Association des Membres de l'Ordre des
Palmes Académiques
Album photos de l'AMOPA des Bouches-du-Rhône
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L'année 2019, suite de la page 12
Pour vos remarques, appréciations,suggestions, éventuelles corrections, ou simplement pour me faire savoir que vous avez consulté ce site, merci.....
Mercredi 19 juin, notre dernière rencontre de la saison:
"Le repas de fin d'année".
3
Nous nous retrouvons à La Ciotat
Les armoiries de La Ciotat se blasonnent:
"d’azur à une ville d’argent en fasce, soutenue d’une mer du même, la ville sommée d’une crosse d’or, adestrée d’un C et senestrée d’un T d’argent, et au milieu de la mer, une barque de sable, les voiles pliées".
Plusieurs variantes ont existé au cours de l'histoire.
La crosse abbatiale évoque l’allégeance à l’abbaye de Saint Victor. Le poisson symbolise les activités maritimes du port.Il a été représenté au cours du temps comme un dauphin, un thon et enfin comme une sardine. Le 11 novembre 1948, la ville s’est vu octroyer la Croix de guerre avec étoile de bronze pour sa vaillance lors de la Libération, qui figure dorénavant sous les armoiries.
Le nom de La Ciotat vient de "cieuta" qui veut dire la cité. L'ancien blason représentait non pas un château mais une "cité d'argent en fasce".
Le long d'un littoral de plus de 20km, La Ciotat et la mer sont intimement liées depuis l'antiquité.
A l'ouest, la ville est soulignée par de très belles calanques et des falaises maritimes avec comme point culminant le Cap Canaille (394m). A l'est, le golfe d'Amour offre de nombreuses plages de sable, ainsi qu'un port de plaisance .
La Ciotat vous charme avec son vieux port de pêche pittoresque, ses belles maisons du XVIIème et son ambiance méditerranéenne.
Le plus vieux cinéma du monde existe toujours, c'est en effet à l'Eden Théâtre de La Ciotat qu'a eu lieu la première projection publique le 28 septembre1895 : les spectateurs s'affolèrent devant les images du train fonçant dans leur direction. (voir l'article sur l'AG à La Ciotat page 11)
.La Ferme Auberge de la Baie des Anges se situe à quelques minutes de la Ciotat en plein cœur d´un centre équestre et offre une vue panoramique sur le golfe de la Ciotat. Lieu agricole , la cuisine proposée est issue de son terroir et de sa production .
La ferme et le potager sont en bas de la grande carrière .
Yves Poujol prend la parole et va remettre le "Prix du Public du "Salon Violet 2019" (voir la page), à ceux des lauréats qui ont pu venir aujourd'hui: Simone Baldi, Marie Bercy, Dominique Maes.
Voici un dos qui mérite la photo ! Passons à table.
Oeuf cocotte, selle d'agneau, mi-cuit au chocolat, conseillée par Dominique et Jean-Marc Coves, la ferme auberge nous a offert un très agréable " repas de fin d'année".
Un dernier coup d'oeil, une caresse aux chevaux, passez un bel été. Pour la rentrée, les projets fourmillent.....
Jeudi 13 juin, "Journée de l'Amitié" à Bédoin, dans le Vaucluse
Bédoin est blasonnée:"D'azur au mont de trois coupeaux d'argent, sommé d'une croisette latine d'or."
La montagne représente le mont Ventoux et la croix symbolise la chapelle Sainte-Croix édifiée au sommet du Ventoux à la fin du xve siècle par Pierre de Valetarïs, évêque de Carpentras.
Blottie au pied du versant sud du Mont Ventoux, Bédoin fait partie de la Communauté d'agglomération "Ventoux Comtat Venaissin"
Me voilà devant un dilemme. Faut-il écrire et prononcer Bedoin ou Bédoin? ("Luberon" ou"Lubéron"?)
Frédéric Mistral, dans le Trésor du Félibrige écrit "Bedoin", mais on sait que le "e" en Provençal se prononce "é", comme dans "pecaire" ou "Frederi". Les panneaux indicateurs ne m'aident pas, pas plus que les logos de la ville..
