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Mercredi 11 mai 2022

Visite de l'abbaye Saint-Michel de Frigolet.

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" … O baume ! O clarum ! O regale ! O miramen ! O pas de la naturo manso ! Que relarg de bonur e de pantai paradisen avès dubert sus moun enfanço! "

"O arômes ! Ô clartés ! Ô délices ! Ô mirage ! Ô paix de la nature douce ! Quels espaces de bonheur, de rêve paradisiaque, vous avez ouverts sur ma vie d'enfant !...."


 

  Nul autre, mieux que  Frédéric Mistral, ne pouvait introduire ce reportage sur notre belle sortie à l'abbaye de Saint-Michel de  Frigolet, dont le nom, d'après lui,  vient du mot provençal "ferigoulet" qui veut dire "lieu où le thym abonde".

Il  fut élève du collège de l'abbaye.

 "L'odeur de la montagne, dès qu'il faisait du soleil, nous rendait ivres. Pour courir, nous avions toute la montagnette. Quand venait le jeudi, ou même aux heures de récréation, on nous lâchait tel qu'un troupeau et en avant dans la montagne, jusqu'à ce que la cloche nous sonnât le rappel. Aussi, au bout de quelque temps, nous étions devenus sauvages, ma foi, autant qu'une nichée de lapins de garrigue...Et nous, nous roulions dans les plantes de thym."

 

             

L'abbaye Saint Michel de Frigolet est sur le Massif de la Montagnette,   montagne à échelle réduite, qui  offre des escarpements rocheux, des vallons cachés où poussent oliviers  amandiers...  14 tourelles,  symbolisant un chemin de croix, créneaux, saints veilleurs  ponctuent la route d'accès à l'abbaye qui nous mène au parking où nous nous regroupons.

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Un joli chemin parfumé de genets nous conduit au parvis de l'abbaye

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Plaque commémorative pour le père Xavier de Fourvières qui avait pris ce nom lorsqu'il avait été reçu en l'Abbaye  en 1874.

Avec Frédéric Mistral, Il va œuvrer toute sa vie pour la défense de la langue provençale et pour restaurer la prédication en provençal.

Il fut majoral du Felibrige. Son nom en provençal est Savié de Fourviero.

Son œuvre la plus importante est le dictionnaire : "Lou Pichot Tresor" qui parait en 1902.

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 la basilique présente une haute façade de pierres en trois parties, de même facture. Un grand portail ouvrant sur la nef et de chaque côté, deux plus petits pour les chapelles collatérales.. Le blason est celui du pape François.
 

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Non, elle voudrait qu'on le croie,  mais ce n'est pas l'abeille symbole des religieux

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  • « lex et lux » (devise de l’abbé Calmels), les abeilles symbolisent les religieux

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Notre guide, Christiane-Vatina Charpy, érudite et passionnée, nous conte longuement l'histoire des chanoines prémontrés et  de l'abbaye, et nous entraîne... (Merci Christiane de m'avoir signalé une "coquille") .Très brièvement, je tente de résumer, mais il est évident que ce ne sera qu'un modeste  aperçu.

 

 

 

 

On rattache l’origine religieuse du site au XIIème siècle, charte de 1133 par laquelle les vicomtes de Boulbon font donation à l’église st Michel de Frigolet et à ses habitants d’un vaste territoire de la montagne. L'église romane St Michel  et  le Cloître sont construits au XIIe siècle,   

Au XIVe siècle, ils tombent en désuétude, ce qui entraîne le départ des chanoines. Ce n’est qu’au XVIIe siècle, que  des Augustins et des religieux Hiéronymites font revivre le prieuré jusqu’à la Révolution.

Le 6 juillet 1788, la bibliothèque est détruite par un incendie. En 1791, tandis que la Révolution fait rage, le couvent est saisi et les quatre derniers moines présents dans l’abbaye sont dispersés.

Entre 1831 et 1841, le site devient un collège que fréquente Frédéric Mistral, quelques années plus tard, En 1858, l’abbaye est rachetée par le Diocèse d’Aix et la vie conventuelle restaurée par le père Edmond Boulbon (1817-1883), religieux trappiste, devenu prémontré, qui est à l’origine de la restauration de l’Ordre en France. Le 6 juin 1869, le Pape Pie IX élève le prieuré de Frigolet au rang d'Abbaye.   les Chanoines l'entourent  d'une enceinte néo-médiévale, avec tours, courtines, créneaux et mâchicoulis, de vastes bâtiments sont édifiés pour recevoir les pèlerins , une ferme, des ateliers et une église luxueusement décorée s'y ajoutent. 

En 1880 le gouvernement français décrète la dissolution de la communauté et lui ordonne de quitter le monastère. Le refus des Prémontrés, soutenus par les fidèles du secteur, provoquera le fameux "siège de Frigolet".

Le Père Edmond Boulbon  connaîtra en 1880, trois ans avant sa mort, l’expulsion des religieux par l’armée, ils seront même contraints à l’exil à l’abbaye de Leffe, près de Dinant, en Belgique en 1903. 

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Application des décrets du 29 mars 1880: expulsion des Prémontrés.

Tableau de F. Wenzel (1881) représentant le "Siège de Frigolet", qui a eu lieu du 5 au 8 Novembre 1880. Cette gouache sur papier mesure 158 x 111 cm. 

Les pères partent en exil en Angleterre ou en Belgique pour Xavier de Fourvières par exemple.

 

Alphonse Daudet, dans son roman Port-Tarascon, relate comment l'armée est venue fermer l'abbaye en 1880.


"Dès la Toussaint 1880, les Provençaux étaient montés par milliers au monastère pour tenter d'éviter l'expulsion. Beaucoup d'entre eux s'enfermèrent à l'intérieur de l'abbaye, parmi lesquels Frédéric Mistral. A cette nouvelle, la Préfecture de Marseille et le Gouvernement mirent en mouvement une véritable armée contre Frigolet : gendarmerie, infanterie, cavalerie, flanquées de généraux, de préfet, de sous-préfet, de commissaire de police... En tout, près de deux mille hommes pour chasser de leur couvent une quarantaine de religieux.
L'expulsion est officiellement annoncée le 5 novembre, tandis que les troupes se déploient depuis deux jours sur la Montagnette. Ce 5, un commissaire embarrassé notifie, à travers une porte, au Père Hermann, qui représente le Père Abbé, l'arrêté d'expulsion dont il est porteur. Le Père refuse d'obtempérer. La Montagnette est alors investie par les escadrons de cavalerie et les bataillons d'infanterie, qui se déploient sur les collines en position d'attaque, sous les immenses éclats de rire de milliers de Provençaux qui chantent avec force leur fameux "Prouvençau e Catouli".
A six heures du soir, il est fait défense de traverser les lignes, d'apporter de la nourriture aux assiégés, de sortir de l'abbaye : le blocus est total.
Le 6 novembre, un capitaine du 141e régiment d'infanterie, accompagné d'un gendarme, monte demander à nouveau l'ouverture des portes de l'abbaye, on lui renouvelle le refus. La troupe cerne alors la boulangerie (aujourd'hui la Treille) et l'occupe aussitôt.
Dans l'après-midi du dimanche 7 novembre, un ballon vert est lancé par les assiégés et s'élève lentement dans le ciel, avant d'être abattu par les militaires. Mais chacun sur la Montagnette avait eu le temps de voir le signe de vie que leur adressaient les assiégés.
Sur décision du préfet, des crocheteurs montent à Frigolet, à la naissance du jour du 8 novembre, accompagnés du commissaire de police et de douze gendarmes. Ils poussaient une charrette remplie d'instruments d'escalade, de cordages, de chaînes, de haches, de massues, de poutres et de poutrelles en forme de bélier, comme si on devait prendre d'assaut une véritable forteresse !
Le commissaire fait de nouvelles sommations devant la grille de fer pour y attirer les assiégés, tandis qu'il envoie ses crocheteurs forcer une porte opposée, celle dite du "cloître". Une véritable ruse de guerre...
Entendant les coups de hache défoncer les portes, les Prémontrés se réunissent alors dans la salle du Chapitre où, après avoir violé l'entrée de l'abbaye, se présente le commissaire de police, ceint de son écharpe, chapeau sur la tête, brandissant son décret d'expulsion.
Le Père Abbé, dans cet instant poignant, lit une protestation solennelle. Devant les forces de police, ébahies et décontenancées, les Pères chantent alors l'office que personne n'ose troubler, jusqu'à ce que le Père Abbé leur donne sa dernière bénédiction.
Les scellés sont apposés sur l'église, tandis qu'éclate un violent orage et que tombe une pluie torrentielle. Agents et gendarmes font évacuer l'abbaye de tous ceux qui s'y trouvaient depuis plusieurs jours pour soutenir les Pères dans ce moment difficile.
Et, à 8 h 30, toujours sous le déluge qui tombe du ciel, les Prémontrés sont poussés dans les voitures amenées spécialement par la préfecture, puis conduits vers Tarascon, escortés de onze brigades de gendarmerie et d'un escadron de dragons, mais surtout acclamés par les foules massées tout le long du parcours et jetant des fleurs.
Pendant de long mois, l'abbaye de Frigolet fut gardée militairement."

En 1902, Émile Combes,  ex-séminariste devenu athée et adversaire déterminé de la religion,    organise la suppression des écoles catholiques et  la fermeture de nombreuses congrégations. Les terres et bâtiments de St Michel de Frigolet, vides depuis le siège de 1880 sont confisqués. Les Pères ne pourront revenir qu'en 1923, 

En 1982, l'abbatiale recevant tant de pèlerins est élevée au rang de basilique par le pape Jean-Paul II.

 

Aujourd’hui, la communauté religieuse de Saint-Michel de Frigolet (3 chanoines seulement) illustre ces principes : la consécration au Seigneur,  les frères célèbrent sept offices par jour en latin et chant grégorien. Cela ne signifie pas l’abandon du monde. Ce souci des laïcs se traduit concrètement  le Frère Pierino est aumônier de la prison et du lycée de Tarascon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conte de Noël : les « Abeilles de Frigolet ».

 

Frigolet, toi qui inondes d’amour les maisons d’arrêt,

Qui diffuse la lumière à travers nos meurtrières

Par la douceur de tes santons en bois de la paix,

Tu fais taire toutes les guerres par tes belles Prières.

 

La Terre entière vous admire comme un Grand frère,

En votre présence le malin disparaît.

Et nous soutiendrons votre Sanctuaire,

Qui ne laisse personne en chemin égaré.

 

Les valeureuses abeilles de Frigolet,

Ne cessent de nous satisfaire.

Honorant leur abbaye la sainte journée,

Transformant la nuit venue misère en rayon solaire.

 

Pour tout cela mes frères, que Dieu vous éclaire ;

Telle sera pour vous ma petite prière.

Le 3 janvier 2022, un courrier est arrivé à l’abbaye, adressé à frère Pierino…

Le 29.12.2021...Pour vous remercier avec mon piètre talent de poète, je vous adresse ces quelques vers...

Frigolet accueille une école primaire et des  visiteurs, hôtes de passage, jeunes et retraitants. L'hostellerie touristique de St Michel de Frigolet comporte deux parties, un hôtel-restaurant, des salles et jardin.

La basilique est dédiée à l’Immaculée Conception et à Saint-Joseph De style néogothique, elle fut construite de 1863 à 1866 par le prêtre Joseph Pougnet, architecte des Réformés à Marseille..

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On découvre un intérieur riche en couleurs ! Tous les murs, plafonds et piliers sont peints, décorés de saints et de scènes bibliques. , décorations baroques du 17è avec des boiseries dorées, toiles de Mignard.
 

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Pus de 400 reliquaires furent découverts lors d'un aménagement

 

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La chaire est entièrement sculptée. Grâce à la lumière d’une minuterie, on peut admirer la chapelle de Saint-Joseph.
Au fond du collatéral gauche se trouve une chapelle du 12è siècle dédiée à N.D du Bon Remède, enchâssée à l’abbatiale en 1866.


 

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Ci-dessus, sur la photo au centre,  on aperçoit au fond la statue de Notre-Dame du Bon Remède, 

Vénérée sous le titre de Notre-Dame de Frigolet "Nostra Domina de Ferigoleto", la Vierge-Marie est invoquée à partir du XVIIe siècle sous le nom de Notre-Dame du Bon Remède "Nostra Domina de Bono Remedio". 

C’est une légende datant du XVIIe  siècle qui entoure Notre-Dame du Bon-Remède dont la statue figure en bonne place au cœur de la basilique.

Au début des années 1630, la reine Anne d’Autriche serait venue prier à Saint-Michel de Frigolet. Le site ne comportait alors qu’une modeste chapelle romane. Le vœu de la reine était de donner un dauphin au roi de France, Louis XIII.

La légende précise que le mas abritant les amours du roi et de la reine soit dans la montagnette. En 1638 sa prière fut exaucée. La reine donna naissance à celui qui allait devenir le Roi soleil, Louis XIV.

En reconnaissance à Notre-Dame du Bon-Remède, la reine aurait alors payé, sur ses deniers, une décoration baroque somptueuse avec un retable et des boiseries dorées. Notre guide a émis quelques doutes sur certains détails, mais il est sûr, dit-elle, que le couple royal est venu à Tarascon.

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Toutes les basiliques ont comme insignes spécifiques le pavillon, également appelé ombrellino,  et le tintinnabule, qui sont placés dans le chœur ou portés devant le clergé lors des processions

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L’ Ordre des Prémontrés, installé à l'abbaye de Frigolet en 1858, est né  à la suite de la conversion soudaine de Saint-Norbert (1080-1134). Né au château de Gennep (actuellement aux Pays-Bas),fin lettré et beau parleur, il vécut  à la Cour de son cousin, l'empereur Henri V.

En 1115, il a alors 35 ans, il se rend à Freden, accompagné de son page. Pris dans une tempête, il est désarçonné de son cheval et entend le Seigneur  : "Norbert, Norbert, pourquoi me persécuter ? Je t'ai donné la beauté, les richesses et tu te sers de mes dons pour perdre les autres. Tu as tort de résister à ma grâce. Cesse de faire le mal et fais le bien".

Il prend alors brutalement conscience qu'il doit changer de vie. C'est  pour lui le début d'une grande aventure qui le conduira à fonder un Ordre religieux : celui des Prémontrés et  à devenir ensuite archevêque de Magdebourg où il mourra.


Nous sortons après avoir admiré (voir J.P. Artaud), la statue de  Saint-Norbert.
 

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Saint Norbert au début d’un grand mouvement de réforme, fonda l’ordre des prémontrés, religieux qui, à la vie commune sous la Règle de Saint Augustin et à la dimension contemplative de leur vie, ajoutent  l’exercice du ministère pastoral . Leurs armoiries: "d'azur, semé de fleurs de lys d'or, à deux crosses du même passées en sautoir brochant sur le tout"

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Il est temps d'aller  au restaurant "Le Relais de la Treille", en passant devant l'hostellerie, et en suivant un pittoresque petit chemin, sous l'indifférence    de chèvres,  d'une belle  poule et de quelques timides fleurs d'acanthe.
 

