24 ET 25 MAI 2022 Salon Violet AMOPA 13

Salon Violet 2022!!!, le dernier eut lieu en 2019 et fut comme les précédents, une réussite mémorable. En 2015, nous avions exposé environ 60 œuvres de 25 artistes Amopaliens et sympathisants. Puis survint le covid....Le Salon Violet s'endormit... .Je lui fais virtuellement un tendre baiser pour que, tel la Belle au bois dormant, Il se secoue, s'ébroue, et je l'espère bien réveillé...

Les organisateurs s'activent, les messages mails se multiplient...peu de réponses ou réponses évasives... stress, anxiété , déprime, démotivation, la pandémie a fait du mal. Mais l'AMOPA 13 est vaillante, nos activités ont repris, ont rencontré un vrai succès (voir page retrouvailles). Alors nous sommes pleins d'espoir- les fidèles sont présents-, mais nous ( je) fûmes cependant pétris d'angoisse, tout en contradictions.....

Je vais vous conter ce que fut notre SALON VIOLET 2022.

D'abord, une "introduction découverte", comme je les aime. (voir précédents reportages 2017,18, 19).

Lors de nos nombreux échanges où il s'échinait à me remonter le moral, Yves Poujol me dit: "On expose en salle Gassendi, connaissez-vous le personnage?....Hum... un peu...et bien sûr aussitôt recherches...

On sait que Pierre Gassendi (1592-1655) fut un savant et philosophe français, né près de Digne, reçu docteur en théologie en 1614 à Avignon, ordonné prêtre en 1616, et qui a professé successivement la rhétorique, la théologie et la philosophie à Digne et à Aix. Un personnage, un PROVENÇAL..

Mais ce qui m'a conquise, c'est qu'il fut connu par une thèse hardie contre Aristote, qu'il fut nommé lecteur de MATHÉMATIQUES au Collège de France, qu' il y mit l'astronomie en honneur, et que de bonne heure, se manifesta la tournure un peu sceptique de son esprit. Tout pour me plaire...

Sa grande préoccupation, tout dévoué qu'il était aux sciences de la nature, fut de leur donner l'appui d'une philosophie propre à les favoriser. Il n'y a pas, dans ses œuvres pourtant fort volumineuses, toutes écrites en latin, de passage qui traite expressément de la pédagogie, mais sa première œuvre est une attaque contre une scolastique absurde, qui donnait en matière d'enseignement les résultats déplorables façonnés par la discipline ardemment religieuse du Moyen-âge. L'éducation scolastique domptait volontiers la chair par la contrainte ascétique et les rigueurs physiques,

repoussait la liberté de l'examen, de la raison et de la conscience, et préparait plutôt les esprits à croire au surnaturel qu'à voir et à connaître la nature. Gassendi au contraire étudia constamment la nature ; il fut l'ami et le consolateur de Galilée persécuté ; il usa librement de la raison dans la science et dans la critique ; sa tentative de réhabiliter l'épicurisme, doctrine qui affirme la légitimité de l'attrait exercé sur l'homme par son plaisir, implique de sa part une franche acceptation de la nature humaine. Par tous ces points, il se rattache à la Renaissance, à ses grands savants et à ses grands critiques, à ses grands pédagogues et en particulier à l'auteur du Gargantua. C'est en quelque sorte au travers de Gassendi que se propage, sous une forme spéculative, la philosophie naturellement épicurienne de Rabelais, pour aller reprendre de nouveau la forme d'une pédagogie libérale dans Molière... Nous, Amopaliens ne pouvons que l'aimer n'est-ce pas?

Le CRDP est devenu "CANOPÉ". Inutile de chercher la signification de chaque lettre. Ce n’est ni un sigle, ni un acronyme mais une "marque". Avec une légère liberté orthographique, la référence est, bien entendu ici, faite à la "canopée", étage supérieur de la forêt.

Merci à madame Luguet pour nous y avoir accueillis chaleureusement..

Le ciel est bleu, les escaliers de la gare Saint-Charles toujours majestueux, mais il n'en reste pas moins que nous avons un problème, la salle Milhaud où nous accrochons d'habitude est indisponible, nous occuperons la salle Gassendi: pas de cimaises pour nos tableaux, des grilles nombreuses, mais qui ne cacheront pas le joli, certes, mais gênant décor Art nouveau des murs. Alors, système D.