Je ne suis pas plus avancée...J'écrirai Bédoin, comme sur la plupart des documents que j'ai lus.
Voilà les précisions que m'a envoyées Paul Peyre, grand merci
"Orthographe du mot. Vous avez raison de dire qu'en provençal (évidemment bien antérieur au français) le mot se prononce avec un é (Bedouin) comme dans Venasco (Venasque), Leberoun (Luberon /lébé.../) etc. Quand le français a été introduit, le e a été prononcé /eu/, d'où Bedoin (/beu.../), Venasque, Luberon etc., sans doute parce qu'on a respecté l’orthographe provençale, mais en l'adaptant à la prononciation française du e sans accent. Pour Venasque/Venasco ou Luberon/Leberoun, la situation en est restée là, avec les deux prononciations suivent la langue que l'on choisit de parler. Mais pourquoi dans le couple Bedouin (/bé.../) - Bedoin (/Beu.../) le français s'est-il transformé, surtout chez les nouvelles générations, en Bédoin, au point que l'orthographe est en train de suivre? Influence de la prononciation provençale? Je n'y crois pas trop. Peut-être y a-t-il un effet repoussoir de la syllabe /beu/ ("beuh!"): j'ai en effet entendu quelquefois des personnes voulant se moquer de la prononciation française indigène (/beu/) insister lourdement sur la première syllabe comme si, avec l'interjection "beuh", elles voulaient manifester une forme de dégoût. Mais cela est pure hypothèse."
Pour l'origine du nom de la ville et il a été avancé que Bédoin signifierait "le berceau du vin" et proviendrait du nom germanique bett-wein (lit du vin).
Les Bédoinais nous en diront plus....
C'est un Malaucéen, Paul Peyre qui a corrigé:
. "L'origine du mot, telle que la présente Wikipedia, est pure sottise. Le toponyme n'est pas isolé: j'en connais un dans les Hautes-Alpes. Le rapprochement des sites conduirait à penser qu'il pourrait s'agir d'une vieille racine prégauloise désignant une colline fortifiée. Quant au "Beduinum" du cartulaire d'Agde, il est fort possible qu'il n'ait rien à voir avec le nôtre.. Mieux vaudrait faire référence au testament d'Ismidon, seigneur de Bedoin, qui, en 998, fait don au monastère de Montmajour (près d’Arles) du versant sud du Ventoux. Ce document donne "Biduino", sans doute cacographie pour "Beduino" (donc "Beduinum" au nominatif)."
L'AMOPA 13 se rend donc aujourd'hui à Bédoin, à "L'Oustau d'Anaïs" pour cette journée, baptisée "Merveilleux Ventoux", organisée par Jean-Claude Corréard.
Sur la route, vignes, oliviers, cerisiers , nous y conduisent sous un soleil réjouissant.
L'Oustau d'Anaïs est un bâtiment communal, avec un agréable parking ombragé , une cuisine et deux belles salles.
Chaleureusement accueilli, chacun rencontre avec plaisir les Amopaliens du Vaucluse, du Var, du Gard, des Alpes de Hautes-Provence. Un café bien accompagné nous attend.
Photo Bruno Maccari
Photo Bruno Maccari
Chacun s'installe pour écouter Marceau Asap, vice-président présenté par le président Bruno Maccari, et Luc Reynard, maire de Bédoin,
Monsieur le maire, Luc Reynard est professeur d'économie au lycée Louis-Giraud de Carpentras.
Il parle de sa ville, de ses 24 hameaux, de sa forêt municipale, l'une des plus grande de France sur plus de 6300 ha., de ses ressources, cerises, vigne, oliviers, des anciennes carrières de sable, du tourisme...de la présence de nombreuses grottes et abris sous-roche à Bédoin et dans le mont Ventoux qui milite en faveur d'une occupation ancienne de ce lieu...de beaucoup encore . Il raconte avec éloquence un pan de l'histoire de Bédoin qui, à l'époque de la Révolution française, compte environ 2700 habitants.
En 1794, dans la nuit du 1er au 2 mai , l'arbre de la Liberté est arraché. La population est alors contrainte de se constituer prisonnière et de se regrouper dans l'église paroissiale. Personne ne s'accuse . Tout le village est déclaré coupable
Deux prêtres ont la tête tranchée, 63 personnes sont condamnées à mort et aussitôt guillotinées ou fusillées.