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Nous avons profité de l'ombre agréable (mais un peu gênante pour les photos), d'un vénérable et magnifique micocoulier. Symbole parfait de la Provence, le micocoulier est un arbre vigoureux et très feuillu capable de vivre plus de 600 ans,  Il est le symbole de la puissance de la nature.

  

Nous allons ensuite, bien sûr, visiter la boutique qui présente des produits de grandes qualités, miels, confitures, liqueurs, des livres, des disques, des cartes postales...

Et surtout l'élixir du Révérend Père Gaucher , liqueur de Frigolet, élaborée initialement à l'abbaye par les Prémontrés, à base d'extraits de différentes plantes cueillies dans la Montagnette dont le thym et le romarin.

Suite aux ennuis des frères prémontrés, la recette est vendue à une usine de Tarascon où elle est toujours produite, mais on la trouve aussi ici, dans la  boutique de l'Abbaye constituant  un revenu pour ses occupants.

C'est le véritable élixir rendu célèbre par le conte d'Alphonse Daudet, écrit en 1866 dans les Lettres de Mon Moulin avec son texte "L'Élixir du Révérend Père Gaucher".

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Quelques photos encore, la visite de la petite chapelle.....et nous rejoignons nos voitures.

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Une visite enrichissante-merci à notre guide Christiane-Vatina Charpy, un repas apprécié, une ambiance des plus conviviales, un soleil réjouissant.. .Ce fut une excellente journée. Un seul regret, Jean Martinez qui avait organisé cette sortie , et son épouse, notre amie  Arlette n'ont pas pu venir et nous ont bien manqué.

Rendez-vous le 24 mai au Salon Violet.

Nous les aimons beaucoup les ponctuations  de Jean-Marc, symphonies de fraicheur,  de couleurs et de poésie.

Jean-Marc Coves

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La nature à vite fait de reprendre ses droits

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Le  printemps nous offre de superbes couleurs 

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Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.

Les arbres se soutiennent  et d'autres font le grand écart

Dimanche 1er mai

"Cloches naïves du muguet

Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,

Les arbres chantent au verger,

Et les graines du potager

Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l’âme légère,

Les fillettes s'en vont au bois

Rejoindre les fées qui, déjà,

Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !

Cloches naïves du muguet !"

Maurice CARÊME (1899-1978)

 

Bises à tous....

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Mercredi 6 avril:

Assemblée Générale de l'

 Nous avons rendez-vous au Collège Font d’Aurumy à Fuveau, 

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La ville de Fuveau est blasonnée: "D'azur à une boucle de ceinture d'or posée en fasce adextrée d'une palme du même posée en pal et accompagnée du mot FUVEAU la première syllabe en chef et la seconde en pointe."

 

Ce curieux blason demande quelques commentaires. Au centre se trouve  une boucle de ceinture, en provençal une fuvello ou fivello. Les palmes, sont celles du blason des Vitalis,   principaux coseigneurs de la communauté à l'époque où le blason a été "imposé" par l'édit royal de novembre 1696. Il est surmonté de seulement deux tours et désigne donc un village simple fief contrairement à Trets qui était chef-lieu de viguerie et dont le blason en comporte trois.

La lecture du blason éclaire  l'origine du nom de Fuveau et confirme la thèse de la boucle formée par les deux ruisseaux qui ceinturaient et ceinturent toujours le village . En effet on trouve dans les anciens registres le nom de Fivel et Affivel pour désigner la cité et il faut savoir qu'en provençal cela désigne une boucle,  de ceinture ou non.

 

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Le village est occupé dès l’antiquité romaine . Une légende raconte que la boucle de ceinture  serait celle que jeta à terre Caius Sextius Calvinus, consul romain et conquérant de la Provence, après une bataille  contre l’oppidum d’Entremont, tout près d’Aix-en-Provence.

 

Fuveau n'avait pas de devise sur son blason. Au début du XXème siècle, le félibre Eugène Long, enfant du pays et ami de Mistral,   a proposé "Fuvéu enfuvelo", jeu de mot qui peut être  traduit par "Fuveau rend fuvelain" ou "Fuveau attache" par allusion à la boucle de ceinture  C'est la devise non officielle mais néanmoins couramment admise, reconnue et acceptée

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Nous voilà devant le collège Font d'Aurumy.

En provençal, la fontaine c'est la "font", C'est le quartier Font d'Aurumy qui a donné son nom au collège.  La "Fonte d'Aurimia" est attestée dès 1259 sur la commune de Fuveau. La racine latine "aur" peut faire penser à la fontaine d'or...  Cela en fait l'un des plus anciens noms de lieu connu du village, mais il faut attendre  le cadastre de Napoléon publié en 1823, pour y  trouver le quartier "Font d'Aurumy et Masse". 

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 Un café nous est offert en attendant que  tous les participants,  plus de quarante , soient arrivés. Nous entrons dans la grande salle à manger . Une belle couleur rouge domine. 

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Messieurs, madame, Jean-Marc Coves, trésorier AMOPA 13, Philippe Benoit-Lison Principal du collège, Yves Poujol, président AMOPA 13,

Danièle Gentil secrétaire AMOPA 13, vont intervenir.

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Jacque Lemaire nous donne des nouvelles de notre amie chère Evelyne Valade

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Intervention de Jean-Pierre Baux.

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Le président Yves Poujol remet à Marie Bercy l' insigne d'Officier de l'Ordre des Palmes Académiques.

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Madame Capitti arrive.. Professeur au collège de Fuveau, elle fut une fidèle depuis plusieurs années au concours "Plaisir d'écrire". Elle a transmis à ses élèves sa passion pour la poésie . Ainsi les membres du jury de lecture ont eu le bonheur de découvrir de véritables petites merveilles poétiques.

Entre elle et Danièle Gentil, très impliquée, entre autres, pour ce concours, se sont noués des liens de réelle amitié. 

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Madame le maire, Béatrice Bonfillon-Chiavassa,  vice-présidente du Conseil de Territoire du Pays d'Aix, conseillère départementale déléguée aux collèges, nous fait l'honneur de sa présence. Elle est accompagnée par Johan Michelosi, adjoint délégué aux affaires scolaires, périscolaires et extra-scolaires, délégué du hameau de la Barque. Fuveau compte deux hameaux excentrés sur son territoire, la Barque au nord et Brogilum au sud

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Tout à votre gauche, M Jacques Balouzat, président de l'OCCE.

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Les charmantes dames

de "l'équipe restauration"

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Nos deux soeurs "rayons de soleil" et notre amie chère, Danièle

M. le principal nous a dit la qualité de la restauration de son collège. Les  élèves n’ont pas de repas le mercredi, donc  les personnes qui s’en occupent sont venues exprès pour nous  aujourd’hui. Les tables sont une harmonie de rouge et de blanc. Raffinés, les bouquets de fleurs fraîches, sur les tables, ont  un nœud violet,  couleur de l'AMOPA. Les assiettes sont joliment dressées, le repas  excellent ! Nous renouvelons nos compliments et nos remerciements à toute l'équipe.

 

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Menu:

 

Apéritif Font d’Aurumy

 

Mise en bouche :

Salade au Saint-Marcellin mariné

 

Plat :

Filet de daurade à l’unilatéral sur sa compotée de fenouil, tomates confites, accompagné de son risotto d’asperges vertes truffées

 

Fromage :

Brousse du Rove arrosée de confiture de framboises, sur son lit de verdure

 

Dessert et café :

Cygne maison chantilly.

 

Vins :

Château Petit Gane

Cuvée l’Espinay

Bordeaux 2019

Les Beynes

Chardonnay 2019

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À table...

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La photographe photographiée par Daniel Rolland

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Pour ne pas déroger à notre tradition, nous entonnons la "Coupo Santo"

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M. le principal présente l'équipe, très applaudie,  qui nous a préparé et servi le repas.

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"Le chef de cuisine, BRUNET Patrick, et ses deux seconds, PAIR Jérôme et PINNA Michel, sont honorés du fait que la cuisine du collège ait été choisie pour le repas de l'AMOPA le mercredi 06 avril dernier. Ils sont fiers que le travail proposé ait plu.

Joëlle JOUVE, chef de rang, et son équipe, ont trouvé les personnalités présentes au repas très agréables et ont apprécié pouvoir échanger avec certaines."

Johan Michelosi va nous conter sa ville, et nous sommes, comme chaque fois, heureux de découvrir l'un des petits joyaux des alentours d'Aix-Marseille. M. le principal nous accompagne.

Fuveau est un village perché typiquement provençal . Au  milieu d’une grande zone boisée, essentiellement de pins, avec ses 300 hectares et environ 10.000 habitants, la commune s’articule autour d’un piton moyenâgeux dominant les rues et boulevards du XIXème.

Les maisons en Provence sont simples, avec leurs façades dépouillées et leurs toits en tuiles. Toutes sont mitoyennes, dans les rues du village. Souvent, une marquise protège l’entrée. Au fond, la célèbre Sainte-Victoire, chère à Cézanne.

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Nous partons à pied du collège. Le ciel, aujourd'hui, a voulu magnifier notre promenade.

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Ces clous urbains sont placés près des avaloirs d’eau pluviale qui,  par les cours d'eau,  rejoignent la mer. Les avaloirs ne sont ni des poubelles ni des bouches d’égout disent-ils !!! 

Nous sommes arrivés devant celle qui, bien posée au sommet de la colline, domine la ville: l'église Saint-Michel.

Construite en 1853 sur l'emplacement de l'église primitive , de style  néo-gothique fortement inspiré par le style baroque italien, ses dimensions sont grandioses : 36m de long, 20m de large et 13 de haut, d'où l'appellation d'origine de basilique de Fuveau. La façade sera  terminée en 1874.
Les décorations intérieures sont toutes l'œuvre d'artistes locaux,   Fuvelains même, comme le peintre Désiré Bourrelly et Giordano qui réalisa le pied des fonds baptismaux en pierre de Fuveau...
Charles Joseph Verminck, Instituteur et bienfaiteur,  a donné son nom à la place de l'Église. Il  a  offert  tableaux, vitraux, cloches, orgues et leur tribune, dallages et porte ouvragée.
La grande porte n'est plus celle d'origine, car  en 1896, un fou qui venait de détruire les fontaines du village, tenta de brûler l'Eglise après avoir enduit la porte de pétrole.
 L'autel en pierres de Rognes, la chaire en bois sculpté sont magnifiques.

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Nous reprenons la promenade.

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La porte Bassac, est du  nom du sire de Bassac, avocat aixois. Son buste  est orienté vers le quartier sud-est de Fuveau, le Jas de Bassas, dont il était propriétaire. Elle  est percée dans un  mur moyenâgeux de 1,50m d'épaisseur. Elle est l'unique vestige des remparts qui protégeaient la ville.  Nombre de maisons ont été construites en utilisant l’ancienne muraille.

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La chapelle Saint-Roch  , édifiée hors les murs en 1729, à l’initiative du consul Honorat Jourdan, est dédiée au saint qui aurait protégé le village lors de la grande peste de Marseille en 1720. Elle renferme un très bel ex-voto sur lequel nous aurions pu lire "Honorat Jourdan étant consul en l'année 1720, la peste étant dans la Province, le peuple ayant recours au glorieux saint Roch, ce lieu a été préservé de ce mal et en mémoire cette chapelle a été édifiée des aumônes que le sieur Jourdan a ramassées des bonnes gens et il a fait faire ce tableau avec sa famille"...mais la chapelle  était fermée...

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Le 6 sur la plaque, le 2 sur celle de l'église Saint-Michel, indiquent un parcours numéroté de la visite de la ville

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L'ex-voto: le saint en majesté, le consul avec sa mère, sa femme et ses enfants .

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Nous prenons le chemin du retour par des escaliers bien sûr, qui nous rappellent que Fuveau est une ville perchée.  Admirons encore ses beaux murs de pierre..

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Les plaques anciennes des noms des rues en céramique sont belles, mes recherches pour connaître le nom de l'artisan créateur de l'époque n'ont pas abouti.  Paul (MOF) et moi, sommes très impliqués dans l'indispensable reconnaissance de  l'art manuel . Si quelqu'un peut me renseigner?

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Un grand merci à notre guide, Johan Michelosi, qui bien que très occupé, nous a consacré de son temps

J'espère ne pas être indiscrète en vous dévoilant mes amis,  que Johan est un grand sportif,  dans une discipline que nous ne connaissons peut-être pas bien: la course au laser ou laser run. Cette discipline du pentathlon moderne allie course à pied et tir au pistolet laser.

Après une interruption en 2020 due à la pandémie, Johan et sa fille Léana ont tous deux participé aux championnats d’Europe Triathle et de Laser Run, disciplines dans lesquelles ils excellent. Ils  ont tous deux pris part aux épreuves individuelles organisées à Castelldefels, station balnéaire de la banlieue

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de Barcelone. Avant le covid, il avait été vice-champion du monde à Budapest  et champion du monde par équipe. Il ne s’était pas arrêté en si bon chemin et avait  également remporté le titre de champion du monde de Relais Mixte. 

Il faudra me corriger Johan si j'ai commis une erreur...et je ne résiste pas au plaisir de montrer cette photo (tronquée, dommage) avec la radieuse Léana

Nous avons vécu une très belle Assemblée Générale, constructive, intéressante et conviviale. Les participants étaient nombreux, heureux sans doute de reprendre et d'enfin se retrouver.

Nous avons fait  des belles rencontres.

Merci à madame le maire, Béatrice Bonfillon-Chiavassa, pour sa présence et pour toute l'attention qu'elle porte aux causes qui sont les nôtres. 

Merci à monsieur Benoit-Lison pour nous avoir accompagnés tout au long de la journée, pour  son accueil chaleureux et raffiné. Nous avons bien compris que monsieur le principal insuffle une âme à son collège.

Je vous rappelle la sortie du 11 mai à Saint-Michel de Frigolet organisée par Jean Martinez.

 Pour le Salon Violet du 24 mai, si vous voulez me contacter : Liliane Gillant, opilim@free.fr ou 0625488951. Merci

Vendredi 1er avril

Le 1er avril tombant 12 jours après l'équinoxe de printemps et il est donc fort possible que cette fête trouve son origine dans l'antiquité. Une journée était effectivement consacrée au Dieu du rire dans l'ancienne Grèce. Cette journée était consacrée aux farces, aux fous et à l'inversion des rôles comme pendant le Carnaval. Cette tradition a été reprise par les romains avec la déesse Aphrodite.

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Mercredi 30 mars, conférence Liliane, au collège Anatole France.

Les mathématiques sont-elles une invention de l’esprit humain pour comprendre et lire l’univers dans lequel on évolue, ou existent-elles dans la nature depuis toujours ?

En préambule, mieux que les paroles, voici une vidéo que m'a envoyée notre ami Alain Boulley depuis son île de la Réunion. 

