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8 juin 2018, publié Par Evelyne Valade:

Les élèves de CM1 et CM2 des écoles élémentaires de la Ville ainsi que les élèves de 6ème du collège R. Seyssaud se sont retrouvés à la salle polyvalente du collège, ce vendredi 08 juin pour la remise des récompenses du concours de Poésie institué par l’Education Nationale, l’A.M.O.P.A. (Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques) et le ministère de la Culture.
Cette année, le thème de l’écriture était « Dis-moi dix mots sur tous les tons ». Les élèves devaient ainsi composer en utilisant les mots « Volubile, Voix, Ohé, Placoter, Bagou, Griot, Accent, Susurrer, Jactance et Truculent ».

 

 Les membres du jury, composé, entre autres, de Mme Guinet, adjointe à l’Education, M. Pujol, président de l’A.M.O.P.A., Mmes Valade et Heyraud du musée municipal P. Lafran sous la houlette de M. Floch ont ainsi récompensé les meilleurs écrits :
 Pour le prix de la municipalité :Alison Ameziane CM2A : Le camp de vacances ,
Maéva Delguerra-Michon CM1A: L'oiseau  Evane Arnaud 6D : Les animaux.
 

Prix du collège : Annaé Cézard CM2B : Le corbeau et le renard , Maéva Delguerra-Michon CM1A : L'oiseau
 

Prix de l'AMOPA :Evane Arnaud 6D & Jade Bermond
 

Les élèves du collège ont également participé à l'écriture sur le thème "le rusé renard" et le prix de la municipalité a été pour Bérénice Oronato 6C : Le renard et le lapin et le prix du collège pour Alexandre Gouiran.
Bravo à tous ces écrivains en herbe car le thème n'était pas évident cette année !

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Vendredi 1er juin, la "Journée de l'Amitié" à Maussane-les-Alpilles.

"Partie de gueules et de sable avec une étoile à 16 rais d'or"

La Journée de l'Amitié est une tradition amopalienne des sections de la région Povence-Alpes-Côte d'Azur. Chaque année, l'un des départements organise un rassemblement pour se présenter, organiser un repas convivial et des visites culturelles. Cette manifestation  très appréciée, et  de nombreux Amopaliens. Cette année ce sont les Bouches-du- Rhône qui reçoivent à Maussane-les-Alpilles.

Posée au pied de la chaîne des Alpilles, Maussane  s'étire dans la vallée des Baux au milieu de vastes oliveraies et de superbes paysages.

Situé à l'est du Rhône, le massif des Alpilles a été classé en parc naturel régional pour la beauté de ses paysages, ses richesses en flore et en faune, ses traditions culturelles et son patrimoine géologique. Ce chaînon provençal orienté Est Ouest se trouve au nord  de Salon et d'Arles.

 

Nous avons rendez-vous à la salle de l'Agora .

Le temps est magnifique, la salle grande et lumineuse. Dans le parc qui l'entoure, une surprenante carte de France en pierre de taille,  au 1/200000ème , de 5 m x 5 m et d’environ 6 tonnes est constituée d’autant de pierres que de départements. Chacune d’elles provient de son département et a été taillée et offerte par un tailleur de pierres.

Hier sont arrivés le président Yves Poujol , la secrétaire Danièle Gentil, le trésorier Jean-Marc Coves, Dominique Coves, Marie Bercy, Roselyne Le Fevre , Jacqueline Robert, qui ont préparé la salle .

Tout le matériel est là, on prépare l'arrivée des Amopaliens prévue pour 9h30.

Bienvenue...

Monsieur Jack Sautel, maire de Maussane nous fait l'honneur de nous accueillir dans sa ville

Madame Cornille est de Maussane, nous visiterons tout à l'heure le moulin qui porte le nom de son mari.

 Monsieur Deygas représentant l'association Athéna -association partenaire de l'AMOPA nationale- a offert aux présidents des sections présentes, des bandes dessinées réalisées par son association à l'intention des jeunes lauréats aux concours

La photo des présidents,

Messieurs Joubert et Coyo,  respectivement présidents des sections de l'Hérault et du Gard, présentent le congrès de l'AMOPA  qui se tiendra en mai   2019 à la Grande Motte . Ce congrès est organisé par les sections de l'Hérault, du Gard et de la Lozère .       

Il est 10h30, départ pour la visite des moulins à huile, en car pour deux groupes:

Le moulin du domaine Plaines Marguerite,

Le moulin de Mouries.

Quant à nous, 3ème groupe, madame Cornille nous conduit à pied au moulin Cornille, jolie promenade par  le chemin des Batignolles,  ancienne voie de chemin de fer de la ligne Arles-Salon.