Puis le village est incendié, ses terres agricoles stérilisées au sel. Il est rayé de la carte
Le 4 mai 1795, sous la Convention, le village est réhabilité. Cette pyramide que nous verrons au retour, ce soir, est alors élevée sur l'emplacement de la guillotine pour commémorer les exécutions qui ont eu lieu un an auparavant et en souvenir de la destruction de Bédoin.
Jean-Claude Corréard présente Paul Peyre, son ami , professeur de lettres classiques, malaucénien bien connu pour son érudition, qui va nous enchanter par une conférence sur le Mont Ventoux. Sa culture, son art de dire, la clarté de son exposé, l'amour de ce pays nous ont offert un moment privilégié.
"L'origine du nom Ventoux ,L'origine du nom Ventoux (lou Ventour) - comme celle de Ventabren,de Venasque, de la Sainte-Victoire ("Venturi" en provençal), est une vieille racine prégauloise *ven-t/*vin-t qui désigne un sommet qui se voit de loin, qui sert de repère. On possède quelques inscriptions (1er- 2e s. avant J.-C.) en hommage au dieu Vintur, qui est donc notre montagne divinisée."
Les propos de Paul Peyre sont émaillés de citations de Jean Proal, Pierre-Henri Fabre, Pétrarque, .....Théodore Aubanel:
Ventour espetaclous, nis d'aiglo e d'aubanèu,
Toun front nus, à l'adré, blanquejo sout la nèu;
A l'uba, la fourèst fai ta tèsto negrasso;
Li loup trèvon ti draio ounte l'ome s'alasso,...
(Ventoux effrayant, nid d'aigles bruns et d'aigles blancs, ton front nu, au midi, est blanc sous la neige. Au nord, la forêt te fait une noire chevelure ! les loups hantent tes sentiers où l'homme s'essouffle...)
Pétrarque, le 26 avril 1336 en fait une première escalade décrite dans un courrier adressé au moine Augustin François Denis, de Carpentras. Et Paul Peyre; "Les preuves qu'il est bien monté à la cime sont nombreuses et je ne peux les énumérer ici. Mais vous savez que, dans cette montée au sommet, l'essentiel pour Pétrarque était d'ordre mystique (ou du moins est devenu d'ordre mystique, puisque la lettre a été écrite 7 ou 8 ans plus tard)
Si son ascension n’est pas mise en doute, la date parait trop avancée pour avoir pu en atteindre l’objectif final. Il est en effet probable que pour cette époque, sa cime était encore trop fortement enneigée."
Je ne peux résumer les riches propos de Paul, mais deux points paraissent essentiels: c'est à pied qu'on doit découvrir le Mont et, à l'aube, être à son sommet voir le spectacle exceptionnel du lever de soleil "quand les vallées s'allument les unes après les autres, que la pyramide du Ventoux se dessine jusqu'aux Cévennes..." dit-il.
Monsieur le maire de Blauvac, Max Raspail, conseiller départemental, nous fait également l'honneur de sa visite, et annonce que le projet de Parc Naturel Régional du Mont-Ventoux est en passe d'être finalisé. Sœur Bénédicte, moniale à l’abbaye cistercienne de Blauvac, a dit de lui qu'il est aimé de tous,nous dit Jean-Claude Corréard.
Les présidents des sections de notre région sont appelés, Jean-Paul Berbeyer, 04, Jean-Claude Coyo, 30, Yves Poujol, 13, une Amopalienne du 04, Jean-Michel Legras, 83 et Bruno Maccari 84.
Émilienne Berry les remercie et annonce l'apéritif puis le repas préparé par l'excellent traiteur d' Entrechaux, Hervé Rège.
Un petit coup d'oeil aux cuisines
Le président Bruno Maccari est très écouté, il présente Émilienne Berry qui nous dit le poème qu'elle a écrit pour la circonstance. Le traiteur est applaudi, le repas est fort bon.