La nature "parle mathématiques"

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Dessin de mon amie Pierrette Ercolano, prof de dessin, pour le livre ci-contre, mai 1997.

J'ai enseigné pendant 25 ans à "Anatole", j'y ai connu de grandes joies. Ses 70 ans d'existence avaient été célébrés en 1997 par une fête mémorable initiée par madame Saurat, alors principal. Pour perpétrer la mémoire j'avais écrit le petit livre ci-dessus. 

La construction de l’EPS Anatole France s’inscrit dans l’important engagement de l’État et des communes pour le développement de l’enseignement, entrepris avant la première guerre mondiale. Elle fut contrariée par la guerre et repoussée …Enfin, le 6 janvier 1925,  les jeunes filles purent s’installer dans les nouveaux locaux, dont la directrice Mlle Laugier avait veillé aux moindres détails. L’école suivra ensuite l’évolution démocratique de l’enseignement.

Il n’est pas étonnant qu’en 1926, sous  le gouvernement socialiste de Gaston Doumergue, on lui ait donné le nom d’Anatole France au sommet de sa renommée  deux ans après sa mort . C’était inscrire au fronton de l’école le nom d’un socialiste  au sens aussi pur que ce mot pouvait être entendu, c’était proposer un humaniste républicain et visionnaire, qui avait particulièrement défendu la langue de nos classiques faite d’ordre, de pureté et de clarté.

J'exprime toute ma gratitude à monsieur Fontana, principal, pour nous avoir ouvert son amphi et accueillis avec grande générosité.

J'ai voulu faire partager ma passion pour "la mathématique", montrer qu’elle pourrait  satisfaire    notre irrépressible besoin de connaître nos sources, que se pencher sur son mystère est beaucoup plus qu’une simple curiosité scientifique.

 

Voici quelques photos prises par Paul et Jocelyne Caprile, notre présidente Région Sud des Meilleurs Ouvriers de France

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L'amphi est vide

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Messieurs Poujol et Fontana

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Le café nous attend

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Liliane se prépare

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L'amphi se remplit

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Présentation

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Intervention de Serge Badeau

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Jocelyne et Paul.

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Un super  cadeau de l'AMOPA: Maître Maurice Garçon , artiste

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Marc Jeune s'occupe du verre convivial

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Un grand merci à vous mes amis qui êtes venus nombreux, et qui m'avez dit avoir aimé...

Rendez-vous mercredi prochain, le 6 avril à 10h, au collège de Fuveau, pour notre Assemblée Générale.

Pour prolonger ma conférence, en particulier pour mon amie Marie Bercy:

La création du monde a t-elle été guidée par une forme quelconque d’intelligence ? Quelle est cette intelligence ?  A quoi peut-on  l’identifier ?  

 

 Bien que l’origine du monde soit de mieux en mieux connue par la communauté scientifique mondiale, plus les recherches avancent et plus les questions sont nombreuses.

Beaucoup de phénomènes et données restent encore inexpliqués, nous ne savons toujours pas pourquoi le monde est aussi " mathématique". Quelle est la cause qui fixe les lois de la physique ? " Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" dirait Leibniz. Toutes les données physiques étaient-elles "écrites" quelque part ou bien est-ce du simple hasard ?

Personne ne sait répondre a cette question de manière scientifique et nous n’y répondrons peut-être jamais.

 

Depuis que les hommes possèdent un langage et une pensée, les religions, les philosophes et les scientifiques ont tenté de prouver l’existence de cette intelligence créatrice. Pratiquement toutes les religions donnent une explication, elles invoquent un élément organisateur de notre monde, souvent

sous une forme d’intelligence (bonne ou mauvaise). Mais peut-on vérifier ces hypothèses scientifiquement ou philosophiquement ?

 

La création du monde selon la théorie du BIG-BANG imaginée vers les années 50, est en accord avec la cosmologie moderne. Ce BIG-BANG s’est produit il y a 15 milliards d’années créant ainsi la matière et sans doute le temps. L’univers est en perpétuelle expansion et évolue à travers les âges... 0n y compte 100 milliards d’étoiles et certainement plusieurs milliards de planètes , mais nous ne pouvons toujours pas identifier si sa création est un  simple hasard ou si c’est une forme d’intelligence qui en est à l’origine. Les astronomes sont limités par leurs observations. Ils sont limités par l’horizon de l’univers, De ce fait, nous ne pouvons détecter quelque chose que nous ne connaissons pas, dont  nous ne savons pas de quoi elle pourrait être constituée. Certains répondront que l’existence d’un dieu est la seule solution possible pour avoir élaboré ces choix, d'autres que ce n'est  que le fruit du hasard.

 

 Les caractéristiques des tous premiers instants de notre Univers (un milliardième de seconde après sa création), sont calculées précisément par les astrophysiciens avec la théorie du BIG-BANG. Cet instant est totalement inqualifiable et inimaginable, c’est comme si tout avait soudainement émergé du "Rien". Notre imagination n’est pas capable de penser à toutes les solutions. Par conséquent, l’explication religieuse se trouve être la meilleure solution : l’élément organisateur qui à l’instant zéro a dicté les lois physiques est un créateur.

Mais rien ne prête à suggérer dans la science moderne qu’une énergie peut émerger du "Rien". La création spontanée d’énergie est toujours inconcevable dans notre physique. Après tout, il peut y avoir quelque chose depuis une infinité de temps, dans un espace infini qui nous est inaccessible... d'après ce que je crois, provisoirement inaccessible.

"L’espace-temps est une banalité" pour Einstein. Le temps n’est jamais qu’une coordonnée supplémentaire aux trois coordonnées spatiales. Des physiciens ont même établi mathématiquement que notre Univers aurait 11 dimensions. Nous sommes ici dans des théories qui nous dépassent et dont nous ne pouvons imaginer la réalité...pour l'instant.

 

Notre élément perturbateur aurait ainsi  "créé" l’espace-temps ainsi que d’autres dimensions imperceptibles par nos sens..

Toutes les religions nous donnent des prétendues explications sur cette création mystique. L’homme a besoin de se donner des raisons de son existence. Les Dieux sont nés par la pensée des hommes qui ont besoin de réponses. On peut ainsi penser que l’élément perturbateur qui donne naissance au "Rien" à l’instant zéro est "au dessus" de tout, y compris du temps, Dieu est "l’intemporalité absolue". Cette idée est soutenue par Saint Augustin ainsi que par Lao-Tseu. Mais chez les Hindous, la création n’est pas issue d’un être comme dans la religion Judéo-chrétienne mais d’une force, c’est l’énergie primordiale qui est à l’origine de tout : toute chose est en dieu (Panthéisme) et dieu est partout. Dieu est pris au sens non personnel, symbolisant cette énergie, l’Absolu et le Tout, c’est le Brahman.

 

Ces différentes visions scientifiques, philosophiques et religieuses de la création de l’univers se recoupent en de nombreux points pour s’accorder que pour l’instant, l’élément perturbateur initial nous est inaccessible. Je vous ai dit que les recherches scientifiques récentes, décisives   avec les accélérateurs de particules du CERN nous fournissent des explications sur l’organisation de la matière et de l’énergie. Donc  la science mathématisant le monde nous donne l’intuition d’une organisation de celui-ci de manière censée et rigoureuse.

Rien ne nous permet de dire que l’homme est le fruit d’une pensée. Selon la théorie de l’évolution de Darwin, l’homme n’est jamais qu’un résultat de nombreuses et complexes mutations aux cours des ères terrestres, il n’existait pas à l’origine de la terre, et cela, nous en sommes quasiment certains. Ce fait scientifique ébranle l’espoir qu’une forme d’intelligence soit à l’origine de l’homme. Mais pour la création de l'univers, nous avons beaucoup moins de données et l’élément perturbateur engendrant le BIG-BANG est toujours inconnu et inabordable par notre esprit qui n'est certainement pas abouti.

 

Il est certain que quelque chose nous échappe. La foi de chacun d'entre nous est respectable et non discutable, mais je vous laisse méditer sur la question qui me turlupine : pour être le plus possible en accord avec la science, Dieu, s’il existe, ne serait-il pas une forme d’énergie intemporelle omniprésente comme dans la religion hindoue?

Et pourquoi pas "ma chère Mathématique" ?

Le petit conte de Zéro :

Zéro souffrait d’une sorte d’autisme. Il s’entourait d’un épais mystère, se cachait pour que les hommes ne le trouvent  pas. Il était asocial, et craignait de ne jamais s’intégrer parmi les autres nombres. Amer, il savait qu’on l’associerait souvent à la pire des nullités...Pourtant, les Babyloniens, vers le IIIe siècle en eurent besoin, comme marqueur  pour signifier l’absence, les savants indiens en firent un nombre, Brahmagupta, mathématicien indien (598-660) définit le 0,  et Fibonacci l’introduisit en Occident.

Cela se passa mieux que ce qu’il avait prévu. Il se fit un grand copain : 1. Ensemble, ils étaient fiers d’exprimer l’infini : 1/0 = ∞. Tous les autres nombres sont multiples de 1, donc les deux compères s’amusaient à leur faire partager ce plaisir, surtout aux tous petits. Un autre de leurs jeux favoris, était d’appeler un très grand, par exemple 352793258, de lui dire ‟on va t’élever à une puissance”. Quand on élève un nombre à une puissance, il augmente à grande vitesse: 2, 4, 8,16,… 352793258 répondait : "Attention, je vais dépasser les limites de ce jardin !“. Alors Zéro lui tapait sur l’épaule, se plaçait juste  un peu  au-dessus,  en exposant.   352793258  se liquéfiait et  était remplacé par 1, car  n0 = 1. "Au secours“ criait-il, Zéro laissait sa place à 1, et  352793258 réapparaissait car n1 = n. Pi aimait ainsi, de temps en temps visiter l’ensemble des nombres rationnels, mais le prétentieux nombre d’or ne voulut jamais tenter l’expérience.

Je disais à un élève qui m’avait rendu une copie nulle : “ Je ne t’ai pas mis zéro, pour ne pas lui faire de la peine…à Zéro"

 

Le petit conte de racine de 2

En des temps reculés, √2 n’était pas connue des hommes, et s’en portait fort bien. Invisible et curieuse, elle se baladait partout.  Unour, à Crotone, dans le sud de l’Italie,  elle entra par hasard dans  l’école des Pythagoriciens  et fut séduite par leur admiration et leur respect pour les  nombres. Elle  décida donc de se dévoiler, et pour cela choisit Hippase, l’un des plus anciens de l’école, qui était le maître des akoustikoi,  les non- initiés. Elle se faisait une joie d’étonner tous ces savants et élèves. Mais voilà que lorsque Hippase leur fit part de sa découverte,  les pythagoriciens se mirent à vociférer. Pour eux, les nombres sont la clé permettant de comprendre la structure de l’univers, cette découverte représenta un choc considérable.

-Un nombre dont le carré est 2 ne peut pas exister !!

-Pourtant, dit √2, je suis bien réelle, je suis  la diagonale d’un carré de côté 1.

-Mais si on peut te construire, on ne peut pas te mesurer, hurlèrent-ils, tu détruis l’harmonie et la toute-puissance des rapports rationnels entre les choses du monde.

Elle s’en fut donc, triste et déçue, tant pis pour eux se dit-elle.

Finalement,  il ne fut pas possible de réfuter logiquement son existence, mais les Pythagoriciens ne purent pas tolérer qu’il en soit fini entre construction et mesure. Elle fut admise comme incommensurable, comme un monstre pour les autres nombres, et boudée par tous. Elle se mit à souffrir de solitude,

 Et le pire arriva. Elle apprit qu’ Hippase avait “accidentellement‟ péri dans un naufrage. Il se murmurait que cet idiot avait  divulgué sa découverte  aux profanes. Il avait transgressé le fondement même de la Fraternité : le secret 

L’historien et philosophe, Proclus (Ve siècle), déclara à ce sujet : “On dit que les gens qui ont divulgué les nombres irrationnels ont péri dans un naufrage jusqu’au dernier, car l’inexprimable, l’informe, doit être absolument tenu secret ; ceux qui l’ont divulgué et ont touché à cette image de la vie ont instantanément péri et doivent rester éternellement ballottés par les vagues".

(C’est l'écrivain latin Cassiodore ,498 – 575, qui aurait utilisé le terme rationnel -ratio  signifie compter- pour la première fois) .

 Elle sombra dans la mélancolie,  poursuivie par un sentiment de culpabilité, Et cela dura des années…

Heureusement, enfin vers -450, Théodore de Cyrène,  démontra que les racines carrées des nombres entiers jusqu'à 17 (30) existaient, faisaient partie des nombres réels. On lui attribue l’invention de la spirale qui

permet de construire les racines carrées des nombres entiers consécutifs. √2, rassérénée, retrouva le sourire,  la grande famille des nombres était enfin sa famille !!

 

Liliane : opilim@free.fr   ;     0625488951

Jeudi 17 février 2022 , "LA COURONNE DE CHARLEMAGNE UN JOUR DE MISTRAL"

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Ce jeudi 17 février, Daniel, Eugène,  Marc, Martine, Yves et moi, nous étions au rendez-vous au « Bau de la Saoupe » sur une hauteur de Cassis près du Pylône, point culminant au-dessus de la ville. A cet endroit de stationnement de nos véhicules , nous sommes à 300m d'altitude.

      Une forêt de pins d'Alep s'étale dans le paysage. Nous sommes heureux de nous retrouver malgré un vent sévère que l'on n'attendait pas. Nous nous réjouissons surtout d'avoir un soleil éclatant  et un ciel bleu sans nuage. La mer est toute proche mais on ne la voit pas. Un éperon rocheux sur lequel est construit le pylône cache le littoral.

       Nous débutons cette randonnée par l'ascension de cette partie abrupte, sans difficulté de terrain mais sous quelques rafales sifflantes !

       Au bord de la falaise, à 342 m, une vue exceptionnelle nous récompense de nos efforts. La baie de Cassis se déploie devant nous et l'agglomération de Cassis nous dévoile avec précision, beaucoup de détails que nous ne connaissions pas. Les maisons, les immeubles s'étagent sur l'ensemble des collines et on peut distinguer les parcelles de vignobles de ce terroir. Notre orientation privilégie la côte Est de la baie ; au premier plan, le Bestouan, les roches blanches puis le début des calanques de Marseille qui nous sont familières  ainsi que l'archipel de Riou tout nous ravi. A l'ouest où nous sommes, nous ne pouvons qu'apercevoir l'amorce de la première des falaises Soubeyranes et ses couleurs ocre et orangé. On ne résiste pas à la prise de photos. Pour ma part, j'en ferai ma première aquarelle.

    Au retour vers le GR, une autre perspective intéressante s'offre à notre curiosité. Nous apercevons le profil caractéristique de la « Couronne de Charlemagne » : Un front rocheux arrondi perché à 329 m sur des falaises calcaires à la verticale.