Le Moulin de Jean-Marie Cornille nous accueille dans sa bâtisse du 17ème siècle. Contrairement au célèbre Maître Cornille d'Alphonse Daudet, ce moulin ne moud pas de la farine mais des olives

Il est coopératif depuis 1924. Cette huile est mondialement réputée pour sa qualité grâce à une matière première exceptionnelle et un mode de fabrication dont une partie est gardée secrète. Depuis le décès de Jean Marie Cornille, cette entreprise est restée artisanale malgré une production annuelle d'environ 1100 tonnes. Jean Marie Cornille a été un des meilleurs ambassadeurs de l'huile d'olive française en lui redonnant ses lettres de noblesse. Cette huile, qui a pris le nom de son meilleur représentant , est unique au monde

 

Le moulin a obtenu le prestigieux label EPV, Entreprise du Patrimoine Vivant. C' est une marque de reconnaissance de l’Etat , décernée par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Bruno Le Maire . Elle   distingue des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

Paul Gillant est expert auprès de l'EPV pour les métiers de la bijouterie, et visite partout en France les artisans qui aspirent au label.

Madame Cornille et Florian nous diront tout de l'olive, de sa culture jusqu'à la commercialisation de son huile.

Un rafraîchissement accompagné de tapenade du pays nous est généreusement offert.

 

 

Nous reprenons le chemin de l'Agora par les rues de la ville.

Très réputé pour ses saveurs du terroir et la qualité de ses produits, le confiseur Jean Martin sait faire saliver les gourmands avec les meilleures recettes provençales traditionnelles.

Dominique Coves qui connait bien Maussane  me conduit  jusqu'au magnifique lavoir. "Le petit" dit-on, car il en existe un grand, Napoléon III. Dans ce village de Provence qui compte plus de 320 jours de soleil par an, les lavoirs ont conservé leur charme d'antan. Celui là est situé au centre du village, superbe  patrimoine.  Les lavandières y œuvraient debout comme au lavoir Napoléon, une notion de mieux-être pour elles.
La fontaine date du XIXème,elle  était à l'époque le point d'eau principal du quartier " du Vieux Maussane",


 

Tout est prêt, , les tables sont dressées , les cadeaux préparés, les détails sont raffinés, (ça c'est la patte de Danièle Gentil)........merci à ceux d'entre nous qui sont restés pour le faire.

Le président national, monsieur Berthet, nous fait l'honneur de sa présence

Le traiteur m'autorise à jeter un coup d'œil en coulisses, (nous parlerons de lui plus bas), c'est l'apéritif.

Quelques informations et : "à table"...

Et un joli sourire pour moi.

La "Table d'Honneur": monsieur Berthet, président national et les présidents de sections.

Discours du président Berthet

Le congrès des 25,26,27,28 mai 2019  à La Grande Motte.

C'est la fin du repas. Lucile Meyer aimerait voir l'équipe qui l'a préparé.

"Chaque toupin trouve sa cabucelle". Comprenez: chaque marmite trouve son couvercle, chacun trouve "chaussure à son pied".

De ce proverbe provençal, souvent entendu dans la bouche du grand-père, Norbert Dusserre et sa fille Audrey  ont fait le nom de leur épicerie fine. Toupine et Cabesselle a été lancée en 2011 avec le père en cuisine et la jeune femme sortie d'une école de commerce au marketing,

C'est le moment de la distribution des cadeaux.

Jean-Marc Coves a choisi les faïences de Louis Sicard. La vaisselle est en argile blanche, les émaux élaborés aux formules sans plomb lui donnent "l'éclat du soleil". Chaque pièce est décorée à la main, décor "sardine", bien sûr  pour nous

.En 1895 à Aubagne, Louis Sicard (1871-1946) créé La Cigale en Faïence. Alors qu’elle était un cadeau d’entreprise commandée par la Société Générale des Tuileries de Marseille, la Cigale en Faïence est devenue l’objet référence des créations de Louis Sicard. Depuis plus de 120 ans la Cigale est un objet de décoration élégant qui s’offre traditionnellement en Provence comme porte bonheur.

 

Une journée entière a été consacrée à la confection des paquets chez Jean-Marc et Dominique.

.Louis Sicard sculpteur provençal (1906),
affiche de David Dellepiane.

Encore quelques photos pendant le café...

Cette journée est aussi l'occasion de retrouver des amis chers que l'on ne voit pas souvent

 

 

                          Le Conseil Consultatif

Une partie d'entre nous part pour les Baux.

