire en irlandais) et du mot germanique land (« terre »). Erin est l'un des noms poétiques de l'Irlande. Pour d'autres, il vient du mot grec ancien 'ιρις' (en français « iris »). Le terme de "République d'Irlande" est en irlandais : "Poblacht nah Éireann"

 

Les armoiries de la République d'Irlande sont ainsi blasonnées: "D'azur, à la harpe d'or, cordée d'argent".

La harpe de Brian Boru, ou harpe du Trinity College ou simplement le Brian Boru, fut choisie comme symbole de l'État lors de l'établissement de l'État Libre d'Irlande.

depuis le XIIIe siècle la harpe était connue comme symbole de l'île d'Irlande. Elle était monnaie anglo-irlandaise en 1536 sous le règne d'Henri VIII, et représente le troisième quart des Armes royales du Royaume-Uni ainsi

blasonnées: "Écartelé, en 1 et 4 de gueules aux trois léopards d'or, en 2 d'or, au lion de gueules,

au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même et en 3 d'azur, à la harpe d'or, cordée

d'argent".

 

Et qu'en est-il du trèfle que partout nous verrons?

(shamrock en irlandais), il est le symbole de l’Irlande, connu dans le monde entier. Grâce à un trèfle,  Saint Patrick, évangélisateur de l'Irlande, aurait expliqué aux Irlandais,  le concept de la Sainte Trinité,  lors d'un sermon au Roc de Cashel,  en faisant ainsi le symbole

 

 

de l'Irlande. La légende raconte qu'alors, il chasse tous les serpents du pays, ce qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques des irlandais, assimilées à Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.

 

Chaque année, le 17 mars, les hommes mettent un trèfle à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement.

 

Et n'oublions pas Les mythes, légendes et superstitions de l’Irlande qui sont l’héritage d’une riche tradition orale.

En particulier nous rencontrerons le leprechaun, qui est rattaché aux créatures du « petit peuple » , représenté sur de nombreux objets destinés aux touristes.

Dans la légende, les leprechauns sont les petits gardiens d'un trésor

enterré au pied d’un arc en ciel. Ce sont de merveilleux cordonniers

et ils gagnent leur or en offrant des chaussons de danse aux petites

fées. Ils habitent dans des trous ou des terriers souterrains. En effet,

ils appartiennent aux peuples féeriques des Tuatha Dé Dannan qui

ont tenté d’envahir l’Irlande. Repoussés par le peuple Gaélique, un

pacte a finalement été signé entre les deux populations réservant la

 surface aux hommes et les souterrains aux Tuatha Dé Dannan.

Courts sur pattes mais plein de malice, il ne faut pas leur accorder 

confiance. Ils sont très rusés et se joueront de vous.

Mais trêve de bavardages. Il est 10h15, l'avion décolle. Après 2h35 de vol, nous arrivons à 11h50, car L'Irlande est à l'heure du méridien de Greenwich (GMT) et la France, est à celle du fuseau horaire UTC, (temps universel coordonné), GMT+1.

 

 

                                                                                                                                           Notre guide Viviane ,(so british!!), nous attend.

 

Nous sommes 16 amopaliens et les autres personnes du groupe se sont révélées très sympathiques. En voici 4, de gauche à droite: Do...Ti...Jo...Gr...( énigme! indice: pas de At...ni de Si...mais nous avions pléthore de candidats pour Pr...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici approximativement le circuit qui nous est proposé.

Ce premier jour, nous le passons à Dublin, comté de Dublin, après le déjeuner, visite de la cathédrale Saint Patrick, patron des Irlandais, qui avait installé un lieu de culte anglican précaire, là où est actuellement bâtie la cathédrale . Les Normands l’ont remplacé par une église acceptable en 1911, laquelle a encore connu plusieurs améliorations pendant  le XIIIe siècle. L’édifice tel

 

que nous le connaissons n’a été achevé qu'au XVIIème siècle. De style  gothique, ses vitraux méritent largement le détour, tout comme sa nef centrale. Dans la partie du transept nord,  un autel est entièrement consacré à l’écrivain Jonathan Swift, un ancien doyen de l’église.

 

Place aux photos. Plusieurs d'entre elles sont dues à Jean-Marc Coves, mille mercis à toi Jean-Marc.