     L'environnement maintenant dégagé sur l'arrière pays rend possible la reconnaissance  des repères géographiques familiers au-delà du massif couronné. Sur la ligne de l'horizon on distingue nettement l'Etoile, le Garlaban suivis du pic de Bertagne et de la Sainte-Baume. La chaîne argentée de la Sainte Victoire s'aperçoit scintillante sous un ciel lumineux. Je prends une photo qui sera un deuxième dessin.

   Après une marche sur un sentier facile, nous arrivons au col qui donne accès à notre « Couronne ». Quelques belles pierres plates à l'abri du vent nous invitent à établir notre pique-nique. C'est un moment agréable où chacun et chacune donne ses impressions, quelques casquettes envolées ont donné lieu à des performances sportives mais rien n'a été perdu ni arraché par le vent. Le Mistral n'était pas gagnant.

    Nous entreprenons la montée vers le sommet couronné. Il faut croire que rien n'arrête la détermination de mes coéquipiers sauf pour moi. A la mi-pente, après quelques rafales déstabilisantes,je décide d'attendre le retour du groupe. Tournant le dos au sommet de la crête,je contemple avec un réel plaisir, la baie de la Ciotat et toutes les couleurs de ce littoral décuplées par la lumière présente. Je décide avec une troisième photo, d'en composer le troisième dessin.

     Nous nous retrouvons tous devant ce décor et mes amis me disent combien ils apprécient la beauté des lieux et la vue des montagnes lointaines de Provence depuis le sommet qu'ils viennent de franchir.

      Le retour se fait par le même chemin. Au retour à la barrière il est 15H3O. Nous avons parcouru 7 km, marché 3heures et réalisé 176 m de dénivelé.

     Nous sommes saoulés par le vent chargés d'odeurs des pins et de la garrigue, heureux d'avoir pu mener notre projet malgré la présence d'un vent gênant.

 

                                               A bientôt, j'espère, pour d'autres découvertes.

                                                                                                                      Marie Bercy

Commençons par les belles aquarelles de Marie qui ponctuent chacune des randonnées qu'elle organise . 

Les photos sont de Marie Bercy, et de Martine Robustelli qui s'est jointe au groupe..

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 Martine Robustelli a écrit:

"10 h 05 Je retrouve le président de l’AMOPA,  Yves Poujol, devant la grande entrée du Parc Amable Chanot. Tous deux avec nos masques et bonnets avons peine à nous reconnaître. 10h10 très précises nous percevons la jolie voiture blanche de Marie, et nous prenons la route.

 Avenue Michelet, nous quittons la ville, et nous nous  engageons sur la célèbre Route de La Gineste, et enfin nous atteignons notre petite route des Crêtes, où nous allons abandonner la voiture.

 Nous attendons Marc, Eugène et Daniel, ils arrivent: nous voilà prêts pour la promenade, il paraît que Marie est seule d’habitude, à marcher avec ces messieurs, elle est heureuse que je sois là. Nous allons nous diriger vers la couronne de Charlemagne, belle barre rocheuse. 

Le panorama vers La Ciotat et la Méditerranée est somptueux.

Moi, je suis heureuse, je ne connais pas ce chemin, d’habitude, j’arpente les sentiers vers Allauch, ou au-dessus de Plan de Cuques, parfois il m’arrive de marcher seule dans le parc départemental de Pichauris, il est vrai que marcher seul n’est pas très prudent, on peut chuter, avoir une cheville foulée.

Ce jeudi, nous dominons la Mer qui s'étale, vaste étendue d'argent au soleil. Une énorme antenne nous surplombe, mais nous allons vite la laisser derrière nous et avancer, poussés ou freinés par des rafales, des bourrasques inamicales qui nous malmènent. On domine Cassis et on n’arrive plus à tenir l'appareil pour immortaliser l’instant, Marie est obligée de s'agenouiller. 

Cassis est dans le creux, quel que soit le chemin,  vers les Calanques, la Route des Crêtes, Cassis se trouve toujours en bas sous nos pieds. Nous apercevons ses restanques de vignobles, ces messieurs citent les meilleurs vins du coin... ah ces connaisseurs... 

Ce sont des paysages magnifiques  qui s'offrent à nous, avec des couleurs auxquelles nous sommes tellement habitués, le blanc des roches, le vert des pins et de la garrigue, et le bleu du ciel balayé par de grandes bouffées sauvages, mais rien ne nous lasse, c'est si beau. Le tout, sous les rayons du soleil qui nous font presque mal aux yeux. Oui, ce parc des Calanques offre de jolis sentiers, de petits chemins de chèvre, mais là c’est une voie large, aplanie pour faciliter le passage des camions de pompiers, une voie facile, pas dangereuse, une voie royale qui charme le promeneur. La prochaine fois, nous espérons que  d’autres se joindront à nous, 7 km ce n'est pas la mer à boire ! 

 Nous cheminons, parfois en petits groupes, parfois  tous ensemble, nous échangeons, nous papotons. Tous nous sommes conscients de la chance d’habiter cette belle région qui nous offre la possibilité, en 30 mn de voiture, de parcourir  cette vaste étendue et nous admirons, nous en avons plein les yeux ! 

Je me régale, Marie connait tous les sommets, les chemins, Eugène aussi, tous deux expliquent, donnent des anecdotes, des précisions, chacun rajoute ce qu'il sait, enrichit de ce qu'il aime.. J’apprécie de me laisser ainsi guider par ceux qui parcourent ces hauteurs si souvent, j’apprécie d’écouter ces noms si connus: Grande Candelle, le Candélon, mais que je suis incapable de repérer. 

La halte pause déjeuner dans un coin ensoleillé, abrité du vent, est la bienvenue. - je n'ai pas oublié mon apéro, un flacon de Jerez, Sweet Sherry., Nous découvrons la Couronne de Charlemagne, vaste sommet cerclé de roche blanche, surmontée de verdure. 

Marie et  moi tirons des photos pour que  ceux restés à la maison, pour que ceux qui ne peuvent plus grimper pour diverses raisons participent ainsi à ce moment précieux, pour qu'ils nagent comme nous dans le bleu lumineux de notre si prisé parc des Calanques.

Amis Amopaliens, n'hésitez pas à venir respirer avec Marie un grand bol d’air pur, que dis-je, un grand saladier d’air aromatisé aux herbes de Provence. Une superbe randonnée, que 7 km! Mais le vent nous a épuisés. Merci à Marie, Marc, Eugène, Daniel et  Yves  pour leur accueil chaleureux et leur compagnie. 

A bientôt. A la prochaine! 

Martine Robustelli Neu Neu  

6

Mardi 25 janvier 2022, "repas de la nouvelle année"

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Arles est blasonnée: "D'azur au léopard assis d'or, la queue remontant entre les jambes, la patte dextre levée et tenant un labarum [enseigne] de Constantin du même chargé de inscription « CIV.AREL » en lettres capitales de sable.

Elle a pour devises: « urbs arelatensis hostibus hostis et ensis » (la ville d'Arles, glaive et ennemie pour ses ennemis);
« ab ira leonis » (gare à la colère du lion).

 

Commune la plus étendue de France, son exceptionnel patrimoine architectural retrace l' l'histoire depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque contemporaine.

Le Rhône, fleuve  " rebelle  et  indomptable", selon Vauban, vient buter contre le rocher, décrit une courbe majestueuse, et lui ouvre le chemin vers la Méditerranée.

Mais il n'est pas possible de dire cette ville -"la Petite Rome des Gaules"  toujours tout imprégnée de sa gloire antique-, en quelques lignes seulement.....

Un très grand merci à notre ami amopalien Jean-Yves Coulau, l'une des figures d'Arles, qui a pour nous organisé cette journée, et dont les interventions d'expert, ont alimenté mes commentaires.

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Nous avons rendez-vous à midi à la mairie d'Arles. 

En plein cœur de la cité, sa façade sud  borde la place de la République, entre les églises Saint-Trophime et Sainte-Anne. Achevé en 1676, symbole du pouvoir et témoin d’un siècle de magnificence, le monument  en clôt magistralement la perspective. Il remplace une ancienne maison commune qui s’élevait entre la Maison du Roi (ancien palais des Podestats) et la Tour de l’Horloge . Il est pour l’essentiel classé Monument Historique.

Après maintes études et un chantier laborieux, il marque le triomphe de l’architecture classique , inspirée, aussi surprenant que cela puisse paraître, par un homme quasi illettré,  Jules Hardouin-Mansart, nommé la même année architecte officiel de Louis XIV.

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L'entrée en arcade est couronnée par un riche décor sculpté. 

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Au rez-de-chaussée se trouve un vestibule comportant une voûte très surbaissée, Malgré la portée qui atteint 15 m, la flèche de la voûte est très faible. Nous sommes là devant un chef-d'œuvre absolu. L'architecte en effet, pour débarrasser le volume, a rejeté l'idée des quatre piliers médians prévu par le maître local, et a supporté ses voûtes par vingt colonnes  de son invention, le voûtement qu'il a conçu, se présente comme une sorte de parachute tombé à l'intérieur des parois.

L'escalier d'honneur qui conduit à la salle du conseil, est encadré par deux lions sculptés par Jean Dedieu. Il est orné par la Vénus d'Arles, découverte en trois fragments en 1651 dans le théâtre antique . Elle fut exposée à Arles pendant trente ans avant d'être offerte à Louis XIV pour décorer la Galerie des Glaces du palais de Versailles. Le roi lui fit ajouter des bras. Elle est maintenant au Louvre, et nous en voyons ici une copie en plâtre.

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Nous sommes au premier étage, dans un magnifique salon, décoré de boiseries du XVIIIème siècle. et de médaillons du peintre marseillais Jean Roque.

Nous avons l' honneur d'être reçus par le maire de la ville, monsieur Patrick de Carolis, journalisteécrivain ( Arles et la Provence ont servi  de cadre à quatre de ses livres : Les demoiselles de Provence, Refuge pour temps d’orage, La dame du palatin et Les ailes intérieures) animateur de télévision , homme politique français..., dont on ne peut parler  en quelques mots. Nous sommes conquis par la chaleur de son accueil, sa simplicité, son élégance.

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Patrick de Carolis nous dit le  profond amour qui le lie à  sa ville d'origine,  Arles, amour qu'il a en commun avec  son  ami Jean-Yves Coulau.  J'essaie de restituer une partie de ce que j'ai retenu parmi ses propos: "....Vous êtes des passeurs et des semeurs de savoir....Connaissance et culture sont le ciment qui permet d'agréger les gens , de révéler à chacun ce qu'il est, de libérer la pensée de l'uniformité, d'en renforcer  l'autonomie" ....

Après les cadeaux réciproques, nous avons le plaisir de voir notre ami Jean-Marc Coves, recevoir les insignes d'Officier dans l'Ordre des Palmes Académiques.

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Après avoir partagé le pot de bienvenue , nous nous dirigeons vers la toute proche rue Molière où se trouve le restaurant "l'Affenage" ,  Mettre à l'affenage, c'est  pourvoir de fourrage un cheval, un bétail. Du temps où l'on se déplaçait à cheval, en ce lieu étaient les écuries du relais de poste, où l'on pouvait échanger les montures fatiguées contre d'autres plus fringantes. le restaurant est mitoyen avec l'hôtel "Le Relais de Poste", aménagé dans une ancienne auberge du XVIIIe siècle qui offrait gite et couvert aux cavaliers et cochers.

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L'intérieur  chaleureux propose une décoration pittoresque.

Les plafonds, les murs, les anneaux pour attacher les chevaux, la mangeoire, l’abreuvoir subsistent. d’autres objets, images, photos,  sont hétéroclites. Tous ont une âme, racontent une histoire, sont une mémoire de la ville d'Arles, de la vie quotidienne,

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Dans la cheminée, les grillades sont la succulente spécialité de l’Affenage.

Les tables sont d’un bois tellement agréable qu’il n’y a nul   besoin de nappes ni de sets. La vaisselle est délicieusement dépareillée.

Le menu fut encore plus divers et copieux qu'annoncé, avec des beignets de courgettes, un extraordinaire pâté de campagne, des moules cuites....

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Le tirage de la traditionnelle tombola

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Et pour clôturer cette belle journée, Nous entonnons l’hymne « Coupo Santo ».

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Mes chers amis amopalien, vous venez de parcourir le reportage sur notre célébration du début de la nouvelle année. J'espère que la trentaine de personnes qui était présente, sera heureuse d'y trouver de bons souvenirs, et que ceux qui n'ont pas pu venir,  auront l'envie renouvelée de participer à nos prochaines activités, toujours aussi intéressantes, festives, culturelles, conviviales

Rendez-vous pour l'AG , et mobilisez-vous pour participer et faire participer vos amis artistes au prochain Salon Violet.

Merci à tous pour l'exceptionnel état d'esprit que vous faites régner au sein de notre AMOPA 13.   

Jeudi 20 janvier 2022

De Chante Grillet à l'aqueduc de Roquefavour, le long du canal de Marseille:

randonnée organisée par Eugène Bonhomme, 

texte d'Eugène Bonhomme, photos de Marc Jeune et Marie Bercy.

À 11 heures, Marie Bercy, Eugène Bonhomme, Claude Jauffret, Marc Jeune, Yves Poujol et Daniel Rolland, démarrent de la piste, le long du canal de Marseille, par une magnifique journée bien ensoleillée. Le canal se découvre après un tunnel, sous l'accès du domaine Chante Grillet. Il décrit de nombreux méandres pour suivre les courbes de niveau, par moment en tranchées ou en remblais. Après une légère montée, nous découvrons le Camp Marius, habitation celto-ligure, sur le plateau, protégé au nord par un rempart massif et une falaise, surplombant le canal de Marseille et la vallée de l'Arc. On découvre à nos pieds l'aqueduc de Roquefavour en chantier de rénovation. De ce belvédère, nous avons une vue magnifique sur les chaînes provençales: le plateau d'Éguilles, la Trévaresse, le Concors, la Sainte-Victoire, le mont Olympe, le Réganias, la Sainte-Beaume, la chaîne de l'Étoile, une partie des Calanques de Marseille, le plateau de l'Arbois et la chaîne de la Nerthe.

Baignés par le soleil,  nous déjeunons  au bord de la falaise,

Le retour aux voitures, que nous retrouvons vers 16 heures, se fait par le plateau.

Nous avons marché environ 8 kilomètres, pour un dénivelé de 50 mètres.

Le canal de Marseille est l'œuvre de Frantz Mayor de Montricher à la demande du maire de Marseille, Maximin Consolat. L'aqueduc de Roquefavour a été réalisé de 1844 à 1847. L'eau a circulé le 30 juin 1847, elle arrive à Marseille au bassin du Merlan et est distribuée par le répartiteur des Chutes-Lavie.

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Marc Jeune: journée excellemment organisée par Eugène, ses commentaires d'expert, et une très bonne ambiance.

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On essaie d'y croire, et souhaitons que 2022 soit une année de partage et de vivre ensemble...