"de gueules à l'étoile à seize branches d'or, à la pointe cousue d'or aux quatre pals de gueules"

Les seigneurs des Baux prétendaient descendre du roi mage Balthazar, aussi prirent-ils pour emblème l'étoile de la nativité à seize branches. Ils avaient comme devise "Au hasard Balthazar" (à l'azard Beautezard)  lançant ainsi par cette formule un défi orgueilleux au destin

Nous les suivrons un peu plus tard, ce qui nous donne la chance d'écouter  Monsieur Martinez qui nous parle du pays où nous sommes.

Nous partons à notre tour pour les Carrières de Lumières.

 

Située en contrebas du village des Baux-de-Provence, dans une ancienne carrière, le site propose une projection multimédia originale. Des tableaux de maîtres habillent en fresque, de manière spectaculaire, les murs de 14m de hauteur des gigantesques salles de ce lieu hors norme de 7000m².

Les carrières du Val d’Enfer  ont été creusées  pour extraire le calcaire blanc utilisé  pour la  construction  du Château et de la Cité des Baux. En 1935, les carrières ne sont plus rentables et ferment.

Elles  deviennent  une  source  d'inspiration  pour  les artistes par leur beauté brute et dénudée et l'espace qu'elles forment.   Une salle,  comme une grotte des carrières, permet de voir projeté Le Testament d’Orphée, tourné dans les lieux par Cocteau.

En 1977,  les  carrières sont déjà utilisées pour des sons et lumières, jusqu'à l'installation technologique en 2012 que nous connaissons spectacle de son et lumière monumental  .  Aujourd'hui, le dispositif de 100 vidéoprojecteurs et 27   enceintes   nous    propose   les  chefs-d’œuvre  numérisés de Picasso, Goya,  Sorolla… La  musique nous  entrainera  dans  un siècle  de  peinture espagnole. Une immersion totale  dans toutes les carrières (le sol, les murs, les piliers, les plafonds...) Les œuvres se succèdent. Entouré de beautés, de

de lumières, chaque visiteur se déplace dans l’espace, et vit un spectacle unique qui dure une heure avec plus de 2000 images numériques projetées .

Scènes de vie champêtres de Goya, jardins de Rusiñol, portraits de Zuloaga et paysages de bord de mer de Sorolla occupent l’espace de la première partie du spectacle. La seconde partie est consacrée aux œuvres de Picasso : les Demoiselles d’Avignon , La Flûte de Pan,   Guernica , La Joie de Vivre …. un autre spectacle suit : Flower Power. c'est une ville imaginaire des années 60 avec des graphismes colorés, des fleurs et des slogans du style « peace and love », pop art, bd, opt’art. Cette création psychédélique du studio Danny Rose s’accompagne de la musique des sixties, des Beatles à Jimmy Hendrix, des Rolling Stones à Simon and Garfunkel sans oublier les Beach Boys

Une flaque d'eau sur la route nous rappelle que nous avons la chance de profiter d'un beau soleil!!

Les photos rescapées, après beaucoup de suppressions...Il y manque l'accompagnement musical et le quasi recueillement du public.

C'est par cet émerveillement que se termine la journée de l'amitié.

 

L'équipe du conseil consultatif et particulièrement Yves Poujol, Danièle Gentil et Jean-Marc Coves qui en ont été les maîtres d'œuvre et en ont pensé et soigné les moindres détails, espèrent vous avoir fait passer un bon moment.

 

L'an prochain la Journée de l'Amitié sera probablement organisée par la section de Vaucluse .

 

Quant à nous AMOPA 13, c'est le 21 juin que nous nous retrouverons à Carro pour le repas de fin d'année, à l'occasion duquel, comme tous les ans, les diplômes et les prix décernés à nos artistes et créateurs désignés par le public lors du Salon Violet 2018, leur seront remis.

 

J'espère que vous consulterez cet article, que vous me le direz, (opilim@free.fr), et qu'il participera aux  souvenirs que vous garderez et que je souhaite excellents. Liliane.

 

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Le 22 février,  Assemblée Générale à La Ciotat.

 La Ciotat est une ville de Provence dont l'histoire est entièrement liée à la mer. Très connue,  la construction navale débute au  XIXème siècle. Malgré  des repreneurs qui  se succéderont au cours du XXème siècle , le chantier naval fermera ses portes en 1987,  face aux difficultés économiques.

 Comme souvent, l'héraldique de La Ciotat est passionnante.