 

Le monument de Boyle, érigé en 1632 par Richard Boyle, comte de Cork, en mémoire de lady Katherine, sa seconde épouse.

 

Beaucoup de couleurs, un  carrelage magnifique, les coussins au petit point confectionnés par les paroissiennes...

Le buste de Jonathan Swift

Puis un tour panoramique de Dublin nous permit d'en découvrir quelques aspects.

le fleuve Liffey qui traverse d’ouest en est la ville de Dublin , pour se jeter ensuite dans la mer d’Irlande.

Il est temps de rejoindre le "Louis Fitzgerald Hôtel", la journée fut bien remplie!!

Dimanche 7 juin:

 

Nous quittons le comté de Dublin pour le comté de Kildare. La République d'Irlande ou Éire, est un état indépendant, et l'Irlande du Nord, aujourd'hui, une partie du Royaume-Uni. L'île est divisée en quatre provinces. Le Connacht, le Leinster et le Munster appartiennent à la république d'Irlande alors que l'Ulster est divisé entre la république d'Irlande et l'Irlande du Nord.

Elles ont été créés par le gouvernement britannique au XIXe siècle pour gérer l'administration locale.

 

 

 

 

 

Il y a 26 comtés en République d'Irlande, et 6 en Irlande du Nord. 

En Irlande du Nord, ils n'existent plus que pour des raisons culturelles alors qu'en République d'Irlande, ces divisions sont toujours utilisées par le gouvernement au niveau local.

 

 

la ville de Kildare est le siège des écuries nationales, réputées pour l'élevage des pur-sang. C'est vers le haras que nous nous dirigeons.

En 1900, le colonel William Hall-Walker, fils d'un brasseur écossais, acheta une ferme à Tully, Kildare, et commença à y élever des chevaux pur-sang. Il eut un remarquable succès, grâce à ses méthodes que l'on avait qualifiées d'inspirées, d'absurdes et d'excentriques...

 

 

En 1915, il donna le haras à la Couronne d'Angleterre, et en 1943, celui-ci devint la propriété du gouvernement irlandais.

 

 

 

Dès l'entrée nous sommes éblouis par la diversité, la profusion, les couleurs des fleurs! et tout au long de notre voyage, nous continuerons de nous en émerveiller. Attendez-vous à de nombreuses photos, car Jean-Marc, autant que moi, est tombé sous le charme.

Un (très) grand parc nous conduit aux écuries.

 

                                                                                         

                                                                                      Le lac Inférieur, creusé en 1911 par Eida le grand jardinier japonais

la rivièreTully dont l'eau claire et très riche en minéraux, fournit aux chevaux une excellente structure osseuse

"Une vaillante". Les vaillantes sont les fleurs qui poussent dans les endroits improbables. Vous en verrez beaucoup!!

Coucou Danièle, attention à la tête!

 

Le Colonel Hall-Walker avait aussi voulu un jardin japonais sur ce terrain marécageux, tout près de Tully House. Il fut aménagé par le paysagiste japonais Tassa Eida, assisté par une armée d'ouvriers locaux. L'histoire du cheminement est symbolique et poétique: elle commence par la cave de la naissance, le tunnel de l'ignorance de l'enfant, la colline du savoir, la croisée des chemins à l'adolescence, l'île de la joie et des merveilles, le pont des fiançailles, le pont du mariage, l'allée de la lune de miel, puis, hèlas, la déception, la colline de l'ambition, la maison du thé, le puits de la sagesse, le pont de la vie, et enfin le jardin de la paix et de la sérénité. Mais c'est bientôt, le fauteuil de la vieillesse, la colline du chagrin et enfin la porte de l'éternité où se termine l'histoire.

Dominique et Paul, vous les verrez souvent, les  photographes étant Jean-Marc et Liliane!

Des fleurs, vous en verrez souvent, les  photographes étant Jean-Marc et Liliane!

 Une petite pause avant de reprendre le car pour aller déjeuner.

Puis nous prenons la route du Rocher de Cashel,dans le comté de Tipperary.