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Noël 

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Le sapin de l’AMOPA, est  traditionnellement peint par notre talentueuse amie Marie Bercy . Elle lui donne le sens suivant :

"Le sapin  cette année, s'inspire de la causerie de Liliane à Carry le Rouet sur "Les femmes de la crèche". L'arbre de Noël surmonté de l'étoile du berger indique que l'on est bien sur le chemin qui mène à la crèche.

La Boumiane, Crestino la marchande de Brousse et la bergère sont en route pour voir le divin enfant. Elles apportent leurs présents et vont rejoindre les autres santons.     

Que ce sapin modestement paré par de simples pommes, nous apporte la joie, la santé et l'espoir d'un monde meilleur.    C'est le voeu que je forme pour tous nos amis communs et leurs familles. Très belles fêtes à toutes et à tous".

Marie.   

 

Merci Marie, j'aime beaucoup ce que tu fais et ton implication pour le site ! 

J'apprécie le sens que tu donnes à l'étoile, la symbolique des pommes, le fruit défendu, et celle des triangles...C'est toute une lecture que tu nous proposes...

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Lundi 11 octobre

Marie Bercy

    DU REFUGE DES GARDES  AU  CABANON DU MARQUIS.

  RANDONNEE à  ROQUEFORT -LA -BEDOULE.

 

Ce Lundi 11 octobre, notre groupe de sept marcheurs était bien présent au RDV du « Pas de l'Ouillier » à 11 H comme prévu . Mr Poujol, notre président se tenait en éclaireur au parking.

Le soleil déjà bien installé et un vent léger, nous promettaient une belle journée à 22°.

           

Alain, Daniel, Eugène, Marc, Marie, Raymonde, Yves, tous heureux de nous retrouver dans ces bonnes dispositions, étions décidés à découvrir un itinéraire que j'avais décrit favorablement quelques jours avant.

Allait- il tenir ses promesses?

         

   Dès le début du GR 51, nous pénétrons dans une forêt de pins d'Alep fort bien entretenue.

Très vite un grand calme s'installe, l'odeur de la pinède mêlée à celle de la garrigue, l'alternance d'ombre et de lumière nous mettent en condition pour franchir un dénivelé de 170 m.

  Notre sentier comprend quelques lacets et des paliers favorables à l'observation de notre environnement. Ici et là, quelques cèdres et cyprès ajoutent des nuances de vert et apportent une note provençale chaleureuse.

  Enfin , au détour du chemin, le cabanon des Gardes  émerge dans la clairière d'un petit col. Un arrêt s'impose pour découvrir une vue panoramique sur le littoral depuis les calanques de Marseille jusqu'au cap Sicié. La baie de la Ciotat s'étale à nos pieds. On reconnaît à l'ouest l'île de Riou hérissée de rochers, à l'est les Embiez et toute proche l' île verte à côté du Mugel et ses formes caractéristiques. Le bleu de la mer et du ciel domine le paysage.

 

  L'heure du repas approche mais le cabanon (qui s'appelle aussi « Refuge de Roquefort-la-Bédoule ») est déjà occupé par un groupe de randonneurs. Nous nous saluons réciproquement et continuons notre route vers la tour de guet, appelée aussi « Vigie », établie sur un promontoire à 498 mètres de hauteur. C'est là que nous choisissons de pique- niquer.

  La vue à 360 ° permet d'admirer les montagnes familières de notre région ; le Garlaban, la Sainte-Victoire, la Sainte-Baume et son pic de Bertagne dominant le » plan des Vaches » et les  « dents de Roqueforcade ».

  Tout près de nous, un rapace frôle l'arête vertigineuse de la falaise ; En effet ,nous sommes dans la montagne du Montounier, sur un plateau rocheux calcaire dominant de 500 m environ un vallon où s'étire le hameau  de Roquefort  et sur lequel s'étend une des plus belles forêts du département.

  C'est précisément ce long plateau, véritable balcon sur la mer et les montagnes que nous allons continuer à parcourir jusqu'au lieu dit : « Le cabanon du Marquis », but de notre sortie.

 

  Nous sommes en vue de ce petit bâtiment identique à celui des Gardes. Il se trouve à 520 m de hauteur, point culminant de la crête qui redescend ensuite vers Ceyreste. Une très jolie terrasse aménagée, agrémentée de cyprès avec une vue sur la mer coté Port d'Alon et Bandol invite à la détente. Cette fois nous nous installons pour une pause bien agréable. Le cabanon n'est pas fermé à clé et curieux nous découvrons un lieu entretenu avec une cheminée et quelques meubles succincts , un abri en cas d'averse ; Le marquis a des goûts simples et utiles.

 

  Nous reprenons bientôt le chemin du retour. Arrivés en vue de la tour de guet, nous quittons le GR pour prendre une piste destinée aux pompiers et qui facilite notre descente vers le parking.

Nous trouvons un immense réservoir d'eau bien sécurisé et après quelques lacets nous voici tout près de nos voitures.

  Il est 16 h. Le podomètre de Raymonde indique que notre vitesse moyenne a été de 3 km/h. Nous avons marché 4 h  , pris une heure de pause , parcouru 12 km. Nous sommes tous en bonne forme, pris des couleurs et apparemment satisfaits du parcours qui a reçu des bravos (et aussi une ola initiée par Daniel). Ces remerciements me vont droit au cœur car il me font supposer d'autres balades avec le groupe. J'ai eu le plaisir de faire plus amplement connaissance avec les participants et d'avoir rencontré Raymonde que je remercie pour ses photos.

           

            J'espère également que d'autres collègues viendront nous rejoindre. Je sais que certaines personnes sont intéressées.    A bientôt, Bien amicalement,

 

                                                                                                          Marie Bercy.

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Départ du groupe au pas de Louillier

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En montant vers le cabanon des Gardes

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Notre halte pique-nique au pied de la vigie. 498 m d'altitude.

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En partance vers le cabanon du Marquis.

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En vue du cabanon du Marquis.

Marie nous fait le bonheur de sa signature:   ces quelques œuvres au pastel sec.

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Le Mugel et la baie de La Ciotat. Vue depuis le refuge des Gardes.

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Le cabanon des Gardes, ou refuge de Roquefort-la-Bédoule

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Le Garlaban, la Sainte-Victoire, la Sainte Baume, vus depuis la Vigie.

Mardi 7 septembre 2021

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 D'or au chef-pal de gueules chargé d'une croix cléchée et pommetée de douze pièces du champ.

Enfin !!! C'est dans le  "Tarn, Pays passion", que nous renouons avec nos bonnes habitudes...Danièle Gentil nous y entraîne avec son talent d'organisatrice de découvertes. Je précise pour les humeurs chagrines, que nous sommes tous vaccinés, que nous avons respecté les gestes barrière et que nous avons présenté notre pass, chaque fois -nombreuses- qu'il nous a été demandé.

Merci à Jean Martinez pour ses belles photos qui émaillent ce reportage.

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"Sortie 36" a dit Danièle, Il nous reste quelques dizaines de km à parcourir, sur une route pittoresque et...sinueuse...limitations 90, 70, 50, 30, se succèdent...

Attention 

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 Nous sommes 12 et c'est bon signe. Le nombre 12 symbolise ce qui est achevé,  Il peut être interprété comme à la fois la fin d’un cycle et un point d’harmonie.

Ce nombre est un repère fort, qui nous permet entre autres de nous situer dans le temps: notre système horaire repose  sur douze heures, chaque journée se découpe en deux parties égales, l’une se terminant à midi, et l’autre à minuit. Le système duodécimal est également utilisé pour diviser une année en douze mois...Nous sommes 12 et ce n'est pas anodin...

De toute façon, les 12 ont rendez-vous à Mazamet pour le déjeuner.

À l'heure prévue, (ou presque), nous  voilà devant la cafétéria.

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C'est en convoi que nous prenons la route vers Castres et le Brit Hôtel.

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Détente, installation, petit somme peut-être, rendez-vous vers 17h pour une surprise.

Ce fut une excellente surprise !!!

D'abord un jeu de piste, destination inconnue. Il faut suivre aveuglément  la voiture rouge, ne pas la perdre des yeux.  Mais voilà, au premier feu rouge le convoi est coupé en deux, deux voitures sont perdues, tant pis... y aura-t-il un gage ? seront-elles définitivement abandonnées?  Heureusement les petits poucets furent sauvés et arrivèrent chez Cathy.

Notre amie Cathy nous a concocté un super apéritif de bienvenue dans son petit paradis castrais. Merci, merci, merci !!!

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Photo Jean Martinez.

Le diner suit au "Bistro Régent". Déjà la cafétéria de midi nous a agréablement surpris par son cadre, ses plats et son accueil. Ce soir c'est encore  un très bon choix fait par  Danièle qui  a l'art de dégoter des restos peu ordinaires.... attendons la suite ... 

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Photo Jean Martinez.

Mercredi 8 septembre 2021

Journée à Castres

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Castres:"Parti émanché d'argent et de gueules de quatre pièces mouvant d'un flanc à l'autre, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or".

Devise : "Debout".

Vers la fin du XVIe siècle, nous dira le guide Alexandre, il n'y avait pas encore  les fleurs de lys sur les armes de Castres, mais  une chausse-trape, en mémoire de quelque victoire obtenue par le moyen de ces instruments de guerre.  la devise de la ville est "DEBOUT", parce que cet instrument ne peut jamais tomber sans avoir une pointe en haut, et pour indiquer que les hommes devaient être toujours DEBOUT "pour le service de Dieu et de leur Roy".
Une chausse-trape ou chausse-trappe, est un piège métallique constitué de pointes disposées de telle sorte que l'une d'elles  est toujours orientée vers le haut. Il est apparu pendant l'Antiquité. Les pointes peuvent être enduites de poison.

Utilisée à l'origine contre les pieds d'hommes (chaussés ou non), cette arme servait à empêcher un adversaire de poursuivre celui qui l'avait lancée.

La chausse-trape fait partie des outils d'attaque et de défense des places fortes. 

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Le nom de la ville,  a pour racine  castrum qui désigne un camp fortifié,  une place fortifiée, comme les Romains savaient en construire.  Au 7è siècle, la langue romane donne son nom à cette agglomération qui se développait à côté d’un monastère bénédictin, sous l’appellation de « Castras », nom occitan de la ville.  Certaines légendes font remonter la création de la ville à un poste militaire où serait venu Jules César.

Devant le jardin de l'Évêché, ancien jardin d'agrément du palais épiscopal, nous rejoint notre guide Alexandre. Construit à la fin du XVIIe siècle par André Le Nôtre, c'est un jardin à la française composé de six parterres : deux  en broderie de buis,  représentant  une fleur de lys et une croix occitane , quatre  à l'anglaise, entourant un bassin au centre. Un bosquet de marronniers termine le jardin, à l'opposé du bâtiment. C'est l'un des derniers jardins en France à posséder au moins un parterre en broderie.

Alexandre nous conte l'histoire de Castres, dont celle du  palais épiscopal. L'évêché a été érigé en 1317 par Jean XXII. La résidence de l'évêque fut bâtie peu après, non loin de la maison consulaire. Le palais épiscopal qui abrite l'hôtel de ville et le musée Goya, fut construit vers 1666. Fermé aujourd'hui pour restauration, nous le traversons. 

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Le théâtre municipal

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La tour Saint-Benoit

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Nous voilà à La cathédrale Saint-Benoît qui a été bâtie à l’emplacement de l’abbatiale fondée au IXe siècle par les bénédictins.  il reste le clocher, seul vestige d’architecture romane. Cette tour, désormais séparée de l’édifice par la rue, a été intégrée au palais épiscopal. Classée monument historique en juin 1953, la cathédrale Saint-Benoît de style baroque, à la nef resserrée, est impressionnante par ses vastes proportions.

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Nous nous dirigeons vers l'Agout, important affluent gauche du Tarn, donc un sous-affluent de la Garonne. Au passage, un hôtel particulier, puis le Grand Hôtel...

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Les maisons sur l'Agout ont valu à Castres le surnom de "petite Venise du Languedoc". Vestiges du passé textile de la ville, elles en  sont l'emblème.                                                                                   

Au XVIIe siècle elles étaient les demeures des tisserands, teinturiers, tanneurs, chamoiseurs et parcheminiers qui travaillaient la laine, le cuir et le papier, qui ont longtemps fait la richesse de Castres.     

Les caves ouvraient sur la rivière. Au rez-de-chaussée étaient situés les appartements des ouvriers, plus haut  ceux des maîtres. Aux deux derniers étages, se trouvaient les séchoirs.

Depuis les années 1980  elles  sont la propriété de l’Office Public de l’Habitat de Castres qui les a réhabilitées et y loue des appartements.

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Voici la place Jean Jaurès, place principale de la ville, du nom du député socialiste natif de Castres. Elle est réaménagée et pavée de granit  provenant en partie du Sidobre. Terre de pierre au nord de Castres, le Sidobre est une exception géologique unique en Europe. La légende dit que les dieux auraient jeté ces pierres un soir de colère.  

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Pierre de Fermat,  mathématicien français du XVIIe siècle, est-il enterré sous la place Jean-Jaurès? C'est une polémique historique car on ignore encore où repose véritablement sa dépouille. Né à Beaumont de Lomagne en 1601,  il est décédé en 1665 à Castres. Il fut magistrat mais surtout génial mathématicien,  a travaillé avec les plus grands scientifiques, Descartes, Newton et Pascal.

On ne trouva nulle part trace de la démonstration du fameux théorème qu'il énonça . La “conjecture” excita, au cours des siècles suivants, l’intérêt et l’imagination de mathématiciens de haut vol . Mais ce n’est qu’en 1995 que le l' Anglais, Andrew Wiles, le démontra. Sa démonstration occupe des centaines de pages…

 

Voici la conjecture de Fermat: 

Une puissance est un nombre avec exposant: x² est la  puissance 2 de x, x³ est la  puissance 3 de x...

32 est la puissance 5 de 2 car 2x2x2x2x2=32 , 81 est la puissance 4 de 3 car 3x3x3x3=81...

 

Sur la plaque on lit: la somme de deux puissances de même exposant, ne peut pas être égale à une puissance de ce même exposant, si l'exposant est supérieur à 2

16 +9=25 ou 4²+3²=5² -->16, puissance 2 de 4, + 9, puissance 2 de 3 = 25, puissance 2 de 5            

Il n'existe aucune égalité de cette sorte avec puissances 3, x³ +y³ ≠ z³, puissance 4, 5 etc...

( Ah que me manquent ici la craie et le tableau noir, ce serait plus facile...) 

 

Je trouve que cet énoncé, qui nous entraîne vers la suite infinie des nombres entiers, est troublant et vertigineux, mais  je crains de ne vous avoir pas, ainsi, assez convaincus  du mystère et de la poésie des nombres.... Peut-être une autre fois...

De la  la place Jean Jaurès, nous nous dirigeons vers le passage Henri IV. Les pavés des rues sont surprenants par leur diversité .

