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Continuons la visite du musée de Villèle

Nous sortons de la maison. Pour éviter les risques d’incendie, la cuisine est séparée . Les repas se préparaient au feu de bois dans l’âtre de la grande cheminée. Les esclaves domestiques utilisaient des ustensiles en bois, en pierre (basalte), en fonte pour préparer le repas des maîtres. Le repas des esclaves se préparait dans une autre cuisine, non localisée à ce jour.

La Sucrerie fut construite entre 1825 et 1827 à l’initiative de Mme Desbassayns, sur les conseils de ses fils Charles et Joseph. Avec la crise du café, la perte de St-Domingue puis de l’Île de France, les planteurs de Bourbon se lancent  dans la culture intensive de la canne à sucre.

La sucrerie des Desbassayns est conçue comme une usine modèle dans le quartier de Saint-Paul.  Elle fonctionne avec une nouvelle énergie : la vapeur. On peut observer aujourd’hui une cheminée, des pans de murs en pierre et des restes de machines. Elle fut détruite par le cyclone de 1932.

Nous allons reprendre nos voitures.

Frangipanier

"Oté kafrine la lé doss !" ( Ouaah ! Elle est jolie !)

Le ciel du retour , ce vendredi, est plutôt nuageux....

Au dîner nous avons exploré la noix de coco.

Samedi 15:

Le Grand Sud, un grand tour!

C'est l'occasion de remercier nos chauffeurs, Danièle et Paul, vaillants et chevronnés , qui aujourd'hui n'auront pas la tâche facile, au retour surtout, sous la pluie et dans le brouillard.!!!

Il pleut, peu importe on est équipé, et le mariage du ciel et de l'océan est tellement beau!!!

Premier arrêt à Grande Anse Entre Grand-Bois et Saint-Joseph, on peut se baigner à la plage de Grande-Anse dans un bassin aménagé. En dehors, la baignade est interdite. Le courant y est fort et les requins constituent un réel danger. Les Réunionnais y viennent souvent  pique-niquer le dimanche avec marmite et tout l'attirail, et déguster un cari en famille à l'ombre des filaos et des vacoas.

Nous nous arrêtons pour admirer les pandanus,
 

puis la station balnéaire de Manapany avec sa piscine maritime de roches basaltiques

Nous traversons Saint-Joseph (qui tire son nom du prénom du Gouverneur de l'île de 1781 à 1785 : Joseph de Souville.), une église sur le chemin.

La pluie sur le pare-brise et le point de repère pour aller au restaurant : tu vois tu l'as trouvée Danièle la fameuse coulée 86  pour aller à Saint-Philippe, au Tremblet !!

La boutique.

Pour choisir

Démonstration du patron : le palmiste est un palmier endémique de l'île de La Réunion. Son chou comestible est utilisé dans la cuisine réunionnaise. Il faut patienter quatre à cinq ans  après la plantation du palmier, pour pouvoir récupérer le chou qui se trouve au coeur de son tronc.
II se consomme en salade, en gratins..  et sert de garniture. Sa texture est croquante et sa saveur incomparable ! C'est un produit fin et délicat qui, une fois épluché, doit être utilisé immédiatement car il s'oxyde au contact de l'air.
Aujourd'hui sa cueillette et sa vente font l'objet d'une surveillance accrue des services de l'ONF.  Un poinçon marque chaque chou, car leur vente est contrôlée. Comme tout produit rare le palmiste est cher. Il est pricipalement

cuisiné à l'occasion des fêtes ou quand l'AMOPA est en visite. Nous l'avons mangé tous dans le même plat

Moment de grande sympathie avec le patron qui a fait son service militaire à Istres

Il pleut toujours, la fille du patron fait la note, arbre à pain, bougainvillier, on reprend la route.

 

 

La route qui longe la côte Sud Est de l'île la RN2 ou route des laves, sillonne à travers les coulées volcaniques du grand brûlé. Le paysage façonné par les coulées volcaniques dévalant régulièrement ce versant du volcan fait partie du Parc National de La Réunion et du Bien du Patrimoine Mondial.

Le noir des anciennes coulées du  Piton de la Fournaise vient accentuer les contrastes du vert de la végétation,  des couleurs des vaillantes fleurs, et du bleu de l'océan. Les paysages sont superbes et uniques au monde.

 

Continuons la route jusqu'à Sainte-Rose (Le quartier était autrefois appelé « Quai La Rose ». On en fit Sainte-Rose.)