 

 

 

Ensemble de constructions et vestiges médiévaux  exceptionnels, il s'élève à près de 60 mètres du haut d’un piton rocheux imposant. Grand lieu du tourisme irlandais, il se compose, de multiples édifices royaux et religieux, tantôt magnifiquement conservés, tantôt en ruines. Surplombant la ville de Cashel et les plaines environnantes du comté de Tipperary, les origines du Rock of Cashel remonteraient au IVème siècle, lorsqu’une première forteresse fut bâtie sur cet amont rocheux et fut nommée " Castle of King". Elle allait devenir le lieu de résidence des rois régionaux, et plus tard, des Hauts Rois Suprêmes d’Irlande, endroit  idéal pour surveiller les environs et se protéger d’éventuels assaillants.

La forteresse accueille entre ses murs de grands rois, tels que le roi Aengus, (qui est baptisé là-bas en 450 par Saint Patrick. (Selon la légende, le saint aurait d’ailleurs profité de l’occasion pour présenter au Roi Aengus le concept de Sainte Trinité à l’aide d’un trèfle) puis l’un des rois des plus célèbres de l’Histoire Irlandaise : Brian Boru (941-1014). En 1101,  le roi Murtagh O’Brien décide de céder la forteresse à l’Église.

 

<--Haute de 28 mètres, la tour du Rock of Cashel aurait été bâtie aux alentour de 1100. L’édifice servait alors à surveiller les abords de la forteresse et à y entreposer de nombreux manuscrits ainsi que des reliques religieuses d’une grande valeur.

La chapelle du Roi Cormac-->,une imposante chapelle bâtie en 1127 et consacrée en 1134. D’un style roman assez complexe et influencé par le style germanique, elle se caractérise par 2 tours située symétriquement de chaque côté de l’édifice, ainsi que par une voûte en berceau magnifiquement sculptée. La chapelle renferme une tombe, qui serait vraisemblablement celle du roi Cormac.

 

<--Une vaillante

 

Entre les bâtiments s'étend un vaste cimetière, parsemé de hautes croix.

la cathédrale Saint Patrick, ce qu'il en reste...

Le groupe attentif , et ci-dessous le grand hall construit en 1420.  La Chorale des Vicaires était désignée pour accompagner les curés dans les chants religieux. Cette salle fut restaurée en 1975 et propose un petit musée d’objets ayant été découverts durant les nombreuses fouilles.

La visite historique de la reine Elizabeth II d'Angleterre  en République d'Irlande, du 17 au 20 mai 2011, et en particulier au rocher de Cashel,  a été un franc succès, ouvrant la voie d'une réconciliation entre les deux nations au passé douloureux.

Une bien belle journée! Il nous faut maintenant rejoindre le "Earl of Desmond Hotel" à Tralee, comté de Kerry, d'où nous vous envoyons quelques pensées!!

Lundi 8 juin:

Nous allons découvrir l'Anneau du Kerry, qu'on nous annonce comme l'un des paysages les plus spectaculaires d'Irlande, avec les lacs de Killarney au cœur des montagnes.

Les yeux pleins des magnifiques paysages que nous avions vus, il fallut rentrer à l'hôtel pour dîner tôt, car nous allions assister à une soirée irlandaise alliant musique chant et danse. Au National folk theatre of Ireland, à Tralee, nous avon vu "Oiléàn", qui célèbre les iles Blasket. Blasket Islands est un archipel irlandais composé de 6 îles situées au large de la Péninsule de Dingle. Aussi connu sous le nom gaélique " Na Blascaoidí", ces îles furent autrefois habitées par une population parlant seulement le gaélique, et dont la vie précaire consistait à vivre de la pêche, et de l’élevage, tout en perpétuant les traditions gaéliques d’antan… Ce fut un superbe moment: nul besoin de comprendre  la langue, l'expression corporelle, le ton des chants..suffirent à nous captiver.

Mardi 9 juin:

Visite de la Péninsule de Dingle, Comté de Kerry, territoire qui s’étend sur plus de 160km.  C'est une succession de baies et de plaines se transformant parfois en un relief plus abrupt, plus sauvage, à l'altitude impressionnante.

Nombreuses sont les falaises vertigineuses. La nature est sauvage, baignée d’une verdure luxuriante, où se côtoient cottages et autres maisons pittoresques au milieu des montagnes de Slieve Mish Mountains et de Stradbally Mountain.

Bastion de la culture irlandaise, la Péninsule de Dingle    appartient au  Gaeltacht, région   où  la   préservation  du  patrimoine   linguistique   et  culturel  irlandais  est

hautement pris au sérieux: le gaélique irlandais a encore sa place à Dingle, et persiste depuis plusieurs siècles ! Nous avons vu au loin l'archipel des Blasket, thème de notre spectacle d'hier qui  fut évacué en 1950 car le gouvernement irlandais jugeait les conditions de vie qui y étaient en vigueur trop dures pour les habitants.