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Un grand H blanc,  surmonté d'une couronne est dessiné sur le sol,   commémorant le passage,  le 14 mars 1585, d'Henri de Navarre, futur roi de France . Venu à Castres pour une réunion  avec les grands dirigeants du parti protestant, Henri de Navarre s'offre une promenade.   Un paysan mangeait le milla, gâteau du sud-ouest à la farine de mais. Henri demande à goûter . Afin de satisfaire le roi de Navarre, la femme du paysan choisit la meilleure part, la fait frire et la trempe dans le miel  . Pensant alors que le peuple castrais est à l'abri du besoin, Henri décide d'augmenter les impôts.

La légende dit que Henri revint à Castres trois ans plus tard. Retournant chez le paysan qui l'avait régalé, il ne trouve alors qu'un milla sans saveur et l' homme dans un état de grande  pauvreté, à cause des taxes lui dit l'homme. Le roi décide alors de baisser les impôts et donne même sa bourse au paysan. 

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On continue vers l'église Notre-Dame de la Platé.

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Un hôtel particulier bien entretenu

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Castres a le rare privilège de posséder un carillon qui n'a jamais cessé de chanter depuis son installation en 1847,  fait unique dans le Midi de la France. Il est aujourd’hui composé de 34 cloches, 3 octaves.

Il y a toujours eu dans la ville des carillonneurs qui ont servi cet instrument, qui, grâce à eux, continue de jouer régulièrement.

L'actuel carillonneur, Jean-Pierre Carme  va sonner pour nous après nous avoir conté sa passion.

Il a autorisé quelques courageux à grimper les 120 marches pour le rejoindre.

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Petit carillon pour ses élèves

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Mécanisme d'horlogerie du carillon

En route vers le restaurant "La Mandragore"

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Trois coqs

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Si les monstres évoquent immanquablement les animaux, le monde végétal n’est pas dépourvu de figures monstrueuses, dont la plus connue est assurément la mandragore. Sa racine fourchue  peut évoquer une forme humaine. Autrefois,  très employée par les sorciers, elle était considérée comme une plante magique. Ses propriétés hallucinogènes provoquaient des délires furieux. Les sorcières en  faisaient un onguent dont elles  s'enduisaient avant de s'envoler sur leur balai. Au Moyen Age, l'arrachage de la mandragore était tellement redouté qu'on se servait d'un chien pour effectuer ce travail. Les mandragores qui poussaient au pied des gibets étaient très prisées car on croyait qu'elles étaient fécondées par le sperme des pendus. Sorcières, potence, cri qui tue… L’iconographie de la mandragore est particulièrement riche. La plante a récemment été remise en lumière par sa présence dans Harry Potter1,

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La propriétaire nous explique que le restaurant abritait une garnison au XVIIè siècle . Elle nous  emmène dans le sous-sol, ancien cachot, qui se prolonge sous les maisons voisines, jusqu'à l'ancienne maison du bourreau, nous dit-elle.

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Vers le musée Jean Jaurès. Dans les jardinières de rues, poireaux, tomates... Quelques modestes photos, insuffisantes bien sûr,  pour évoquer la visite

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Pour Danièle

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Nous pouvons voir aussi l'exposition temporaire d'un artiste local: Pietra sculpteur

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Promenade vers la rue de la Platé.

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Et enfin, exceptionnellement, l'intarissable carillonneur,  Jean-Pierre Carme, nous ouvre l'église Notre-Dame de la Platé 

De style baroque , elle est la plus ancienne de Castres. Les grandes orgues, d’une sonorité exceptionnelle, datent de 1764, ont été restaurées dans les années 80. Fermée depuis une douzaine d’années, la bâtisse doit subir d’imposants travaux de restauration. 

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Nous dinerons dorénavant à Sud Cafet à Castres

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Jeudi 9 septembre 2021

 Hautpoul et Mazamet 

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Mazamet: "D'azur au coq d'or crêté, becqué et barbé de gueules, surmonté de trois abeilles aussi d'or rangées en chef." 

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blason de la famille d'Hautpoul, seigneurs du village éponyme

 

"D'or à deux fasces de gueules, accompagnées de six coqs de sable, crêtés, becqués et barbés de gueules, posés 3, 2 et 1"

 Pour  comprendre l’étymologie de Mazamet, il faut découper le mot en deux: mas-amet. La première partie est la syllabe bien connue dans toute l’Occitanie, le mot « mas », qui vient du latin « mansus » et qui désigne une maison. En période   "Gallo-Romaine" le mas  désigne  un véritable domaine, un terrain surtout agricole ou une exploitation sur lequel sont construits  des bâtiments, les « mas ». 

Sur "amet"   les avis divergent: au 13è siècle, le village a peut-être pris le nom de  "mas Arnette , du nom de la rivière, transformé par la suite en…Mazamet. 

D’autres prétendent que  "Masamet" , évoque un  "Mas aïmat"  autrement dit une propriété  "aimée" , en Occitan. 

On ne trouve les premières mentions du nom de la ville qu’au 15è siècle sous la forme  définitive  de Mazamet.

 la devise de la ville:  "Crescam et lucebo",  "je croitrai et je brillerai" . 

Sur le parking de Mazamet notre guide Vincent, vient nous prendre en minibus pour grimper jusqu'à Hautpoul.

Le nom "Hautpoul",viendrait de  "Altpol ", attesté au VIe siècle qui en latin "altum podium" (la butte élevée). Une vieille légende raconte qu'Hautpoul a été fondé par Athaulf, roi des Wisigoths, en 413. Peut-être que le nom viendrait du grec Alto pullo, qui veut dire "la montagne".

Les habitants d'Hautpoul ont fini par s'installer dans la vallée, sur les bords de l'Arnette et fonder  Mazamet.

La devise des seigneurs d'Haupoul était: "Amat Idem Pugnat", Aime et combat de même...

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Le minibus nous laisse au pied d'Hautpoul, face à l'impressionnante Montagne Noire, qui  n’a de "noire" que son nom. C'est un beau relief aux multiples vallées, aux gorges encaissées, aux ruisseaux parfois impétueux, aux roches diverses et variées, aux forêts denses, touffues et colorées. Ses couleurs  changent au gré des saisons. Cet important  manteau végétal  lui donne une couleur sombre

Accroché à son piton rocheux, dominant la ville de Mazamet de plus de 300 m, ce haut lieu de la résistance cathare, garde l'entrée de la Montagne Noire.

 

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la vierge d'Hautpoul mesure  4,50 métres de haut supportée par un socle de 2 mètres. Tournée vers Mazamet et la vallée cette statue de Marie à une allure assez altière, dans un élan vertical que soulignent les plis très droits de la robe et qui s’inscrit dans le mouvement ascendant des rochers. nous ne l'avons vue que de dos, la voici de face

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La pierre plantée, indique l'entrée, elle est gravée du coq sur l'avant, et d'un N sur l'arrière, "Narbonnaise"

 

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Photo Jean Martinez.

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9 Hautpoulois y vivent toute l'année, en voici un.

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Des petits galets pavent les rues

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De jolis réverbères.

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Le lavoir.

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Photo Jean Martinez.

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Sur le mur restent les vestiges de l'église seigneuriale. La chapelle Saint Sauveur, celle des paroissiens du peuple, est hors du village,  sur une colline.  Il n'en reste aujourd'hui que des ruines, en partie restaurées. Ci-contre la photo, merci Google

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Un ancien garage transformé en four, ouvert gratuitement à tout le monde. Il sert surtout pour festoyer lors des fêtes médiévales en juillet.

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Selon une légende, Athaulf, roi des Wisigoths, aurait fondé une forteresse à Hautpoul en 413. En réalité, le château féodal  fut sans doute construit ou reconstruit au XIe siècle. En 1212, durant la croisade contre les albigeoisSimon de Montfort s'empara du château qu'il fit démanteler et brûler. En  1589, les catholiques reprennent Hautpoul avant d’en être chassés par les protestants . Le château est rasé en 1616 et ses ruines laissées à l'abandon.

En 1993 la commune de Mazamet achète et réhabilite les vestiges du château.

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Vue époustouflante sur "la passerelle".

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Renfort de mur en "arête de poisson"

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On voit les restes d'un escalier de défense qui forçait les assaillants à porter leur arme sur la gauche, d'où l'expression "passer l'arme à gauche

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Danièle a le vertige, même pour les autres, et interdit à l'intrépide Vincent de grimper sur les murs

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Ruines de la chapelle Saint-Sauveur

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Photo Jean Martinez.

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La passerelle, chemin aérien de 140 mètres de long,  est  ouverte au public depuis décembre 2018. Elle  se balance à 70 mètres au-dessus du vide,  surplombe les gorges . La vue sur la vallée y est exceptionnelle.

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Paul à l'entrée de la passerelle (à suivre...)

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Photo Jean Martinez.

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Fin de la passerelle.

Le minibus nous ramène à Mazamet, au restaurant.

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Mais il en manque un à table? Que s'est-il passé? Il croyait vaincre son vertige et faire la fabuleuse traversée de la passerelle.  Mais le symptôme fut le plus fort... Aucune communication téléphonique...Il dut gravir le chemin escarpé que nous avions descendu, arriver au château où il n'y avait plus personne...traverser le village, se retrouver sur la route nationale, et décider de faire à pied les 5 km qui le séparaient de Mazamet. Heureusement, Vincent notre guide l'a récupéré en voiture  à mi-chemin ! Un perdu sur 12 dit-il est un quota normal...

 

Le "rescapé de la passerelle", dit Danièle, et nous, sommes rassasiés, et Vincent nous conduit vers la "Maison des Mémoires", maison Fuzier, ancienne demeure bourgeoise construite à la fin des années 1860 Au rez-de-chaussée, elle abrite l'Office  du Tourisme et  deux grands salons qui font revivre l'ambiance bourgeoise du XIXe , et quelques aspects du "délainage".

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Un salon reconstitue le mariage de l'amiral Raymond Jules Pierre Fuzier avec Jeanne  Louise Elise Rouvière, fille du maire de l'époque, Albert Rouvière.

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Au XVIIIème siècle, à l’initiative d’industriels locaux,  naîtra ici le centre mondial du "délainage", traitement des peaux de moutons.

Vincent nous propose la projection d’un film retraçant l’épopée industrielle de la ville, sa période glorieuse où la laine provenait de la tonte des moutons de la région, puis l’importation de laine d’Argentine, due aux difficultés d’approvisionnement  . La technique du  "délainage à l’échauffe" , facilitant la séparation de la laine du cuir sans les endommager, viendra relancer l’industrie. Un commerce florissant s’installe alors entre les comptoirs d’achat des pays producteurs et les centres de délainage. Dans les années 1970  l’économie du pays sera durement touchée par l'apparition des textiles modernes.

Pendant la période de prospérité,  les riches industriels firent construire de somptueuses demeures, qui restent aujourd’hui le symbole de cette période dorée. Vincent nous invite à une promenade pour les admirer 

 

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Pour Danièle

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Ancien entrepôt industriel transformé en habitations.

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Vincent nous quitte, ce fut un très bon guide. Natif de Mazamet, il nous a fait partager sa passion pour l’histoire de sa ville. Le voici  qui devient l’été, Aymeric de Miraval le troubadour.

Retournons à la Maison des Mémoires, visiter le musée du catharisme. Le catharisme a marqué profondément le sud du Tarn et l’histoire locale, notamment celle de  Mazamet et Hautpoul. Les hérétiques avaient fait de la Montagne Noire, un de leur berceau.

La visite comprend quatre séquences: la naissance du catharisme, sa constitution, la croisade, l'inquisition, commentées très agréablement par une jeune guide 

Des panneaux richement illustrés (textes, copies de documents, photos, dessins…) redonnent vie à ces religieux qui ont marqué la société médiévale occitane pendant trois siècles.
Nous cheminons sur les pas des  bons hommes et bonnes femmes, dans les bourgs et châteaux du pays occitan, et découvrons leur vie quotidienne pendant trois siècles.

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Riche journée que nous avons vécue ! Demain nous attendent encore des merveilles...

Vendredi 10 septembre 2021

Sorèze

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Sorèze: "De gueules à la tour crénelée de cinq pièces d'argent, surmontée d'une colombe essorante du même, une bisse contournée d'or pliée en trois parties en fasces, la partie supérieure brochante sur la porte de la tour qui est ouverte de sable."

Le nom de la ville de Sorèze vient du latin « Suricinum », qui signifie Le petit Sor, affluent de l'Agout.

Aujourd'hui, nous allons visiter l'abbaye, ancienne école militaire de Sorèze,  sa devise est  "Religioni, scientiis, artibus, armis" . Pierre et Martine Peyré, nos amis albigeois nous rejoignent.

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Coucou Danièle !

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Photo Jean Martinez.

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Photo Jean Martinez. (bien sûr ))

Sans commentaires !!!

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Pierre et Martine sont arrivés, il est 10 heures. Pour la première fois il a plu, mais cela ne durera pas, vous le verrez

La guide nous dira que cette abbaye bénédictine, fondée en 754 au pied de la Montagne Noire, doit sa renommée au mode d’enseignement novateur qu’elle mit en place dès le XVIIe siècle jusqu’à sa fermeture en 1991. Sa notoriété est telle qu’elle est érigée sous Louis XVI en École royale militaire et accueille en ses murs des élèves de toutes les parties du monde. Entrons dans ce splendide bâtiment classé, entouré d’un parc.

L’origine de l’abbaye est un peu floue mais il est probable qu’elle soit née au VIIIe siècle sous l’impulsion de Pépin le Bref.. Le renom de l’école est grandissant et se propage jusqu’à l’oreille de Louis XVI, qui, en 1776, choisit Sorèze pour devenir l’une de ses douze écoles royales militaires. On crée alors une quatrième aile pour accueillir l’enseignement militaire et celui des langues étrangères.

Après la Révolution, L’abbaye devient une école privée  notamment sous la direction du Père Lacordaire qui contribuera à donner un nouveau souffle à cette institution entre 1854 et 1861 .

« Sorèze est une école où la religion, les lettres, les sciences et les arts se partagent les heures d’un jeune-homme, afin de jeter en lui les fondements d’une vie d’homme. » (Lacordaire)

L’abbaye servira ainsi d’école jusqu’en 1991, quand la vétusté des lieux impose sa fermeture après avoir vu passer 23 000 élèves ! Le site est racheté en 1993 par la collectivité avec l’aide de partenaires privés. Des travaux de restauration ont par la suite été entrepris pour permettre d’ouvrir l’abbaye à la visite.

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A l’issue de leur scolarité, les "rouges", (élèves de dernière année) avaient pour coutume de graver leur nom sur les murs de la cour, laissant ainsi pour l’éternité, une trace de leur passage.

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Les élèves étaient divisés selon leur âge et reconnaissables à la couleur de leur uniforme: le vert pour les primaires, le jaune pour les collégiens, le bleu pour le début du lycée et le rouge pour la terminale.

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Sur cette carte, très peu de villes françaises, mais Sorèze y est !