Photo Bruno Maccari
C'est le départ vers le Mont Ventoux, "le géant de Provence", "le mont chauve", "Olympe du Midi", "Mont pelé de Provence", "petit Kilimandjaro", "Dieu païen", "Fuji-Yama provençal",...Tous ces surnoms font sourire Paul Peyre. Si le Ventoux trouve sa place dans les récits historiques et la mythologie locale, il est surtout perçu aujourd’hui comme une épreuve initiatique : un défi ouvert aussi bien aux champions du Tour de France qu’au plus humble cycliste...
Nous avons la chance d'être accompagnés par un duo qui, avec gentillesse et courtoisie, va rivaliser de connaissances, de culture, d'érudition, d'anecdotes savoureuses, d'amour du Mont: Paul Peyre, notre conférencier, le conteur "qui rend les gens heureux" et Roger Collozzi, qui fut enseignant en Lettres, écrivain féru d’histoire et patrimoine locaux.
Quelques-uns de ceux qui ont écrit sur le mont ont été évoqués ce matin ou le seront dans le car: René Char, Noëlle Châtelet, Théodore Aubanel, Sœur Bénédicte, Jean Proal, Jean Giono, Madame de Sévigné, Pétrarque, Jean-Henri Fabre, Dumas, Victor Hugo, Henri Bosco, Albert Camus , André de Richaud...j'en oublie...
Ainsi que nous l'a dit monsieur le maire, Bédoin possède une très vaste forêt aux nombreuses essences différentes, forêt publique faisant partie du domaine privé de la commune. C'est la plus grande forêt communale de France. Elle occupe 70 % de son territoire et un tiers de la surface boisée du massif du Ventoux avec un étagement climatique particulier, propre au Mont et une biodiversité exceptionnelle et unique. Paul Peyre nous explique les arbres durant la montée. Ancienne forêt seigneuriale, la forêt de Bédoin est vendue à ses habitants au XIIIe siècle. Au cours des siècles, elle est surexploitée par les habitants (bois de chauffage, construction, fours à chaux) et sur-pâturée par les troupeaux. Plusieurs essences locales ont été utilisées pour le reboisement : hêtre, pin sylvestre, chênes vert et pubescent. Deux autres sont introduites : le pin noir (car très résistant) et le cèdre de l’Atlas. La forêt de Bédoin possède aujourd’hui la plus grande forêt du cèdre de l’Atlas en Europe.
Premier arrêt à la maison cantonnière de Jamet, reconvertie en espace muséographique , commentaires et explications de Jean-Claude Corréard.
Nous voilà plongés dans la fabuleuse épopée des courses de côte qui, depuis 1902, virent les records de vitesse évoluer en même temps que les progrès de la construction automobile comme en 1902, Chauchard, sur Panhard-Levassor, Jimmy Mieusset... Cette mythique course de côte s'arrêta en 2007 .
Les nombreuses illustrations figurant sur les murs sont impressionnantes.
Reprenons la route, si vous avez bien écouté Paul, vous reconnaîtrez les arbres.
Deuxième arrêt: le "jas de Melette", l'une des 90 bergeries témoins du temps où, sous l'Ancien Régime, le Ventoux était parcouru par des troupeaux de moutons qui y paissaient landes, sous-bois, terres moissonnées ou en jachère. Aujourd'hui, l'élevage ovin n'est plus que l'ombre de lui-même mais il en reste des traces, les anciennes drailles (ou chemins) et bergeries (ou jas en provençal, c'est-à-dire "gîte" , du verbe "gésir". Ces jas étaient construits de pierre sèche et couverts de tuiles creuses sur une charpente de pannes et de chevrons.
Photo Bruno Maccari
La porte de la citerne, et une pierre où l'on peut lire APARE, une association qui agit pour le patrimoine et l'environnement
Les derniers éleveurs de moutons, sont Aimé Montagard et ses sœurs que nous croisons.
Nous continuons de monter, dépassons le chalet Reynard, ancien refuge reconverti en restaurant au pied d'une station de sports d'hiver, à 1 417 mètres d'altitude.