Yves Poujol, Paul Gillant, Josette Artaud, Armand Prémartin, Pierre et Laurence Corbu , Danièle Gentil sont là : des mains, des muscles, des idées. Les grilles sont rapidement recouvertes de papier blanc, les exposants peuvent arriver...

Roger, employé Canopé fut très dévoué,

Nous accrochons les tableaux, débarrassons le superflu, installons les tables, le carré des écrivains, les travaux d'élèves, le buffet, jusqu'à ce que le résultat nous paraisse satisfaisant.

Photo Josette Artaud

Photo Josette Artaud

Photo Josette Artaud

Photo Josette Artaud

Nous l'avons bien mérité, allons déjeuner ensemble à la brasserie des Danaïdes. C'est l'une des dernières de Marseille, flanquée d'une magnifique terrasse. Elle trône derrière la fontaine de la place Stalingrad, rare témoignage de l’Art Nouveau à Marseille, qui date de 1843, œuvre de Jean-Baptiste Hugues, spécialisé dans les fontaines, les bustes, les plafonds de grands restaurants de Paris. Nous sommes accueillis par les parfums d'un joli marché aux fleurs. Au passage jetons un coup d'œil sur celle qui marque la fin de la Canebière, aussi haute que Notre-Dame de Paris, ses deux flèches pointent à 70 mètres : l'église Saint-Vincent de Paul. Nous, Marseillais l'appelons "les Réformés" car elle a été bâtie sur l’emplacement de l’ancienne chapelle des Augustins Réformés. Sa qualité ornementale et architecturale néo-gothique, en fait l'un des plus emblématiques des édifices paroissiaux construits à Marseille au XIXe siècle". Depuis peu elle a fait peau neuve et dévoile à présent la beauté restaurée des ornements de ses clochers. Crochets, griffons et gargouilles, supprimés par mesure de sécurité dans les années 30 ont été reproduits à l'identique en pierre du Luberon .

Les premiers invités arrivent, et nous passons à côté, dans la salle Cézanne, pour la conférence de Marc Jeune

Je tente modestement d'en dire quelques mots pour ceux d'entre vous qui regrettent de n'avoir pas pu venir écouter Marc.

Il dit en préambule que nous avons probablement lu Christian Jacq qui a publié de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Egypte ancienne, dont 5 volumes concernant Ramsès II , troisième pharaon de la XIXe dynastie égyptienne. Le troisième tome est intitulé « la bataille de Kadesh », Mais Marc précise que ses livres sont bien sous-titrés « roman ».

Il cite aussi Christiane Desroches-Noblecourt, première femme égyptologue , surnommée "la grande prêtresse de Ramsès II", célèbre pour le sauvetage des temples de Nubie menacés d'être engloutis par le lac Nasser. Selon elle, "Ramsès II était, pour son époque, le roi de la pub. Il a utilisé la publicité comme personne au monde n’aurait pu le faire. N’importe quel élément était pris en charge pour en faire un élément à sa gloire. Chaque fois que quelque chose survenait dans le pays, c’était en l’honneur de Ramsès."

Ainsi est lancée la conférence de Marc ; "Histoire et communication…de la bataille de Qadesh menée par Ramsès II "

Marc nous éclaire sur cette bataille contre l'empire hittite , l’une des grandes puissances du Moyen-Orient, aux environs de 1274 av. J.-C., première bataille à être documentée par des sources antiques.

Il dit "que ce que les historiens et archéologies ont prouvé c'est que, (quelles que soient les communications faites par Ramsès II et les romans de Christian Jacq) ce fut un échec dans le renseignement, la tactique militaire, les pertes humaines, la non prise de Kadesh, la perte du protectorat de l'Amurru" .

Supposée s’être soldée par la victoire des troupes de Ramsès II, il nous démontra avec brio que ce fut en réalité une victoire hittite déguisée en triomphe personnel par la propagande de Ramsès II....(..communication trompeuse...déjà...)