(1789) D'azur au château d'argent, flanqué de deux tours donjonnées, ouvert de trois portes du champ, ajouré et maçonné de sable, sommé d'une crosse issante d'or, posé sur une mer de sinople chargée d'une sardine d'or.
Lors de l’émancipation de la ville en 1429, Guillaume Dulac, seigneur du lieu, émit le voeu d’attribuer à La Cieutat (La Ciotat) ses propres armoiries.

Mais ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle qu’on en trouve les plus anciennes traces picturales.
 

En 1696, Louis XIV ordonna à toutes les communes de France de faire enregistrer leurs armoiries moyennant une taxe professionnelle selon l’importance de la commune.
De là sont nées ces "armes de caprice" imposées en 1697.

C’est ainsi que La Ciotat se trouva dotée du blasonnement suivant dans l’«Armorial général de France» de 1702:
Ces armoiries ont revêtu, au cours de l’histoire, une dizaine de formes différentes, mais on y retrouve,

En  1789: les deux tours donjonnées et ouvertes, reliées par un mur crénelé comportant une grande porte, et sommé d’une crosse abbatiale évoquant l’allégeance à l’abbaye de Saint Victor, le tout soutenu par une mer contenant un poisson vu de profil, symbolisant les activités maritimes du port.
Ce poisson, au cours des âges, a d’abord eu l’apparence d’un dauphin, d’un thon, puis d’une sardine.

 

«D’azur, à une ville d’argent en fasce, soutenue d’une mer du même, la ville sommée d’une crosse d’or, adestrée d’un C et senestrée d’un T d’argent, et au milieu de la mer, une barque de sable, les voiles pliées».

 

Depuis la Révolution française, les armoiries définitives comportent également une couronne murale. La dernière modification date du 11 novembre 1948, lorsque la ville s’est vu octroyer la Croix de guerre avec étoile de bronze pour sa vaillance lors de la Libération, et qui accompagne depuis les   armoiries. De nos jours, le logo de la ville remplace le blason sur les affiches et courrier...

Notre assemblée a lieu au Lycée de la Méditerranée de La Ciotat

Construit en 1992  dans un cadre harmonieux, il compte un peu plus de mille élèves et  propose les trois filières de formation : générale, technologique et professionnelle

 

 

Nous sommes 58 participants à l'assemblée, chaleureusement accueilis par monsieur Jean-Luc Viala, proviseur,

qui en quelques mots exprime tout l'attachement qu'il porte à son lycée et à tous ceux qui le fréquentent, élèves et personnel.

Après approbation des Informations d’actualité, du rapport moral  d’activités, et du rapport financier, il faut renouveler l ’un des  mandats de conseiller. Jean Estienne chaudement remercié par Yves Poujol pour son parcours et son  engagement, laisse son mandat à Marie-Jeanne Cristofari.

Nous nous dirigeons vers le restaurant d’application du lycée pour le repas.

 

Une belle équipe de professeurs et de jeunes, nous propose : croustillant de chèvre aux tomates confites, dos de saumon aux carottes vinaigrette d'agrumes, crémeux de lait aux framboises.

Le président Yves Poujol remet à Armand Prémartin le diplôme "Prix du Public" du Salon Violet 2017.

Il présente ensuite Brigitte Yrtsuo, Brigitte Boyer de son nom d'artiste, soprano, qui animera le repas du début de l'année 2019.

 

M. le proviseur est très fier de présenter la brigade et les professeurs, qui sont chaudement applaudis.

 

Les amandiers en fleurs jalonnent le chemin de ceux qui ont choisi d'aller à pieds jusqu'au cinéma l'Éden.

Nous avons l'heureuse surprise de découvrir une très jolie promenade: la Voie Douce, ancienne voie de chemin de fer destinée à relier le centre-ville et les chantiers à la gare ferroviaire. Elle fut inaugurée le 10 décembre 1887, et remplit son office jusqu'à la fin des années 1970, devenant ensuite,  agréable voie piétonne et cycliste.

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Nous arrivons au cinéma Éden, ocre et décoré de mosaïques, derrière une grille, au fond d'une cour blanche, sur le front de mer. La visite est commentée par M. Michel Cornille, Amopalien ancien professeur de lettres, principal de collège honoraire, président des Lumières de l’Eden.

les deux passionnés: Marie-Laure Smilovici directrice de la  salle  gérée par l’association les Lumières de l’Eden,   et Michel Cornille,

nous font entrer, comme dans un sanctuaire, dans la plus ancienne salle de cinéma du monde, créee lors des prémices du cinéma.

Deux diaporamas concis, percutants, bien commentés, sur l'histoire du cinéma Éden  et ses liens étroits avc la famille Lumière, le père Antoine et ses fils, les frères Auguste et Louis, sont projetés.