Nous faisons un autre arrêt à la fontaine de la Grave qui coule toute l'année et même l'été, (au grand bonheur des cycliste), ce qui est un mystère. Il n’y a jamais de cours d’eau permanent, les sources, surtout en versant sud, sont peu nombreuses et rarement pérennes. Ces combes demeurent souvent à sec, même en temps d’orage, car les eaux s’infiltrent en quasi totalité dans les calcaires fissurés. En revanche, il est probable qu’il existe un réseau hydrographique souterrain dont les exutoires seraient par exemple la Fontaine de Vaucluse, la source du Groseau près de Malaucène et la fontaine de la Grave.
Sur les murs de la petite maison de pierres à côté, Jean-Henri Fabre nous accueille. Homme de science, naturaliste, entomologiste, il ne cessera à partir des années 1850, de fouiller les pentes à la recherche de la population d’insectes, d’oiseaux et de répertorier les nombreuses plantes. L'intérieur présente des photos de la flore, et surprise, sur un rebord de pierres, un nid plein d'oisillons...
Nous sommes près du sommet, dépassons la stèle dédiée à Tom Simpson, mort ici lors lors du Tour de France de 1967, le col des tempêtes . Le paysage se transforme, la végétation disparaît pour donner place à un impressionnant sommet aride de couleur blanche, fait de casses de pierres plates: les lauzes.
On aperçoit l'observatoire au sommet. Érigé en 1882 après la construction de la route, il cesse son activité pendant la première guerre mondiale, la reprend jusqu'en 1968. La tour principale de 42 m avec son antenne de 20 m est édifiée en 1966 . Le bâtiment sert alors aux télécommunications et à la télévision.
Nous y voilà. On foule le sol caillouteux, mais Paul nous fait remarquer l'insoupçonnée flore qui pousse
à l'abri des lauzes. Certaines plantes s’avèrent être identiques à des espèces rencontrées sur le rivage du Spitzberg, comme le saxifrage à feuilles opposées. Jean-Henri Fabre disait: " ne récoltez pas le petit pavot, ni aucune des autres fleurs du sommet, entre les rigueurs du climat, le piètinement des promeneurs et la dent dure des moutons et des chèvres, elles ont beaucoup de mal à survivre."
Le sommet du Mont Ventoux parsème ses éboulis fins et mouvants de ces jolies fleurs vaillantes. Ci-dessus, le célèbre pavot dit « velu » du Groenland. Fleur très rare qui comme son nom l' indique ne se trouve pas très souvent sous nos latitudes. C'est une plante pionnière des éboulis calcaires.
Nous nous rassemblons sur la terrasse de l'observatoire
Photo Bruno Maccari
Photo Bruno Maccari
Sur la photo de droite, ci-dessus, on voit le radôme. Grosse boule de béton implantée en 1995 il est sous la responsabilité de la direction générale de l’aviation civile. Il protège un radar qui assure avec une vingtaine d’autres stations parsemées sur le territoire français, la sécurité de notre espace aérien.
La pente boisée La pente boisée qui s'étale à nos pieds sur le versant septentrional du Ventoux est le Mont-Serein. C’est une des rares zones de pâture de ce versant. Plus loin, on aperçoit les dentelles de Montmirail.
Cet édifice appartient à la poste.
Deux portes, (l'autre derrière), pour assurer l'entrée en cas de forte chute de neige.
Avant que Jacques Chirac ne mette un terme aux implantations nucléaires du plateau d'Albion, la plateforme supportait un édifice, sorte d'arapède de béton, qui pouvait recevoir un message de l'Élysée concernant l'arme nucléaire, le poste de commandement était souterrain.
Un admirable panorama s'offre à nos yeux, une vue d’une ampleur remarquable, qui s’étend depuis le Canigou jusqu’au jusqu'aux sommets de l'Oisans, en passant par le Massif Central.
Nous ne sommes pas rassasiés par ce spectacle splendide de notre pays de Provence vu du sommet de ce mont mythique. Mais il nous faut repartir, la visite nous a paru courte.
Ils l'ont fait ! le Mont Ventoux fait frémir le cycliste. Il figure régulièrement au programme du Tour de France. La Grande Boucle l'emprunte pour la première fois de son histoire en 1951. L'ascension est classé Hors Catégorie en 1987.
«N'est pas fou qui monte au Ventoux, est fou qui y retourne» (dicton provençal).