Marc nous a dévoilé combien peuvent être pernicieux les récits pseudo-historiques fondés sur des témoignages, et que seules des recherches appuyées sur des preuves archéologiques sont crédibles. Il est applaudi et remercié par Yves Poujol, qui lui remet un livre, traditionnel cadeau de l'AMOPA .

Serge Badeau a été promu Officier de l'Ordre des Palmes Académiques. C'est aujourd'hui que le président doit lui remettre les insignes sous le regard bienveillant de Ramsès II et de celui de son épouse Huguette.

Marie rappelle la sortie pédestre du 9 juin, parc du Mugel et l'île verte, Liliane donne quelques indications sur la visite de l'exposition qui va suivre,

Le lycée les Ferrages de Saint -Chamas, cette année, expose des travaux d'élèves .

Monsieur Leclère, proviseur présente son établissement et madame Bonhomme, professeur nous explique que pour valoriser les matières d’anciennes collections de tissus techniques , dans un esprit écocitoyen, l'entreprise Mariton stores & protections, les a offertes aux élèves de CAP Métiers de la mode. Ces jeunes ont détourné tissus et matériaux du fabricant pour créer des collections de vêtements, belles robes, et accessoires, dont des chapeaux pour Catherinettes. Madame Bonhomme est la fille de nos amis Christiane et Eugène Bonhomme

Au n° 31 du Boulevard d’Athènes, avant le Canopé était l’Hôtel Splendide, établissement de luxe qui joua un rôle important pendant la deuxième guerre mondiale…il s’y déroula en secret le sauvetage de milliers de juifs mais il fut aussi malgré lui un des acteurs de la destruction des quartiers nord du Vieux-Port, car après l’occupation de Marseille en novembre 1943, l’hôtel est utilisé par les autorités allemandes comme lieu de réunion et pour loger des officiers d’État Major.

La salle Cézanne que nous quittons pour aller admirer l'exposition, était le Grand Salon. On peut en baissant les yeux sur le très beau carrelage, évoquer, avec un frisson parfois, tous ceux qui l'ont foulé....

Il est temps de passer à la salle Gassendi

Nous nous réjouissons, plus de 40 personnes sont venues, dont le professeur Djiane et madame, Anne-Marie Vinaixa et Charly Pirani, respectivement vice- présidente et président de l'Union des Délégués Départementaux de l'Éducation Nationale, M. Poisat représentant le président de l'AFDET...et nombre de nos amis, que je ne peux tous citer, chers à notre cœur .

Je vous propose une petite visite virtuelle, bien sûr ces quelques photos ne vous donneront qu'une pauvre impression générale de ce que sont les œuvres ....

Pierre Corbu est l’un de nos plus fidèles exposants. Il présente des œuvres dont je vais enfin dire quelques mots car elles sont "autres ". Building , sur support plexiglas a l’aspect d’un vitrail moderne qui joue avec la géométrie, les couleurs flamboyantes , la lumière. Les couleurs changent au gré d’un "petit bouton".
Après une formation d’Arts Appliqués et un diplôme d’Architecte Urbaniste, Pierre a obtenu une maîtrise en Informatique.
Il mêle dessin traditionnel et techniques digitales afin de créer ces œuvres numériques abstraites très architecturées. Son travail est le fruit de ses formations auxquelles s’ajoute une âme d’artiste, mariant l’art et la technologie.

Armand Prémartin, notre "indispensable" du Salon Violet, nous propose, par ses photos de partager sa vision de ce qu'il rencontre d'étrange d'insolite, de beau...Il présente aussi un remarquable et colossal travail presque abouti (il me tarde) sur son idée philosophique du monde de l'univers , du temps...nous en explique quelques épisodes...

Michèle Lainé, chaque année , depuis longtemps, nous surprend par une nouvelle facette de son talent, dont aujourd'hui ce "fumeur d'opium" à l'œil ironique.C'est un bonheur de la redécouvrir chaque fois.

Marie Bercy, notre Marie, illustre chacun des nos reportages sur les randonnées qu'elle organise pour nous, de quelques superbes aquarelles. Son trait, ses couleurs, son sens élégant de l'architecture de la nature, font de ses œuvres un régal des yeux, et lèvent un coin de voile sur sa discrète mais affirmée et pétillante personnalité.