Au flanc du massif de la Fournaise, du battant des lames au sommet des montagnes , Sainte Rose est un paisible village de pêcheurs du bout de l'île. La ville subit les coulées meurtrières de 1977, le 5 avril, du 9 avril au 12, le 13 avril . Le volcan exprime sa colère, des dizaines de maisons sont brûlées. La lave obstrue l'entrée de l'église, brûle la porte...mais ne parcourt que 2 à 3 m dans la nef. Soudain la fureur des éléments s'arrête, le lieu de culte est sauvé in extremis. Un miracle, n'hésiteront pas à dire les plus fervents.

La vierge au Parasol :

En 1896, deux vieilles amies décident d'ériger une statue de Notre Dame de Lourdes pour protéger leurs plantations de vanille. L'artisan la dota d'un parapluie comme en portent les dames réunionnaises (et Danièle) pour se protéger du soleil brûlant et des averses inattendues.. Une éruption a lieu l'année suivante, se sépare en deux bras à 25 m de la statue, la vierge est épargnée !!

La statue est maintenant dans l'église Notre Dame des Laves.

Arrêt pour voir de plus près le pont suspendu de la rivière de l'Est. Construit en 1895, il a encore fière allure.

sous un pandanus dont on voit bien les fruits.

Arrêt à Sainte-Anne et sa curieuse église qui a servi de décor au film "La sirène du Mississipi" de François Truffaut, pour le mariage de Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo. C'est un édifice baroco-naïf, qu'a voulu le pére Dodenberger, curé alsacien nommé à la Réunion en 1921. Il  se fit aider par les enfants du cathéchisme à qui il apprit à mouler, à peindre, roses, chérubins, épis de blé, feuilles de vigne, coquilles....réalisant un ensemble étrange, exubérant, délicieusement kitsh.

Paul parle à un chien errant, on en a vu sur toutes les routes, et avec des  messieurs (ci-dessous) qui lui expliquent le problème qu'ils posent, ils sont plus de 150000 à errer sur l'île.

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et modifiez-moi. Je suis l'endroit parfait pour raconter une histoire, et pour vous présenter à vos utilisateurs.

Nous prenons le chemin du retour par la "plaine des Palmistes". sur les pentes de Saint-Benoit ( fondée en 1730 par le gouverneur Pierre Benoît Dumas dont elle porte le second prénom.). Nous ne nous arrêterons plus sauf pour faire du carburant. Ici nous avons retrouvé le plaisir de nous faire servir par un pompiste, d'échanger avec lui quelques mots ( Quel temps pourri!!). Partout les carburants sont au même prix fixé par le préfet!!!

Le ciel de ce samedi soir est clair sur l'horizon: il fera beau demain..

Ce soir on se réconforte avec un punch du planteur ou un ti punch, puis des œufs au plat au bacon, salade, fromage, et gâteau de Pâques...

Dimanche 16 avril:

Oui!! il fait beau aujourd'hui, dimanche de Pâques , messe à l'église Notre Dame de la Paix, à Saint-Gilles. (C'est là que   François Fillon est allé en février).

musique, chants, allégresse, communion, une belle cérémonie !

 

Danièle et Liliane, en allant faire des courses au Score ont eu la surprise d'un très joli marché, tellement vivant, divers et coloré qu'elles ne résistent pas au plaisir de le photographier....

Le repas a lieu au "Go" sur la plage de l'Ermitage.

 Fermé et à l'abandon depuis de nombreuses années, réouvert depuis peu,  c'est une   vraie référence pour les Réunionnais qui adorent cette plage le week-end ! Entièrement rénové et agrémenté d'une grande terrasse, le restaurant propose un buffet à volonté avec des plats réunionnais et chinois : gratin de palmiste, cari de poulet, etc...Excellent!!!

l'après-midi est libre, on va aller se baigner!! la plage de l'Ermitage est un lagon derrière une barrière de corail qui court à environ 100m du rivage,( bande d'écume blanche au loin) . Côté terre,  le sable est  clair doublé d'un bois de filaos.

Plage populaire et familiale par excellence les pique-niqueurs étaient nombreux ce dimanche de Pâques

Voilà quelques exemplaires de ce que nous avons vu avec le masque et le tuba: un enchantement!!

Pas de ciel de la route du retour en ce dimanche puiqu'on n'a pas roulé, mais il faut ponctuer cette journée. Alors voici l'un de mes préférés , de jeudi13...

Lundi 17 avril:

Voici notre route. nous partons de bonne heure, avant 8h, pour avoir un ciel dégagé, c'est le cas...