 

Arrêt inattendu dans cette région d'élevage de moutons, pour admirer dans une ferme, la surprenante diversité des moutons et le chien de la maison faire son "travail" de berger,

 

Paysages...

Nous déjeunons dans un restaurant où l'on rencontre Charlie Chaplin, très présent dans la Péninsule de Dingle car il résidait souvent à Waterville.

Suite de la promenade

Le rhododendron se plaît beaucoup en Irlande ; il a envahi la nature, où il s’empare du territoire des arbres et autres buissons. On constate le même phénomène avec le fuchsia , autre échappé des jardins, qui a investi les haies, et que nous rencontrerons souvent.

SOS amis, l'idée de cet album m'étant venue plus tard, je n'ai pas noté le nom de ces haltes. Pouvez-vous m'aider? (Sûrement pas Waterville en tous cas!!!)

Dingle: La ville est établie sur un port naturel adossé au mont Slievanea sur la péninsule de Dingle, qui s'étire au sud du fleuve Shannon et au nord du « Ring of Kerry ».

Dingle se situe en secteur Gaeltacht (région où l’on parle l'irlandais) et vit essentiellement du tourisme, de la pêche et de l'agriculture. Elle compte de nombreux pubs, cafés et restaurants où il est possible d'écouter de la musique irlandaise. Depuis de nombreuses années, un dauphin baptisé Fungie constitue une attraction touristique : ayant élu domicile dans la baie, il accompagne les bateaux de visiteurs.

L'actuel presbytère marque l'emplacement de la maison de l'homme qui tenta de sauver la reine de France, Marie-Antoinette. Lord Rice, natif de Dingle et officier de la brigade irlandaise, projeta en effet en 1792 de faire évader la reine de France ; les préparatifs étaient fin prêts mais lorsqu'elle apprit qu'elle serait seule à prendre la fuite, abandonnant ainsi roi et enfants, elle aurait refusé de partir, préférant affronter son destin.

 

Dans les rues colorées de Dingle:

 

 

Fungie est l'un des plus célèbres résidents d'Irlande. ce n'est pas n'importe quel dauphin: Depuis 1983, ce boute-en-train divertit les spectateurs de tous les âges au large de Dingle,Il est tellement chéri par les habitants de la ville qu'une statue a même été érigée en son honneur.

Fuschia

les vaillantes de Dingle

Sur le chemin du retour, arrêt à l'oratoire de Gallarus, construit il y a 1300 ans par les premiers chrétiens, exemple parfait d'une maçonnerie à sec, il reste parfaitement imperméable ( 8m de long, 5m de large, 5m de haut).

Vaillante de Gallarus

Jean-Marc en action!

Nous retournons vers l'Earl of Desmond dîner tôt, car ce soir, nous allons au Kingdon Greyhoud Stadium de Tralee pour assister à une course de lévriers."Volontiers, mais pas jusqu'à point d'heure". Il suffirait de voir les photos du paparazzi Jean-Marc, volant quelques visages endormis dans le car, pour nous comprendre... Mais je ne les publierai pas J.M., je ne veux pas de procès!!

Mercredi 10 juin:

Les valises sont bouclées, nous quittons le comté de Kerry pour le Comté de Clare et la région du  Burren en traversant le Shannon, large estuaire du plus grand fleuve d'Irlande, situé sur la côte ouest de l’Irlande. Il commence à Limerick à l’est et s’ouvre sur l'Océan Atlantique à l'ouest, entre Loop Head au nord et Kerry Head au sud. Historiquement l’estuaire était utilisé dans les années 1930 et 1940 par les compagnies transatlantiques d’hydravions comme point d’escale entre l'Europe continentale et l'Amérique, jusqu'en  1945, quand s’ouvrit l'aéroport de Shannon.

On remarque, sur la plupart des photos un ciel parfaitement bleu! parapluies et imperméables sont restés dans les valises: nous n'avons pas eu de pluie...un peu frais parfois, mais un temps inespéré...

Un arrêt avant le déjeuner.