Simone Verpilleux Imbert est discrète, elle semble ne faire que passer.... Mais son talent est reconnu. Elle est bouleversante par la force qu'elle donne aux êtres qu'elle peint, La transparence ou l'opacité sublime un regard, la grâce d'une posture .... Nous la remercions de nous faire chaque année admirer quelques unes de ses œuvres. De toutes se dégage la vie.

La souriante et dynamique Catherine Boyer a un style qui n'appartient qu'à elle. Elle ne peint pas, ne dessine pas, elle décrit elle écrit d'une seule ligne Venise, Marseille surtout dont elle a exploré tous les recoins. Un talent inédit dont elle nous fait profiter pour la première fois cette année. Pourvu que ça dure !!!

Josette Artaud, notre experte en culture historique et artistique, nous fait le cadeau d'inviter son ami Reda qui expose ainsi pour la première fois chez nous. Le nom de ce "peintre de l'Estaque" , est simple, et c'est par une simplification voulue des formes qu'il dit toute la complexité de sa ville, qu'il en exprime les mille et une facettes, qu'il l'explique par sa touche rapide, explosant de couleurs.
J'ai reconnu ma ville telle que je l'aime.

Photo Josette Artaud

Photo Josette Artaud

Liliane Gillant dont je ne sais que dire, sinon qu'elle a profité du confinement pour céder à sa passion dévorante de l'enluminure, qu'autodidacte, elle réalise suivant des "fulgurances". Elle a exprimé son amour de la belle ouvrage par "les bâtisseurs de cathédrales" et son respect pour la femme féodale : "Dame Gilliane"

Photo Josette Artaud

Difficile de photographier notre amie Roselyne Le Fèvre. Agréable, élégante, souriante , dévouée et toujours présente lorsqu'on fait appel à elle, pleine de ressources et de savoir-faire, elle nous est précieuse Elle n'est pas peintre mais a des doigts de fée, fourmille d'idées originales, créée des objets étonnants par leur forme, leur couleur, leur destination...Ici ce sont des éponges gratounettes de sa création qu'elle a réalisées au crochet.

article du 10 janvier 21 expo mode_edited.jpg

nous sommes émerveillés par la qualité artistique et l'originalité des résultats, par l'implication des profs, telle madame Bonhomme, qui savent motiver les jeunes et leur permettre de réaliser ces œuvres hors du commun. J'ai d'ailleurs retrouvé dans mes reportages MOF de nombreuses photos de celles qui sous l'impulsion de madame Georges, professeur, et de mon amie Marie Pellen, MOF Haute Couture, participent au concours de Meilleur Apprenti de France, dont certaines, qui, chaque année, sont récompensées par la prestigieuse médaille d'Or nationale.
La couture, métier d'art rayonne au lycée les Ferrages .

Le "carré des écrivains" est prestigieux cette année, il n'y manque que notre talentueuse amie Martine Robustelli qui n'a pas pu se joindre à nous.

Ezza Agha Malak, est poète, romancière, essayiste, critique littéraire. Universitaire, elle a été directrice de recherches. Elle plaide pour la laïcité et l'esprit d'ouverture, les droits de la femme et de l'enfant, la liberté de penser et d'agir, la diversité culturelle ; elle dénonce les violences des guerres et des hommes, porte un regard critique et acerbe sur l'injuste condition de la femme dans la société patriarcale et machiste ainsi que sur les systèmes politiques et religieux qui règnent au Liban, et dans le monde. Son œuvre a fait l’objet de nombreuses études universitaires et de trois ouvrages collectifs jusqu'à ce jour et des Actes de colloque. Dernièrement, plusieurs hommages lui furent rendus pour l'ensemble de son œuvre.
À notre grand plaisir, elle participe souvent à à nos activités amopaliennes avec son ami Jean-Luc Pingrenon .