La  "salle des illustres", sorte de Panthéon de l’école,  où trônent 54 bustes d’élèves ou de professeurs ayant eu une destinée importante.  Les appréciations y étaient lues chaque semaine !

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La  chapelle.

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Le bureau du directeur, sa chambre, ses pantoufles.

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Les chambres des élèves, étaient des cellules étroites où ils avaient pour tout mobilier un lit, et la chaise cathédrale qui servait à la fois de chaise, de table de nuit et de porte-manteau.

On voit celle de Hugues Aufray, élève de Sorèze, avec quelques photos et sa veste . Furent aussi élèves:  Claude Nougaro, Gilles de Robien, les frères Igor et Grichka Bogdanoff, Jean-Michel Beigbeder (père de Frédéric Beigbeder) ...

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Photo Jean Martinez.

Visite du musée Dom Robert.

Dom Robert est né en 1907. Il fait l’école des arts décoratifs et évolue dans un milieu bourgeois. En 1930 il assiste à la prise de voile d’une amie, ce qui fera naître sa vocation : il veut devenir moine. Parallèlement, il se consacre au dessin et est rapidement repéré par Jean Lurçat qui cherche à développer l’art de la tapisserie et l’initie à cette technique. Dom Robert crée ainsi sa première tapisserie en 1941. Il en réalisera plus de 80 dans sa vie !

« Dans une tapisserie, on se promène, on flâne. Un détail vous conduit à un autre, un rouge mène au bleu (…) Pour faire court, disons que la peinture est un art d’espace tandis que la tapisserie est davantage un art du temps. » (Dom Robert)

 

(Je me suis fait gronder pour avoir pris des photos, je regrette, car en général, je demande l'autorisation, je le ferai à l'avenir, mais je suis quand même heureuse d'avoir immortalisé ces merveilles pour nous)

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Dessin préalable.

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Dessin préalable.

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L'envers du travail.

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Revel:"D'azur à la lettre R capitale d'argent surmontée d'une couronne d'or."

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L'intriguant clocher Saint-Martin que nous avons vu avant la visite est indissociable de l'abbaye.

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Nous allons déjeuner au lac de Saint-Ferréol, réserve d’eau pour le Canal du Midi. Cinq années (1667-1672) ont été nécessaires pour le construire. Après l’intervention de Vauban, le volume du bassin  est doublé. Le site attire, dès l’époque, les curieux d’Europe et du monde comme les frères de Louis XVI, mais aussi l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Thomas Jefferson, venu admirer les ouvrages de Riquet en 1789. C'est la plus vaste retenue d’Europe atteignant 3,5 millions de m3. 

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Le président Yves  Poujol remercie Pierre et Martine pour leur présence, et Danièle, pour la réussite, jusque là, de notre séjour

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Pierre, Paul, Martine

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Photo Jean Martinez.

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Après cette vivifiante promenade, en route vers "le Pays de Cocagne", en route vers Magrin.

 Dans  l'imaginaire, "le Pays de Cocagne" est une sorte de paradis de profusion et d’abondance. Nous allons percer le mystère.

Magrin: "D'or à trois billettes de sable posées et rangées en barre".

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Le château de Magrin, construit sur un ancien oppidum celte, classé monument historique, est  un monument remarquable des XIe, XVIe et XVIIIe siècles qui domine le Lauragais et l’Albigeois. Il se situe au cœur du fabuleux "Pays de Cocagne", bien réel et non légendaire comme l’écrivent encore, à tort, certains dictionnaires. Il est formé d'un triangle presque parfait composé d'Albi au nord, Toulouse à l’ouest et Carcassonne au sud.

La châtelaine, madame Hélène Rufino, nous accueille, et avec passion, nous conte son château  

Elle nous apprend notamment qu'Henri IV, s'y était réfugié  et  a par la suite tenté de "sauver" le pastel en promulguant une loi qui punissait de mort tout acheteur d'indigo, et que Napoléon, pour le bleu de ses uniformes, a brièvement remis le pastel au goût du jour.  En 1971, son mari, Patrice Rufino,  journaliste et historien, s'éprend du château sur le point de s’effondrer,  en fait l'acquisition,  le  sauve in-extremis.  Peu après, dans le grenier de l'édifice, il découvre un séchoir à cocagne, le seul répertorié à ce jour dans la région, et dans un champ, un moulin pastelier. Après avoir identifié ces deux pièces et fait des recherches sur leur utilisation et sur le pastel, ils ont décidé de rendre hommage à cette plante et d'en encourager la culture.

Non contents d'avoir procédé à cette première résurrection, les châtelains ont décidé de dédier à cette plante un musée, sur quatre niveaux de leur demeure. La visite guidée, est assurée de façon fort sympathique par la châtelaine,

 

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Le jardin extérieur nous a permis  d'admirer les pieds de pastel,  d'observer également l’indigo arbustif, concurrent mortel du pastel, plus loin, la vieille charrette bleue du Lauragais (pourquoi et comment on les peignait ainsi depuis le Moyen-Âge), et une vue magnifique.

Magrin possède le dernier moulin à pastel du "Pays de Cocagne", constitué d’une énorme roue de granit de deux tonnes. Renforcé par un système de timon horizontal et vertical, sa rotation est assurée par un animal de trait. On parvient avec très peu d’efforts à faire se mouvoir l’ensemble, grâce à un système mécanique particulièrement élaboré.

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voici enfin dans la main de notre guide, une boule de cocagne ! Les feuilles de pastel cueillies à la main de la Saint-Jean à la Toussaint, soigneusement lavées, sont écrasées au moulin pastelier, produisant une pulpe verdâtre, avec laquelle on  confectionnait les cocagnes (pelotes rondes). Elles étaient ensuite travaillées pendant 4 mois, placées dans un séchoir.  Durcies, elles étaient commercialisées surtout vers Toulouse, où se faisait la préparation de l'agranat, c'est à dire la matière qui servira dans les cuves des teinturiers. L'agranat est formé de granulats noirâtres, résultat d'une longue préparation et de la fermentation des coques.

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Séchoirs.

Située au 1er étage, la salle principale est équipée de plusieurs vitrines. Elles sont abondamment garnies de collections rarissimes de manuscrits pastelliers, de tissus et de vêtements anciens teints au pastel ou à l’indigo. Nous pouvons également observer des cocagnes, de l'agranat, des objets divers et des outils spécifiques à la culture du pastel.

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Ses fleurs sont jaunes mais elle habillaient de bleu les rois à la Renaissance !

 Nous n'avons pas vu le pastel en fleur, ce n'est pas la saison, mais nous avons appris tant de choses !  Entre autre que la curiosité, l'enthousiasme, la témérité  et la passion, tels ceux des châtelains de Magrin, ont fait de leur  château  le cœur vivant de la redécouverte de l' histoire passionnante  de cette plante légendaire, "Isatis Tinctoria", qui donnait du bleu par ses feuilles à toute l’Europe, à la Renaissance.

Aujourd'hui, le pastel connait un nouvel essor, C’est l’histoire d’une renaissance après une parenthèse de plus d’un siècle: Un couple de chercheurs bruxellois, Denise et Henri Lambert, sont venus s'installer dans une ancienne tannerie du XVIème siècle, à Lectoure dans le Gers. Il est intrigué par la couleur bleue des volets, fait des recherches. Dans les années 1995/96,  il relance à titre expérimental deux hectares de culture de pastel et découvre de nouveaux procédés de fabrication de teintures, mais aussi et surtout de peintures. En extrayant le pigment pur des feuilles de la rosette  de pastel par un procédé moins complexe et surtout beaucoup plus rapide (24 heures) que par le passé, Henri Lambert produit une gamme de bleus, dont lui seul a le secret. Il crée une société "Bleu de Lectoure".. Et depuis 2016, la petite marque du Gers cultive ses propres champs en agriculture biologique sur 12 hectares. 

 

Au pays de Cocagne, la journée a fini avec un beau ciel bleu (pastel).

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Samedi 11 septembre 2021

Albi

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Albi: "De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, sommé d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, adextrée en chef d'un soleil du même et senestrée d'une lune en décours d'argent".

Devise d'Albi: « stat baculus vigilatque leo turresque tuetur » (la croix est dressée, le lion veille et protège les tours).

L'une des hypothèses pour le nom de la ville d'Albi, l'apparente à la racine  alp qui désigne un lieu escarpé, tandis que l'autre viendrait d'Albius, notable gallo-romain qui aurait vécu à Albi à l'époque romaine. Une autre hypothèse relie encore le nom à alba (blanc en latin) en raison des falaises calcaires qui entourent la ville.

Un peu de nostalgie aujourd'hui: c'est notre dernière journée.

Elle est consacrée à une ville, chère à mon cœur par  sa beauté exceptionnelle, et par deux Albigeois, exceptionnels aussi, nos amis, Martine et Pierre. 

Nous nous dirigeons vers la cathédrale, jolie promenade, avec la brique rouge omniprésente. 

on la nomme "brique foraine" ici, car parait-il, elle était cuite dans un four,  de meilleure qualité que les briques crues, et parce qu'on  la vendait essentiellement dans les foires.

Elle est d'un module harmonieux,  de dimensions moyennes 5,5 x 22 x 37 cm  approchant du nombre d’or. 

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Son usage  à Albi tient aux conditions géologiques locales, et à la rareté des carrières de pierre proches,  rapidement épuisées. Le coûts des transports , les difficultés de tous ordres liées à la guerre de Cent Ans et à la crise de la société féodale, expliquent l’abandon  de la pierre dès la fin du XIIe siècle. Le choix se porte sur la brique : matériau très esthétique dont la couleur varie au gré de  la lumière et des saisons.

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Nous commençons par la visite du musée Toulouse Lautrec.  Visiter le musée, c’est découvrir le palais de la Berbie édifié au XIIIe siècle, ancienne résidence des Evêques: salles voutées de briques, grands salons et parquets d’époque, plafonds peints ou à caisson… Visiter le musée, c’est rencontrer l’homme, cet Albigeois dont la ville,  et Pierre,  sont  si fiers Les premières salles sont consacrées à ses œuvres de jeunesse représentant sa famille, ses amis  et son thème de prédilection les animaux, puis peu à peu nous sommes emmenés dans l’univers parisien : les maisons closes, où les femmes sont tristes, me fait remarquer Jean Martinez. Salle après salle, on suit son évolution  

 

Quelques photos seulement, pour juste effleurer cette collection unique au monde, la plus importante  consacrée à cet artiste atypique  .

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Photo Jean Martinez.

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Photo Jean Martinez.

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Mis à jour lors de la rénovation du musée, on peut admirer l’un des plus importants pavements en terre cuite vernissée XIIIème siècle. Nous sommes à cet instant dans la salle de tribunal de l’inquisition.

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Par une fenêtre solidement verrouillée, nous pouvons admirer un petit bout du jardin remarquable,  une belle vue de la ville qui se reflète dans le Tarn.

Un magnifique jardin, classé jardin remarquable, se cache .. Une vue panoramique s’ouvre sur les berges du Tarn en contrebas,. Les jardins du palais de la Berbie sont caractéristiques des jardins classiques : arabesques de buis taillés sur lit de graviers blancs avec, en période estivale, un superbe fleurissement . Un jardinier des espaces verts de la ville s’occupe de l’entretien, exclusivement de façon naturelle puisque tout traitement chimique est prohibé, de la taille des jardins et du fleurissement estival.

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deux photos "empruntées"

Et, maintenant, enfin, la cathédrale !

La cathédrale Sainte-Cécile,  est la plus grande cathédrale de briques au monde. Majestueuse et imposante elle est visible de partout quand on arrive à Albi. C’est aussi la plus grande cathédrale peinte d’Europe.

.Elle ne ressemble à aucune autre , était surnommée la “forteresse de Dieu” car elle tient d'un château fort.

 

Au début du XIIIe siècle, Bernard de Castanet souhaite réaffirmer la foi catholique et éradiquer le catharisme par la construction d’une nouvelle "maison de Dieu". Le choix de la brique n’est pas anodin : ce matériau rappelle la couleur de la chair, ce qui va à l’encontre des croyances cathares, pour qui Jésus, le fils de Dieu, n’était qu’un esprit pur et n’avait jamais pris la forme d’un homme. L’utilisation de la brique permettait donc de réaffirmer le dogme catholique. Quant à cette forme brute et austère de forteresse, elle assoit la foi catholique dans une terre marquée par l’hérésie tout en montrant qu’il est possible d’être catholique en étant pauvre à une époque où le catharisme reprochait à l’église d’être riche, puissante et trop proche du pouvoir.

La ville d’Albi faisait partie du comté de Toulouse qui avait été rattaché de force à la couronne de France et donnait aux Albigeois l’impression d’être absorbés par Paris. Avec la construction de la cathédrale, on a souhaité se démarquer de celles du nord de la France, en affirmant son régionalisme, sa langue et sa culture. C’est en 1277 que le projet voit le jour. Il faudra cinq années pour rassembler les fonds et les corps de métiers nécessaires à  son édification . La première pierre est posée le 15 août 1282 ; le gros œuvre sera achevé un siècle plus tard en 1383. Cette construction rapide a permis d’élever un édifice doté d’un seul style architectural. Le clocher et le porche d’entrée seront édifiés plus tardivement et achevés au XVe siècle.

 

 

 

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J'aime beaucoup cette photo, les autres, mois belles,  sont de moi.

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Entrons et  découvrons l’inattendu : un décor somptueux et délicat, richement décoré, où un bleu du XVIe siècle encore intact s’entremêle à de la feuille d’or.

Les riches décors intérieurs ne sont  pas d’origine. Ils ont été créés à la Renaissance, vers la fin du XVe siècle / début du XVIe siècle à la demande de l’évêque Louis Ier d’Amboise qui avait pour souhait de faire découvrir Dieu à travers la beauté de l’art.

Cette décoration intérieure est comme une bible ouverte. Des artistes du monde entier sont venus travailler à sa réalisation, pendant trente ans ! Ils peignaient la nuit “a fresco” sur un mortier frais. Il serait bien difficile de détailler  cette  décoration intérieure , voici donc quelques morceaux choisis…

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I

Avec leurs couleurs vives et leurs dimensions hors normes (97 mètres de long !), ces voûtes rassemblent la peinture renaissance italienne la plus ancienne et la plus grande de France. Le bleu qui domine cette peinture date de 1520 et n’a jamais été restauré, on n’a du reste jamais réussi à le reproduire ! Les parties dorées ont été réalisées à la feuille d’or.

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Il s’agit des plus grandes orgues classiques de France, construites en seulement 3 ans. Elles  sont classées monument historique, composées de 3549 tuyaux (ceux en bois sont d’origine), et pas moins de 8 personnes étaient nécessaires pour en actionner la soufflerie.

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Le somptueux chœur est du style gothique flamboyant. 

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Dans les peintures, de nombreux graffitis se cachent. On peut, parait-il, facilement trouver quelques silhouettes qui se fondent dans le décor

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Je n'ai pas vu le jubé, (photos ci-dessous "empruntées). C'est une tribune qui sépare le chœur liturgique, (réservé aux clercs), de la nef. 