Lors du retour, nous croisons le pin à crochets typique du sommet. Pour prouver qu'ils y sont arrivés les pèlerins en accrochent une branche sur leur chapeau. puis ce seront l'étage du hêtre, l'étage du chêne blanc, l' étage du chêne vert, la plaine de Bédoin, la traversée de la ville et l'arrivée à l'Oustau d'Anaïs où nous attend un rafraîchissement.
La journée du "Merveilleux Ventoux" a été particulièrement réussie. Merci à Jean-Claude Corréard, et merci au président, Bruno Maccari. Merci à toute l'équipe pour sa générosité, la chaleur de son accueil: Marceau Apap, Jean-Pierre Desenne, Françoise Forment, Émilienne Berry, Nicole Jullien Merci à Guy Cortasse, Paul Peyre, Roger Colozzi, et merci à messieurs les maires, Luc Reynard et Max Raspail.
Notre région Sud, a une fois de plus, démontré qu'elle a à cœur de proposer des manifestations amopaliennes festives et aussi gastronomiques, d'amitié, de convivialité, de culture, de découverte. .
« Les épreuves que tu as endurées tant de fois, aujourd'hui, dans l'ascension de cette montagne, sache bien que tu les rencontres aussi, toi-même comme tant d'autres, dans la recherche du bonheur....nombre d'escarpements coupent cette route et fait avancer de vertu en vertu, par des degrés éminents. Sur le sommet est le but suprême, le terme de la route vers lequel tend notre voyage. »
Pétrarque, « L'ascension du Mont Ventoux », 1336
Bon été à tous, et pour ce qui nous concerne, Amopaliens des Bouches-du-Rhône, rendez-vous mercredi 19 à La Ciotat pour notre repas de fin d'année.
Impossible de résister au plaisir de ce petit supplément, photos de Jean-Claude Corréard: "photos de bon matin que j' ai prises avec Cathy"
Le matin au Ventoux
Ombre du mont sur le Vaucluse.
Le soleil s'est levé.
Village de Saint-Léger.
Mercredi 24 avril : journée touristique et gastronomique à Sisteron.
De gueules, à une grande S d'or, couronnée du même, accompagnée de deux fleurs de lis d'or, posées une à chaque flanc, et en pointe de deux annelets du même
Merci à Jean Martinez pour les photos ci-dessous:
J.M.Coves
Le 26 février 2019, Puyricard, Assemblée générale de l’AMOPA 13
Reportage de Martine Robustelli
L’Assemblée Générale de la section Amopa 13 a eu lieu le 26 février 2019 dans les locaux de l’I.A.E de Puyricard, à l’invitation de Daniel Rolland. Un grand nombre d’adhérents étaient présents avec plus de cinquante personnes venues de tout le département.
J.M.Coves
J.M.Coves
L'IAE:
Daniel Rolland présenta en quelques mots l’Institut d’Administration des Entreprises, qui se trouvait il y a 40 ans dans les locaux de la faculté de lettres, au 1er étage, après la section du département des études anglo-américaines.
Aix Marseille GraduateSchool of Management est la seule école de management de l’Université en France détentrice des accréditations EQUIS et AMBA. Elle offre dans un magnifique cadre à la campagne, dans un lieu propice à l’étude, avec de belles salles de réunion et de petits amphis, des programmes post licences, avec des diplômes Bac +5 et plus. ( IAE : 800 étudiants ,50 nationalités, 259 étudiants en alternance, 96% de diplômés trouvent un travail dans les 3 mois. ) plus d’infos sur www.iae-aix.com
L’école fut créée en 1955 par Gaston Berger, philosophe, président de l'enseignement supérieur, père de Maurice Béjart Il souhaita l’implanter à Aix. Installée à Puyricard, éloignée d’Aix, l’école est maintenant un véritable Campus. Elle présente l’excellence de l’université française, avec une autonomie inspirée des universités américaines.