Pas de pique-nique pour nous, nous déjeunons au "Bellbridge House Hotel", près de Spanish Point, dont le nom se réfère au naufrage, par gros temps, de nombreux navires de la flotte espagnole au large de la côte, en 1588. Les malheureux qui ont pu gagner la terre ont été plus tard exécutés par Sir Turlough O'Brien, de Liscannor. et Boèce Clancy , le Haut Shérif de Clare .

nous reprenons le car. J.M. se gratte le menton, que guette-t-il? un petit roupillon? Nous roulons vers les falaises de Moher. Tout simplement incontournables, elles font partie des plus belles falaises d’Irlande, s’étendent sur plus de 8 km de long, pour une hauteur atteignant jusqu’à 215 mètres de haut ! De quoi donner le vertige ! Laissons place aux images..

 

 

 

 La O’Brien Tower est une petite tour bâtie en 1835, surplombant le paysage. Elle se situe sur le plus haut point de vue du site.

Retour au car qui va nous faire passer par le Burren, en gaélique An Bhoireann, "le pays pierreux".C'est un plateau rocheux gigantesque s’étendant sur plus de 1300 km². La singularité du lieu est telle, qu’Oliver Cromwell avait autrefois décrit le Burren en ses termes : " C’est une région où il n’y a pas assez d’eau pour noyer un homme, pas assez de bois pour le pendre, pas assez de terre pour l’enterrer"

Elle se sent débordée: trop de magnifiques petites vaillantes à photographier!!

Sur la route qui mène à Galway, nous allons croiser, des "vaches maritimes", des chaumières, des murs de pierre surprenants...

L'hôtel se nomme "Raheen Woods Hotel", à Athenry, Comté de Galway.

Jeudi 11 juin:

Le programme de la journée: excursion dans le Connemara, visite de l'abbaye de Kilemore et du fjord.

 

Sur la route:

 

Tous les panneaux sont toujours en deux langues, Irlandais et Gaelique:

Arrêt au

 

Enfin le Connemara:

 

 Grands espaces sauvages, univers où la nature est reine, le Connemara, situé dans le comté de Galway, est une région dotée de paysages sauvages somptueux et inhospitaliers. D’immenses montagnes sombres s’y imposent de tout leur silence, dominant de grandes étendues de landes rousses. Les innombrables lacs et torrents serpentent entre les plaines vertes et il n’est pas rare d’y croiser un Irlandais récoltant la tourbe dans l’une des nombreuses tourbières de la région. Il est exposé à un climat assez rude de vent et à l’humidité constante, qui rend cette région si sauvage et si difficile. C'est également l’un des plus grands fiefs du Gaeltacht. La population  exploite la tourbe, fait  l’élevage de moutons et possède une grande réputation dans le domaine hippique. On y élève en effet le "poney du Connemara", cheval irlandais résultant de croisements successifs entre chevaux de races diverses, et chevaux irlandais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le déjeuner dans une bien jolie auberge , pont sur la rivière.

Un collègue de Viviane

L'Abbaye de Kilemore:

 

La Kylemore Abbey, (en gaélique Mainistir na Coille Móire) est une magnifique cathédrale miniature. Construite par un époux en hommage à sa femme défunte, elle est un véritable trésor d’architecture gothique, appartient à une construction plus grande, qui est le Kylemore Castle, un impressionnant château victorien.

Tout commence en 1868, lorsqu’un riche propriétaire,  Mitchell Henry , décide de bâtir au bord du lac de Kylemore un imposant château victorien, doté d’une abbaye bénédictine et d’un jardin de 3 hectares. Il charge alors l’architecte John Fuller de la tâche, et lui demande de faire vite, pour que ce soit une surprise pour sa femme, Margaret Vaughan.

Mais au cours de la construction, les Henry perdent tragiquement leur fille, et Margaret, accablée par le désespoir, décède en 1874. Fou de chagrin Mitchell  change les plans de l’abbaye pour en faire un lieu encore plus extraordinaire. Cette construction doit être un véritable hommage à la mémoire de sa femme, quitte à être totalement démesurée. Il ne recule devant rien ,  fait importer les plus beaux marbres (marbres roses, verts, ocres…etc), et fait appel aux plus grands artisans pour créer des vitraux magnifiques.  Non loin de l’Abbaye, un mausolée, est destiné à accueillir le corps de Margaret,  qu’il rejoindra à sa mort.