Au XVIe siècle une réforme liturgique  a provoqué la disparition de nombreux jubés. La présence de celui-ci dans la cathédrale d’Albi est donc particulièrement remarquable. Il a été conçu dans un style gothique flamboyant, c’est une véritable dentelle de pierre.

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Quelques pas nous conduisent à la rue  du Castelvieil qui fait face au clocher tour de la cathédrale, où se trouve le restaurant "Le Clos Sainte Cécile". C' est encore une jolie découverte de Danièle.

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Photo Jean Martinez.

Ce lieu a  tout le charme d'une ancienne école de garçons, qu'Isabelle Arguel, la maîtresse de maison me conte. Il a d'abord fallu  mettre  la main à la pâte en transportant des tonnes de gravats, après le rachat de l'école à l'Évêché en 2003.

 Nous déjeunons dans la cour de récréation.

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Une salle de classe. 

Le menu sur l'ancien tableau noir

Des photos de l'époque

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De très anciennes portes de placard

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Le préau

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Au fond les fenêtres de la "petite cantine"

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Arlette Martinez dit tout le bien qu'elle pense de ces quelques jours passés ensemble, et remercie notre amie Danièle

Sur la très agréable  terrasse à l'ombre des arbres, nous avons pu   déguster une cuisine de terroir.

Nous allons maintenant aller à  la gare où nous attendent Pierre et Martine. Pierre nous a proposé de nous faire ouvrir la chapelle Carla.

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L'église Sainte-Cécile du Carla se dresse sur les berges du Tarn à quelques kilomètres d’Albi sur la commune de Castelnau-de-Lévis. Cette charmante église romane, remaniée à la période gothique, classée Monument Historique, a été bâtie sur les ruines du village incendié par les troupes de Simon de Montfort lors de la croisade cathare.

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 Castelnau-de-Lévis "Écartelé : au premier et au quatrième parti au I d'azur aux trois fasces d'or et au II d'azur aux trois chevrons d'argent, au deuxième et au troisième contre-écartelé au I et au IV d'azur aux trois étoiles d'or rangées en pal, au II et au III de gueules aux trois bandes d'or ; sur le tout parti : au I de gueules aux trois bandes d'or et au II d'argent à la fasce de gueules."

Le château de Castelnau-de-Lévis, construit sur un piton rocheux nommé "puy de Bonnafous", sera longtemps appelé Castelnau-de-Bonnafous, avant que la famille de Lévis n'en hérite et lui donne son nom.

L’église Sainte-Cécile, son jardin botanique et son cimetière, sont lovés dans la campagne du village médiéval. Casimir Ferrer, artiste albigeois, et Pierre,  ont œuvré avec l’Association "Mille Étoiles" pour rénover cette église en 2008. Expositions, conférences et concerts, et visites de l’église sont programmés  au profit des enfants handicapés en milieu hospitalier. .

Casimir Ferrer a exprimé la puissance de son art par des sculptures dans le jardin et, sur les murs intérieurs du monument, une ode à la vie et à la musique illuminent les parois.

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Entrons, et mieux que mes photos, écoutons Casimir Ferrer.

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Tout près se trouvent les caves de la Bastide

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Cette maison vigneronne fondée en 1949, est enracinée au cœur de l’Occitanie, elle s’est imposée au fur et à mesure des années comme un acteur majeur de son terroir d’origine : le Vignoble Gaillacois.
Ses vignerons coopérateurs produisent des vins de qualité, à forte identité vigneronne avec des cépages locaux. C’est une maison qui s’appuie à la fois sur le savoir-faire de ses vignerons et la technicité de ses œnologues, avec des équipements modernes, pour élaborer des vins dans l’air du temps.

Sur les conseils éclairés de Pierre, on ramènera quelques bouteilles de l'excellent vin de Gaillac.

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Puis, nous nous retrouvons chez Cathy, à Castres, qui va nous conduire à  "La basse-cour du Sidobre", qui propose de délicieux produits artisanaux du pays

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Coucou Minette

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Nous sommes accueillis à bras ouverts par une charmante personne, qui nous offre canapés au foie gras et vin blanc !!!

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Il nous faut enfin rentrer à l'hôtel, où nous nous regroupons dans le salon, pour nos derniers moments ensemble.

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C'est un bien joli moment qui se termine, quelques jours dans une région aux multiples attraits. Nous sommes  heureux, les yeux emplis de merveilles, enrichis de souvenirs ...

Merci Danièle pour l'extraordinaire travail que tu as fait pendant des mois, épaulée par ton amie castraise Cathy, pour nous proposer ce beau voyage. Il t'a fallu faire des choix, bien sûr, _ce pays offre tant de belles choses à voir !!_....Ils furent judicieux. Tout fut réglé à la perfection, avec minutie, art, et intelligence. 

Bravo amie Danièle !!!

Jean Martinez

                                                                                                   Henri de Toulouse-Lautrec

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous venez de lire le très beau reportage de Liliane Gillant, sur notre virée dans le Tarn, parfaitement organisée par Danièle Gentil, depuis longtemps, reportée à cause des impératifs sanitaires; on l’a savourée avec un beau soleil, malgré une météo un peu Cassandre au départ…

Parmi les visites (nombreuses), toutes furent intéressantes, nous avons fait celle du musée Toulouse Lautrec situé à côté de la Cathédrale Sainte-Cécile d’Albi.

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La collection, don de la mère du peintre, de sa famille et de quelques amis, représente assez  bien les différentes étapes de son parcours artistique, mais ce n’est qu’une petite partie des 600 tableaux, 330 lithographies, 31 affiches et plus de 2000 dessins et croquis, disséminés dans le monde entier.

Quand on pense que notre impressionniste vécut à peine 37 ans (comme Van Gogh et quelques autres…), on mesure le rythme et l’intensité du travail en seulement une vingtaine d’années.

Je vais essayer de vous le présenter en me soumettant aux contraintes de la mise en page et de la concision.

Henri-Marie-Honoré de TOULOUSE-LAUTREC-Monfa naît le 24 novembre 1864 à l’Hôtel du Bosc, en pleine ville d’Albi : fils ainé du comte Alphonse-Charles- Jean-Marie de TOULOUSE-LAUTREC-Monfa (illustre et puissante famille, invitée au sacre de Charlemagne, c'est tout dire…) et de son épouse Adèle-Zoé-Marie-Marquette, de la lignée des Comtes Tapié de Celeyran. Ils sont cousins germains, comme cela se pratiquait, et comme cela se produisait,  la   descendance   en pâtissait.   Son  frère   cadet, par  exemple,   meurt à 1 an.   Quant à Henri,    il a des   difficultés   de    croissance (« ostéogénèse imparfaite »). Son buste serait presque normal, mais ses jambes seront courtaudes, d’autant plus qu’à une dizaine d’années il aura 2 accidents, les deux fémurs cassés, finie la poussée des jambes ! Sa taille ne dépassera guère 1,50m, avec une démarche de canard boiteux. Il n’a pas un visage très beau, sans être trop laid, mais surtout, à l’adolescence, sa puberté l’affecte de priapisme. C’eût pu être un problème, il en fera un avantage, en fréquentant les filles faciles des « maisons » de Montmartre : l’une d’elles le surnomme « le trépied », plaisanterie affectueuse, car il paraît même que ces demoiselles se le disputaient à une sorte de loterie, pour prendre rang…Mince consolation à une disgrâce physique sévère, et à une fragilité native souvent invalidante.

Il aurait aimé être médecin, ingénieur, porter un uniforme flatteur, mais ce furent des carrières impossibles pour lui, alors, ses dons vite révélés en peinture en feront sa voie, et sa mère suivra les conseils des premiers maîtres de l’enfant : monter à Paris, le phare international de tous les ARTS.

Les moyens financiers ne manquant pas, sa maman l’emmène, l’installe confortablement, et l’accompagne jusqu’à une autonomie assurée. Il y  fréquente la Bohème de l’époque –la Belle Époque-, celle de Baudelaire, Verlaine, Zola, des frères Goncourt, et aussi, bien sûr, de cette vague de novateurs en peinture, tels Cézanne, Degas, Van Gogh, Courbet, Gauguin, Monet, Renoir, du débutant Picasso : la liste est longue, éblouissante !.

L’impressionnisme a du mal à s’affirmer, et à s’imposer ; chaque pinceau cherche sa marque et Toulouse Lautrec ne tardera pas à plaire, contrairement à Cézanne. Que de plaisirs en tous genres…, surtout quand on ne manque pas d’argent : alcool, drogues, filles à risques multiples…Il ne s’en prive pas, et il finira même atteint de syphilis, avec des crises de délirium tremens épouvantables. Après des séjours à l’hôpital, des cures, il partira chez sa « sainte mère », au château de Malromé, pour un adieu à ce monde, où il vécut  entre détresse et bonheur .

Les filles s’appellent la Goulue, et son partenaire de scène pour danser le quadrille, Valentin le désossé, Jane Avril, Cha-U-Kao, Carmen Gaudin, la môme fromage, Mme Poupoule, Rolande…et une certaine Suzanne Valadon, à la vie tumultueuse, qui posa pour Lautrec, tout en étant elle-même capable de peindre avec talent. Elle vécut avec lui, mais il décida de la quitter quand il s’aperçut qu’elle cherchait surtout à être …comtesse ! Elle fut la mère d’un futur peintre : Maurice Utrillo, dont on n’est pas sûr qu’il était le fils de son père…

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Suzanne Valadon par Toulouse Lautrec, le portrait de gauche est titré: "Gueule de bois"

Tout ce petit monde se retrouvait au Moulin de la Galette, au Moulin Rouge, au Cirque, aux Folies Bergères, au Casino de Paris, et tant d’autres lieux de divertissement, comme ces "maisons" de Montmartre ; c’était un monde hétéroclite  bigarré, où des riches -des aristocrates, aussi bien-, venaient s’encanailler auprès de garçons et filles de vertu inconnue.

Toulouse-Lautrec est vraiment le peintre de ce monde-là ; certains visages semblent blafards, verdâtres : normal, c’est ainsi qu’il les voyait sous un éclairage au gaz.  Mais toutes ces femmes qu’il nous offre à peine vêtues, ou vraiment nues, apparaissent dans des instantanés : femme au miroir, femme tirant ses bas, faisant la queue pour la visite médicale ou à sa toilette, attendant le client. D’une façon quasi générale, les visages sont tristes, en particulier les portraits de sa mère, comtesse, riche, et pourtant tellement meurtrie par la vie, elle aussi. Les filles de joie n’ont pas l’air gai : elles ne sont pas heureuses, mais plutôt résignées, et lui, Henri  de Toulouse-Lautrec-Monfa, comte et fortuné, partage leurs malheurs, leur sentiment d’une existence morne, contrefaite…

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Madame Poupoule à la toilette

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Femme nue devant sa glace

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Femme tirant son bas

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Inspection médicale

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Au salon de la rue des Moulins

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Madame la comtesse, sa mère

Précurseur de l’affiche, il obtient un succès immédiat, les commandes affluent, mais il est tard, trop tard : l’alcool, les maladies vénériennes, les excès en tout genre, viennent à bout d’un être condamné dès le départ à un court trajet. Il vécut , heureusement, la satisfaction de sa réussite, mais pas celle d’avoir réussi sa vie.

On l'appela "le peintre de la rue des Moulins", le "Goya des filles de joie" (excusez du peu...), mais lui se surnomme "clochepied", c'est tout dire...                                                                                                                   

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Verdelais

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Mardi 6 juillet 2021

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C’est au jardin de la Clue que nous sommes réunis pour notre premier repas ensemble après de longs mois…

Marine et Maxime nous accueillent dans un cadre authentique au pied des collines de la Treille.

Les chefs apportent un grand intérêt aux produits frais de saison et de qualité. C’est pourquoi ils  travaillent essentiellement avec des producteurs locaux capables de répondre à leur demande en fonction 

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des saisons. Pour cela ils proposent une carte courte pour garantir la fraîcheur des produits, renouvelée régulièrement. La carte des vins privilégie également les vins de la région

25 convives  arrivent...Chacun dit son plaisir de ces retrouvailles très attendues, et son impatience de reprendre nos activités

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La cuisine

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Une belle table pour nous.

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Sur la terrasse  Mireille, fille de Paul et Liliane, est entourée par 4 de ses précieuses amies, pour discrètement  participer à notre journée.

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Notre président, Yves Poujol a choisi cette journée pour remettre à Liliane la cravate de Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques, distinction qu'elle a obtenue en janvier 2020. 

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Photo Brigitte Yrtsuo

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Je suis très honorée par cette prestigieuse distinction, et comblée par la chaleureuse cérémonie de sa remise.

Merci !!!

À vous Yves, cher président, pour votre amitié et pour  avoir  eu la délicatesse de choisir ce lieu, car vous savez  que nous sommes sur les terres treilloises de ma famille , et que ce restaurant est celui de  Marine, fille de ma filleule chérie Dany, et petite-fille de ma cousine-sœur Ginette 

À toi mon amie Danièle pour le raffinement dont tu es coutumière,  que tu as apporté à la préparation de cette journée, et pour ce livre d'enluminures qui me ravit.

À toi mon amie Marie pour ta belle  aquarelle sur la carte.

À vous les Amopaliens pour votre présence, pour  les mots que vous avez écrits sur la carte, qui me vont droit au cœur, pour le livre Degas à l'opéra qui va me régaler,  et merci d'être mes amis.

À toi Paul, à toi Mireille, mes amours

 

Liliane 

Il est temps de passer à table.

L' apéritif offert par la section AMOPA 13: kir ou punch ou cocktail sans alcool, accompagné de tapenade et croûtons aux herbes de Provence. 

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Puis nous avons le choix:

 Entrées: 

gaspacho de tomates, burata, cressin aux olives,  ou tartare de saumon aux aromates, bouquet de mesclun

 Plat:

Dos de lieu, sauce vierge, aubergines à la parmesane omagret de canard, nectarine rôtie, écrasé de pommes de terre 

 Dessert:

Pana cotta à la verveine, fruits rouges ou mI-cuit au chocolat, sorbet du moment

 Les boissons chaudes sont comprises. 

 Vins/  

Rouge: Château de Peynautier du Pays d'oc Domaine Lorgeril

Blanc: Chardonnay Arnaud de Villeneuve 

Rosé: Clair Estel Méditerranée 

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Photo Brigitte Yrtsuo

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Nous finirons, comme il se doit lors d'une telle journée, par "le champagne", et un cadeau encore: le plaisir  d'écouter la prestation- surprise de notre amie cantatrice Brigitte Yrtsuo. Nous avons ensuite entonné notre rituelle "Coupo Santo".

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Un coucou à Marine, merci pour ton accueil et pour ton art.

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Nous avons grandement apprécié ces "retrouvailles", à bientôt pour le voyage dans le Tarn que nous prépare Danièle.

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