Rapports et votes
Après le café de bienvenue,
le président Yves Poujol lut le rapport moral et d’activités, sans oublier de rappeler les différentes journées et manifestations qui émaillèrent l’année dont les concours pour les jeunes. Trois lycées, 12 collèges, 7 écoles ont participé. Le président souligna l’excellence des copies, dont 4 furent distinguées par un Prix National. Le voyage au Portugal au printemps fut une réussite avec 22 participants, la Journée de l’Amitié à Maussane, le 1er Juin 2018, fut qualifiée de « mémorable ». Le Salon Violet, et les diverses conférences et journées rassemblent toujours de nombreux Amopaliens.
Toutes les activités de la section, sont relayées par Liliane Gillant, avec des articles enrichis de superbes photos sur le site Amopa13album. Le site permet aux absents de se tenir au courant, de partager ainsi la vie de l’association, aux présents, de retrouver l’événement et l’ambiance . Le site relaie la vie et l’animation de l’AMOPA dans les Bouches-du-Rhône et les relations amicales qu’entretiennent les membres venus de divers horizons, mais aussi permet de témoigner de leur engagement.
Pour le prochain voyage, destination La Croatie du 29 mai, 5 juin, (1360 € ) il faut s’adresser à Jean- Marc Covès, .
On excusa l’absence de Liliane et Paul Gillant, qui étaient à Paris à la Sorbonne pour préparer les remises de prix aux Meilleurs Apprentis de France (MAF) Rappelons que Paul est Meilleur Ouvrier de France ( MOF) Bijouterie métaux précieux, avec une magnifique chaise à porteurs réalisée en or. Ces deux Amopaliens bien connus s’investissent pour défendre le savoir et le savoir-faire de cette aristocratie française que constituent les M.O.F, élite du travail d’excellence, et ne cessent d’encourager les jeunes sur cette voie, dans la branche professionnelle qu’ils ont choisie.
Le président rapporta la remarque du président national, Michel Berthet, lors de la réunion qui eut lieu au lycée St Charles le 29 janvier, avec le bureau National : " L’Ordre des Palmes académiques n’est pas toujours connu, pas assez reconnu. L’insigne de cet ordre ministériel doit être porté. Ses membres doivent en parler autour d’eux notamment lors des remises de prix ou autres manifestations". Lors de cette réunion, divers échanges entre présidents de diverses régions ont donné lieu à de riches partages d’idées, avec l’explication des actions menées dans les départementaux ruraux. Les liens de solidarité, la présence aux AG et activités, la défense des valeurs de l’École de la république ont été soulignés. Danièle Gentil expliqua qu’un prix littéraire s’adressant aux collégiens pourrait être créé, - dans une ou 2 classes par collège - et toujours pour aider au développement de l’expression orale et de l’expression écrite, un concours d’Expression orale pourrait être organisé.
Daniel Rolland fut élu au conseil consultatif. Yves Poujol fut reconduit à son poste de conseiller. Il laissera son mandat de président en septembre 2020.
Yves Poujol aura alors effectué 2 mandats de 4 ans, 8 années de dévouement et d’engagement au sein de l’AMOPA. .
Jean-Marc Covès, trésorier, eut la lourde tâche d’expliquer le rapport financier. Et l’analyse des chiffres. Il faut savoir que 30% de la cotisation est reversée à l’Amopa par Paris, mais hélas, des inscrits à l’association oublient leur cotisation, et ils risquent d’être radiés des listes. On rappela la nécessité de régler la cotisation pour faire partie de l’association. Le budget fut voté à l’unanimité.
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Marthe Gachet élevée au grade de Commandeur
Le Président Poujol a remis à Marthe Gachet la cravate de Commandeur, en rappelant sa carrière, et son engagement jusqu’à ce jour, au service de l’Education Nationale.
J.M.Coves
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« C’est à l’âge de 14ans et demi que Marthe Gachet est admise à l’Ecole Normale d’Institutrices d’Ajaccio, ville où son père, militaire, est alors en poste. Elle en sortira major de sa promotion, et en statut de titulaire détachée, poursuivra des études supérieures à Nice puis à Montpellier. Son premier poste de Professeur de Lettres titulaire sera dans le Nord, puis elle obtiendra sa mutation pour Salon-de-Provence, et enfin terminera sa carrière à Miramas, pour des raisons familiales, ses parents s’étant installés dans cette ville après leur retraite.