Une jolie petite église, pour arriver à la "forêt des Hauts sous le vent"

Le tamarin du haut est souvent ici associé au calumet, variété de bambou endémique.

Après la forêt épaisse et luxuriante, c'est soudainement une bande d'altitude faite de buissons piquants, de plantes arbustives, de bruyères...et nous voilà au "Maïdo"

Une petite grimpette pédestre, et c'est l'éblouissement du point de vue sur le "Cirque de Mafate". C'est le plus sauvage des cirques, refuge idéal pour les "Marrons" à la fin du XVIIIème. Les derniers ont disparu avec l'arrivée de quelques familles de "Petits Blancs" qui ont fait naître les

Îlets. Une légende dit qu'un chef marron et vieux sorcier, épris de liberté et pacifisme vivait ici dans le fond de la rivière des galets , dans une caverne où coulait une source d'eau sulfureuse. il s'appelait "Mahafaty" qui signifie en malgache :"qui est dangereux"

Le chasseur d'esclaves François Mussard rapporte en effet qu'il a tué un certain Maffack au pied du Bronchard en septembre 1751. La source a bien existé, on y a implanté à partir de 1853  une station thermale autour de laquelle s'est développé l'îlet de Mafate qui donnera ensuite son nom à l'ensemble du cirque.

 

On voit les sommets tels la Roche Écrite, Cimendel, Morne de la Fourche, Gros Morne, Grand Bénare....,et les ilets qui sont des petits hameaux  isolés composés seulement de quelques cases. Ils ont depuis peu l'électricité solaire, donc l'eau chaude, cuisinent toujours au feu de bois. L'hélicoptère leur apporte le riz, les médicaments, le facteur fait son tour à pied . Les enfants (problèmes de consanguinité) font parfois 10 km à pied pour aller à l'école.. Danièle, l'aventurière, a eu son premier poste, il y a 40 ans dans un îlet à corde (on y montait par une corde), à Mafate, à 10 km à pied de Silaos. Logée dans une baraque moisie...je ne sais pas quand elle a pu avoir son 2ème poste....

Nous redescendons la même route, avec sur notre chemin tamarins, calumets et pique-niqueurs...Le site est bien aménagé pour eux.

Paisible village de moyenne altitude, la "Petite France" est connue pour ses plantations de géraniums. Les Mafatais, en bon nombre, ont choisi de s'y installer après avoir quitté le cirque.

Fermé? petite confusion de date, mais le patron va ouvrir exprès pour nous: "Bienvenue à zot"

La boutique regroupe une palette de produits locaux.

 

Sur 1 hectare d’exploitation de géranium, Isabelle et Jean Jacques nous font partager leur passion pour cette plante aux nombreuses vertus. La Maison du Géranium  c’est aussi un regroupement d’une dizaine de producteurs qui travaillent ensemble pour la valorisation de cette plante locale et dont les produits sont fabriqués dans les plus grandes règles de l’art réunionnais . On va découvrir les espèces (280 variétés de pélargonium odorant appelé géranium rosat), sentir leurs parfums de citronelle,  rose,  litchi,  menthe poivre,  verveine, carotte, banane, coco,camphre,....Jacqueline Robert est le meilleur "nez" d'entre nous , elle a reconnu de nombreuses senteurs.

 

Ci-dessus Le fruit du géranium a la forme d'un oiseau , d'ou les noms géranium qui vient de grue et pelargonium de pelargos cigogne

 

Ci-contre un curcuma fleuri. De ses rhizomes réduits en poudre est extraite l'épice Le curcuma de La Réunion, appelé aussi "safran péi", est une épice très convoitée par les chefs cuisiniers: de la poudre d'or, un trésor culinaire.

Les travailleurs du curcuma sont appelés "Pat' jaunes".

Une surprenante petite distillerie champêtre, un vieil  alambic de cuivre  dans le fond du jardin, chauffé au feu de bois . L'opération qui dure 5 h est un procédé authentique de cuite de géranium permettant de recueillir l’essence d’huiles essentielles utilisée longtemps  par de grands parfumeurs , Chanel, Yves Saint Laurent, Hermès , Guerlain... ,Mais certains d'entre eux s'adressent maintenant à la Chine en raison des prix bas qu'elle pratique ce qui porte atteinte à la production réunionnaise qui a fortement diminué. Ce produit régional est aujourd'hui  utilisé dans des produits cosmétiques, dans des soins para-médicaux et à  la maison, il est possible d'utiliser l'huile essentielle de géranium rosat en parfum d'ambiance, pour le nettoyage des sols ou des vêtements...