Mais Mitchell Henry ne peut  habiter ce grand château si vide et  le quitte   La propriété passe de mains en mains, puis est finalement abandonnée jusqu’en 1920, date à laquelle des sœurs bénédictines décident d’en faire leur lieu de culte, ainsi qu’un collège catholique réputé.

 

Le château:

Il se reflète dans le lac Pollacappul.

 

 

 

 

 

 

 

 

La cathédrale miniature:

Le Mausolée:

Le Jardin Victorien:

Construit en même temps que le château, au pied de la montagne Duchruach, face à la montagne Diamond Hill, sur une tourbière, il s'étend sur 3 ha. On peut y accéder par une promenade dans les bois ou par une navette.

Tout au fond du jardin, on voit la maison du jardinier et le  "Bothy", petite maison où logeaient jusqu'à 6 jardiniers . Visite:

On peut voir également au Tea House, une exposition de photos de Kylemore du temps de la famille Henry, 1862-1903.

Sur le chemin du retour, nous admirons le fjord de Kilmore, où sont élevées des huitres. Attention, ne pas confondre un fjord, qui est profond et à pentes latérales raides parce qu'il a été creusé par un glacier, et un aber ou ria qui est une baie formée par la partie inférieure de la vallée d'un fleuve côtier envahie, en partie ou en totalité, par la mer, nous explique Viviane..

Vendredi 12 juin:

Nous allons aujourd'hui boucler la boucle, rejoindre Dublin.

La route est longue, mais nous nous arrêtons en un lieu magique, le monastère de Clonmacnoise, comté d'Offaly,(en gaélique Contae Uíbh Fhailí),  au bord de la rivière Shannon au sud de la ville d’Athlone.

 

 

Le monastère est aussi appelé "les sept églises"

Il a été fondé en 545 par saint Ciarán à l’endroit où la route majeure relient l’est à l’ouest de l’île d’Irlande, au travers des tourbières et traverse le Shannon.

 

 

 

Le monastère grandit en taille et en réputation pour devenir pour un temps le site religieux le plus prestigieux d’Irlande. Son cimetière est supposé contenir les tombes de sept rois de Tara et la sépulture du dernier Ard ri Erenn Ruaidri O'Connor. C’était également un centre de savoir, le « Book of the Dun Cow » du XIIe siècle conservé à la « Royal Irish Academy » à Dublin provient de son scriptorium. La richesse du monastère attira la convoitise des rois irlandais, des Anglo-normands et bien entendu des Vikings qui le pillèrent et l’incendièrent pas moins de vingt-six fois entre 841 et 1204. Enfin en 1552 la garnison anglaise d’Athlone mit le monastère à sac. Clonmacnoise ne s’en releva jamais.

Nous sommes émerveillés par les croix celtes d'origine qui émaillent ce site à l'atmosphère si particulière,  apaisante et mystique..nous y verrons une cathédrale effondrée, 8 églises, ainsi que 2 tours rondes.

Ce monastère est la source de nombreux poèmes. Les quelques lignes ci-dessus, appartiennent au plus célèbre: "Le Poème du Mort de Clonmacnoise".

« Sur une terre humide, un pays de roses, se tenait la ville de Saint Ciaran, et les guerriers d’Irlande, de toutes les générations y reposent. Au pied de la colline, couverte de rosée s’est arrêté le plus noble du clan Conn. Et sous sa pierre, gravée de son nom Ogham, il repose en ce lieu sacré. »

 

Nous continuons la route vers Dublin, en passant par les plaines fertiles des Midlands. Les moutons ont fait place aux vaches. surprise! les vaches n'ont pas de cornes... Les Irlandais produisent peu de lait mais ils en ingurgitent quelques 142 litres par an ! Ils sont talonnés par les Anglais (106 l) et les Lettons (95 l). En comparaison, la consommation française paraît modeste avec ses 66 l.

Nous arrivons pour déjeuner dans une taverne typique, "J. O'Connell", où nous rencontrons des Écossais. la ville en regorge car demain a lieu un match Irlande-Écosse. On en verra partout en ville et même à l'hôtel ce soir!!!

notre chauffeur, Tommy, nous emmène à travers Dublin vers Trinity College.

Excusez-moi, on est en fin de page, je n'ai pas su me limiter....Si vous le voulez, remonter vite en tête et cliquez sur page 4 pour voir la suite et la fin.

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