Durant toute sa carrière, elle cumulera sa mission d’enseignante avec d’autres activités : dès l’âge de 35 ans elle est conseillère pédagogique pour la formation des jeunes professeurs stagiaires et elle s’attache à de nombreuses activités péri-scolaires destinées à l’ensemble des élèves, et impliquant de nombreux partenariats avec des intervenants extérieurs, particulièrement au Lycée Cocteau de Miramas.
Elle est nommée chevalier au Lycée de l’Emperi à Salon-de-Provence en 1985, puis officier au Lycée Cocteau en 1995. Sa carrière n’a cessé d’évoluer, puisqu’Agrégée de Lettres Modernes, elle accèdera au corps des Agrégés Hors-classe, dont elle gravira tous les 6 échelons et obtiendra les 3 chevrons
Depuis son départ à la retraite, en 2003, elle n’a cessé de servir l’Education Nationale, notamment dans la transmission du Devoir de Mémoire, avec l’association internationale Le Souvenir Français, dont elle est Vice-Présidente du Comité de Miramas/Saint-Chamas.
A la fin de la cérémonie, Marthe Gachet, émue et heureuse, remercia le Président Poujol et eut une pensée pour ses parents disparus qui « auraient été fiers et heureux de la voir ainsi rejoindre ses deux soeurs, Marie-Jeanne Gachet et Marie-Laure Lumediluna, elles-mêmes commandeurs des Palmes Académiques ».
J.M.Coves
Présence de Mr le Recteur d’Académie:
Mr Bernard Beignier, recteur de l’Académie, accompagné du chef de cabinet, arriva à 12h30 pour partager ce repas avec les membres de l’Amopa et honorer de sa présence cette réunion.
Il félicita Mme Gachet, et remarqua que trois sœurs, élevées au Grade de Commandeur, étaient probablement un cas unique en France. Il dit son bonheur de rencontrer tous les membres de la section AMOPA13, les félicita, et les encouragea dans leurs actions, ainsi que le président, pour leur engagement.
J.M.Coves
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J.M.Coves
Chocolaterie de Puyricard
La journée se poursuivit par la présentation et la visite de la chocolaterie Puyricard, usine de fabrication des bonbons de chocolat fourrés ou enrobés, vendus sur tout te territoire de l’hexagone. Les matières premières utilisées pour les confectionner sont toutes de premier choix, dont de la crème fraîche d’Alsace. Les visiteurs purent admirer la dextérité, le savoir-faire des employés, les machines, et les œufs confectionnés pour Pâques, et la séance de dégustation fut très appréciée de tous. Les gourmands purent goûter toutes sortes de créations, un chocolat aux figues à l’alcool régala tous les palais. Tous purent ensuite acheter dans la boutique un ballotin, ou des calissons, ou des guimauves qui avaient enchanté leurs papilles.
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Quelques photos encore...
Les Amopaliens, enchantés se séparèrent à regret en fin de journée, après avoir remercié Yves Poujol, Danièle Gentil, Jean Marc Coves, Daniel Rolland, pour cet excellent moment partagé ensemble. Des sorties sont au programme : Bibémus, Sisteron, et une journée avec les amis du Vaucluse au Mont Ventoux
J.M.Coves
Un copié-collé....Je l'ai dit pour les Meilleurs Ouvriers de France dans l'article 6 page 12, je le dis pour les Amopaliens: l’entraide, la solidarité, ne sont pas de vains mots chez nous. Merci amie Martine.
C'est un reportage, photos et textes, de grande qualité qu'a fait Martine Robustelli. Poète, nouvelliste, journaliste, elle allie avec brio , audace, humour, originalité et authenticité.
Vous pouvez visiter son blog : http://martine-robustelli.blog4ever.com.
Elle dédicacera ses ouvrages au Salon Violet dont je vous rappelle la date: lundi 18 mars .
Jean-Marc Coves, trésorier de notre section, me fait toujours la gentillesse de partager avec moi ses clichés. Merci Jean-Marc.
( Au fait, si vous désirez voir l'événement qui nous a empêché , à notre grand regret, d'être parmi vous, tapez sur Google: mofpacacorse, puis entrez dans Sorbonne 2019....merci, Liliane.)