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le vase florentin, du nom de son inventeur, pour séparer l'eau qui sera utilisée en hydrolathérapie, et l'huile

Une dégustation nous est proposée avec thé blanc au géranium ou infusion, gelée et confiture au géranium, confitures aux fruits de saison, gâteau « Ti son », Rhum arrangé …

Nous mangeons "chez Doudou"

Niché dans les hauts brumeux de l'Ouest,  ce restaurant créole mythique est tenu, depuis 1994, par le fameux Doudou, véritable virtuose de la gastronomie réunionnais. Il élève coqs, pintades, lapins, cultive des légumes rares de La "Réunion lontan" (d'antan) et boucane lui-même ses viandes fumées. Rougail morue, cari pied de porc, canard massalé, chou de canne, baba-figue, calumet : autant de recettes et de produits traditionnels mijotés au feu de bois dans les grandes marmites de Doudou.. Une adresse succulente, au décor simple et rustique.

Doudou, qui vint s'assurer qu'on avait bien mangé.

Yves Poujol rencontre , ô surprise!  M. Lebon, Amopalien Réunion.

Nous allons visiter le musée "Stella Matutina", à Saint-Leu .

 Le nouveau Musée Stella Matutina, installé dans l’ancienne usine sucrière, propose un parcours dans l'histoire croisée du sucre et de l'île Bourbon, qui met en lumière les particularités culturelles et économiques de cette île.

Au 19ème siècle, La Réunion abandonne la culture du café pour se lancer dans celle de la canne. Il s'agit surtout d'une aventure humaine : les hommes et les femmes qui ont permis à cette agro-industrie d'exister, de se développer, d'innover, sont replacés au cœur du Musée, miroir de la société et de l'identité réunionnaises.

Données historiques sur le peuplement, l'esclavage et l'engagisme, récits de vie, collections historiques, ethnographiques et techniques, objets insolites, vestiges industriels, témoignages des anciens travailleurs, documents d'archive donnent vie et relief à cette scénographie de la mémoire.

 

Paul lé la !!

Le ciel de la route du retour du lundi 17 avril. Bon anniversaire ma fille chérie.

Devant la porte de Coco, sur le trottoir!

Mardi 18 avril:

 

Aujourd'hui, Danièle nous offre la  route du volcan!!,

Prenons la direction du Tampon  ( Le nom du Tampon proviendrait d'un tampon de marine placé comme repère au confluent de la ravine du Tampon et de la Rivière d'Abord, ou plutôt vraisemblablement, du mot malgache tampony ou tampona, désignant des « cimes » ou « ce que l'on voit de loin ») . On traverse des villages de la "Plaine desCafres" (Elle doit son nom aux Cafres, esclaves noirs, qui y étaient allés s'y cacher), communes du Tampon, aux noms curieux... à court d'idées les autorités? Le nom complet est "dix-septième km, et Il s'agit de leur distance jusqu'à l'océan.

Nous allons parcourir la route qui offre le plus de contrastes , qui émerveille à chaque virage. On  traverse un paysage quasi normand, la terre du quartier de Grand Ferme où paissent les vaches.

Une forêt dense , qui juste à ce virage s'arrête.

Un arrêt pour admirer ce que nous laissons derrière nous, le Benare, le Piton des Neiges...

 

Le belvédère du "Nez de Bœuf"  pour voir l'une des trois grandes ravines du massif de la Fournaise

Le car des élèves du collège de Bras Panon recule pour que nous puissions repartir.

le paysage est encore vert, puis soudain, au détour d'un virage, des buissons de bois de branle, du rouge , de l'ocre, du gris, un peu de vert...Le bitume est rouge.

 Et nous voici, dominant un univers lunaire d’une beauté irréelle: la "Plaine des Sables" est une vaste étendue désertique aux reflets mordorés et rougeâtres. Façonnée par la forte activité volcanique elle est jonchée de cailloux noirs rouges, gris...on est surpris de n'entendre aucun chant des oiseaux qui d'habitude accompagnent nos balades. près de 6 km stupéfiants pour arriver au "Pas de Bellecombe".

 

Une maigre végétation réapparait...Et..le voilà!!!

le petit cratère  formica-leo : Fourmi-lion

Nous sommes devant, au plus haut sommet, le cratère est derrière

Et soudain à 11h 18..                                      à 11h 48 ...            Non galéjade !!!

Nous repartons alors que les nuages commencent à descendre.