Les numéros des fauteuils sont brodés au fil d'or. Au dos, des plaques de cuivre sont gravées  au nom du titulaire de la place. Adélaïde Soula fut propriétaire de la salle de 1895 jusqu' aux années 1950. Elle est l'arrière grand-mère de Marie Laure Smilovici.

 

La photo de groupe clôture cette journée, qui fut , comme on l'aime, sérieuse, conviviale, festive, culturelle et révélatrice de l'amitié , de l'engagement, de la passion partagée qui unissent  les AMOPALIENS des Bouches-du-Rhône .

Rendez-vous le 26 mars pour le Salon Violet. Aprés la conférence sur la bête du Gévaudan, un somptueux buffet (merci à tous les participants), accompagnera le vernissage de l'exposition.

 Si vous ou l'un de vos amis êtes artiste peintre, photographe, arts créatifs, n'hésitez pas à me contacter: opilim@free.fr. Merci.

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Le 27 janvier,  Le repas de la nouvelle année.

Pour lancer la nouvelle année, nous avons l'habitude de nous retrouver  à la Maison du Bâtiment et des Travaux Publics.

Nous sommes à deux pas du rond-point de Mazargues où se dresse l'obélisque...qui bien sûr a une histoire...

Il avait été érigé en 1811 Place Castellane par l’architecte François Michaud, directeur des travaux publics de la Ville, piqué d’Égyptomanie, pour célébrer la naissance du roi de Rome,  fils de Napoléon 1er. Son bassin d’eau servait  depuis un siècle d’abreuvoir aux bêtes de somme.

Mais Jules Cantini, en offrant une fontaine monumentale à la ville, condamnait l’obélisque de la place Castellane. Il était prévu initialement de le  démolir car il n’était "pas d’un art achevé ".

Ce faux totem égyptien est "exilé" l’année suivante à Mazargues, "dans ce milieu rustique il sera tout à fait à sa place" prédisait-on.  Jules Cantini ne voulait pas  " supporter les frais de démolition du monument actuel ", lit-on dans la délibération du conseil municipal du 2 octobre 1908. Il y est suggèré "de trouver des entrepreneurs de démolition susceptibles de faire cette opération pour la valeur des matériaux" . Finalement en 1909, Jules Cantini offrait 4 000 francs à la ville pour sauver l’obélisque. "Il nous semble tout indiqué de le placer à l’extrémité du boulevard Michelet, à l’entrée de Mazargues devant les pittoresques horizons qui couronnent ce site familier ", décide alors la ville dans une délibération dont il faut louer la clairvoyance. L’obélisque serait un point de repère indispensable pour parfaire l’esthétique de la plus belle et de la plus grande avenue de Marseille ,Car "sans certains

 

 

 


 

monuments placés de loin en loin, les longues voies ne sont que des échappées uniformes, monotones et basses". En partant de la porte d’Aix, le promeneur après avoir reposé son regard sur le monument de Castellane, le reporterait avant de l’égarer vers les lointaines collines du Redon, sur la colonne du rond-point de Mazargues. Ainsi comprise, cette avenue présenterait une splendide perspective.  L’obélisque est reconstruit en 1911 sur ce rond-point appelé pour l’occasion place de la Concorde, en souvenir du vrai obélisque de Louxor ( érigé en 1836 à Paris).

 

Il parait que de toutes les villes, Marseille est celle qui déplace le plus ses monuments. Ci-dessus, aujourd'hui, la place Castellane avec la fontaine de Jules Cantini, et l'obélisque délogé, au rond-point de Mazargues.

Président, il faudra changer le lieu de notre repas de la nouvelle année, car je crains  d'avoir épuisé l' histoire du quartier

( voir les reportages 2016 et 2017, pages 4 et 8) .

 

Retrouvailles dans le hall, avant la conférence.

 

MadameJacqueline Raybaud, va nous parler de "Le Bernin1598-1680, le virtuose du baroque".

Après ce moment passionnant, merci madame Raybaud, et le  cadeau de l'AMOPA pour remercier  une prestation de haut de niveau, nous passons à la salle à manger.

Le groupe Mélimélodie se prépare (petit coup d'œil dans les coulisses),

et , pendant le dessert, nous propose un spectacle festif et joyeux.

L'AMOPA 'S interprète la Coupo Santo.

Et voici  la tombola tant attendue .

La tombola:

Une journée qui augure bien de celles qui vont suivre. Rendez-vous le 22 février pour l'Assemblée Générale à La Ciotat.

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