Bien que son nom ne soit pas aussi court, Il fait partie de la "clique à Reda" qui illustre ses livres: c'est Ali Benrezkallah,
Écrivain, sociologue, anthropologue, réalisateur, Il est né et a grandi à l'Estaque, ne cesse d'arpenter son territoire, a dédié sa vie et son œuvre à son quartier. Je cite quelques bribes des lignes de son éditrice Juliette Grégoire: "il trace les contours d'une géographie amoureuse de son quartier...géographie qui se nourrit de l'Histoire, la grande et la petite..... Il trace aussi les contours d'un espoir, d'un non-renoncement, d'une résistance collective et solidaire...Il est l'homme du lien entre présent, passé et avenir .
C'est un plaisir d'avoir ici aujourd'hui ce jeune Marseillais, pétri de curiosité, de rage et surtout d'amour, qui a le talent et l'intelligence de mener un combat pacifiquement mais de façon très forte, par les mots et la poésie .
"La plume est plus forte que l'épée" ( Edward Bulwer-Lytton)

En cette édition particulière du Salon Violet, nous avons été émus par la fidélité de certains exposants, ravis de la qualité de leur prestation, et avons tenu à le leur témoigner par un "bristol souvenir" que Yves Poujol leur remet.

REDA

PIERRE CORBU

Elle se cache encore? Non c'est ......

ARMAND PREMARTIN

SIMONE VERPILLEUX

ROSELYNE LE FEVRE

CATHERINE BOYER

MARIE BERCY

MICHÈLE LAINÉ

La manifestation bat son plein, chacun prend plaisir à échanger avec les artistes, avec les amis, à déguster notre buffet dont la quantité n'a d'égale que la qualité, qui est une institution, merci merci merci. C'est vous, qui chaque année préparez et nous offrez votre sucré ou votre salé, qui participez au succès du Salon Violet .

Le buffet est accompagné par la désormais traditionnelle "soupe champenoise". En voulez-vous la recette? Mélangez dans la soupière de grand-mère 1 louche de jus de citron, 1 louche de sucre de canne (ou moins, au goût de chacun),1 louche de cointreau, et à la dernière minute 1 bouteille de champagne, le tout bien frais..). Multiplions par 6 aujourd'hui.... Au service, Super(bar)man Paul, (la photo n'est pas de cette année... oups,...mais il n'a pas changé et est toujours aussi beau !!!)

Ici on se régale de culture artistique et littéraire, d'une convivialité réjouissante et de plaisirs de bouche...exceptionnel non?...

Mercredi matin, retour au Canopé pour accueillir les exposants qui viennent chercher leurs œuvres, mise en ordre et nettoyage de la salle avec l'aide de Roger, et dépouillement des bulletins de vote par deux très sérieux scrutateurs accompagnés comme il se doit des délégués des candidats et des électeurs, et sous la surveillance des membres du bureau .....bien sûr......( oui deux sérieux scrutateurs ont dépouillé, pour le reste....)

Pour proclamer les résultats du vote du public il nous fallait bien Fama, allégorie de la Renommée dans la mythologie romaine.

Virgile raconte que Fama, c'est-à-dire la voix publique, est douée d'un grand nombre d'oreilles, d'yeux et de bouches pour écouter et voir tout ce qui se passe de par le vaste monde des mortels et des divinités et le répéter à loisir. Elle avait les pieds sur terre et la tête dans les nuages, un peu comme les artistes ?

Elle vit entourée de la Crédulité, de l'Erreur, de la Fausse Joie, et la Terreur, de la Sédition et des Rumeurs.

Dans l'art elle est représentée par une femme ailée soufflant dans une trompette : longue, le plus souvent, pour signifier la renommée et courte pour la rumeur

Voici donc les résultats du vote du public:

Mes chers amis, ce Salon Violet 2022 a rempli nos cœurs d'allégresse car nous y avons partagé de la bonne humeur, de l'amitié, avons ressenti l'effort de tous pour qu'il soit réussi, et une chaleur encore plus vive que d'habitude. Merci à tous.

Nous fixerons bientôt la date, fin juin probablement, et le lieu de notre repas de fin d'année. Danièle, Marie et Roselyne ont la lourde "corvée d'aller tester le restaurant auquel on pense, pour vérifier la qualité de la cuisine, et pour que le prix soit raisonnable.

Nous remettrons à cette occasion les diplômes aux lauréats qui pourront venir, et souhaitons que tous les participants nous y retrouvent. Je vous ferai très prochainement part du lieu, du menu et du prix.

Amopaliennement vôtre, Liliane

Notre ami amopalien journaliste, Marcel Chapapria a écrit dans "La Provence"

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