La Plaine des Sables du retour, le collège de Bras Panon, la forêt du Volcan,

Après quelques péripéties (on se perd, se téléphone, se retrouve à l'auberge du volcan)

Ne chômons pas. visite de la "Saga du Rhum", à Saint-Pierre.

Dès le 17e siècle, période à laquelle sa présence est attestée à la Réunion, la canne à sucre fournit aux premiers habitants son jus sucré, ingrédient principalement utilisé pour la fabrication d’une boisson fermentée appelée « fangourin ». Au fil des siècles et des améliorations apportées à son élaboration, le fangourin devient arack, guildive puis rhum.

Avec l’industrialisation sucrière au début du XIXe siècle et la multiplication des usines sucrières, le jus sucré est utilisé prioritairement pour la fabrication du sucre. Les distilleries utilisent alors un résidu de la cristallisation du sucre, la mélasse pour la fabrication du rhum traditionnel de sucrerie.

Seules deux distilleries à la Réunion, dont celle de la famille Isautier, continuent à produire du rhum agricole, directement élaboré à partir du jus de canne.

Ciel du retour, mardi soir.

C'est notre dernier repas chez nous, dans la salle à manger où nous laissons tant de bons souvenir. Nostalgie un peu mais surtout satisfaction pour cette complicité, cette connivence, cette amitié, ces liens forts qui ont uni ce petit groupe dont chacun était différent, mais qui a su mettre cette différence au service de conversations riches et tellement agréables !!!

Mercredi 19 avril:

Dernier jour !!! nous ignorons toutes les belles surprises que Danièle a prévues....

Nous partons pour la "Maison du Coco" . Au sein du Domaine de la Pointe des Châteaux, une exploitation agricole de plus de 7 hectares, la maison du coco est nichée en plein cœur d’une cocoteraie et d’un jardin tropical. Nous y découvrirons tous les secrets du cocotier « arbre de vie » . "La pli farine" (il y a une petite pluie)

a qui lé ce savate deux doigts ?

Fleurs de gingembre

Petit tour en attendant le guide

Paul lé la

Le guide nous dit tout sur la noix de coco: son origine , ses usages , ses transformations culinaires, il nous initie au tressage des palmes...

Nous avons dégusté : eau de noix de coco , lait de coco : sucre de coco , petits gâteaux coco, et bien sûr rhum arrangé coco.


 

Il est l'heure du déjeuner et surprise!!, nous sommes attendus chez Madeleine et Alain.  Ils habitent le Bois de Nèfles, baptisé du nom des essences qui recouvraient autrefois les pentes. Quel accueil ! quel repas! quelle gentillesse ! quelle générosité !......La table est ouverte sur un cadre somptueux. La pli lé for ( la pluie est forte)

Gratin de bringelles (aubergines) , cari de bichiques, plat exceptionnel. "bichique" est le nom malgache de l'alevin  du cabot bouche ronde ( cousin  de notre gobie marseillais, famille des gobiiadés, mais le nôtre, beaucoup moins aventureux, se contente de se ventouser sur les rochers de la Méditerranée). C’est un petit poisson qui, adulte, mesure au maximum une douzaine de centimètres et qui est un excellent grimpeur. grâce à sa ventouse ventrale, il peut remonter des cascades de plusieurs dizaines de mètres de haut. On peut le rencontrer jusqu’à 1000 m. d’altitude. Les adultes vivent et pondent dans les rivières. Mais leurs larves sont entraînées par le courant vers la mer où elles se développent. Les juvéniles (3 cm) se regroupent en été dans l’embouchure des cours d’eau avant de les remonter, toujours à la pleine lune. Sa renommée culinaire à la Réunion a aussi atteint des sommets. Chaque année, il fait l’objet de toutes les convoitises et le prix du kg s’envole

Le bichique et son cousin de Marseille.

 Riz, grains, cari et rougail accompagnent toujours les plats. Le rougail est une sauce, mangues, tomates, citron, dakatine....Les grains sont des lentilles , des haricots rouges ou blancs, des pois du cap. Le piment est servi avec un légume, concombre par exemple. Pas de pain ni de fromages qui sont des habitudes zoreilles.

 

Dessert: Mousse à la mangue...

Un z'escargot vient nous voir. Il s'appelle  "Achatina fulica "

 Pour le café et bien sûr pour le " rhum arrangé", nous allons rentrer et passer en page 10 ter, celle-ci est épuisée. j'espère que vous ne l'êtes pas, lecteurs, merci de votre patience!!!

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