LES MOF DU SOLEIL, rÉgion sud
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Dijon, le 25 juin 2015:
évaluations nationales du concours MAF
Les armoiries de Dijon se blasonnent : "coupé: au premier, parti: a- d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componnée d'argent et de gueules.; b- bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules; au second de gueules plain."
Dijon était cette année la ville où plus de 180 membres des jurys se rendraient le jeudi 25 juin pour évaluer Les 397 oeuvres, médailles d'or régionales, transportées des quatre coins de France. 65 métiers étaient représentés : maçonnerie, couture, métallerie, marqueterie, peinture, réparation carrosserie, photographie, etc.
Quelques uns de ces MOF jurys étaient sur place dès le lundi 22 et jusqu'au lundi 29 pour accueillir les camions, mettre les oeuvres en place, jurifier, puis remballer les pièces, les charger dans les camions revenus.C'est cette aventure que nous allons vous conter par le détail, et en images.
Dimanche 21:
C'est la fête de la musique! certains sont déjà là et prennent leur premier repas ensemble dans un climat festif et bruyant!!
Lundi, mardi: l'installation.
7h30 lundi matin nous sommes au palais des congrès et expositions,
Immense bâtiment au coeur de Dijon, ce site de 31 000 m², comporte, un amphithéâtre de 610 places, un hall d'exposition de 800 m², des salles de commissions de 20 à 250 places...
Visite du site, on se familiarise, on est prêt, les camions peuvent
arriver!
Madame Christine Le Guernic, Directrice commerciale et Monsieur Hervé Postel, Directeur technique, Congrexpo, (Au centre), nous ont accueillis, et tout au long du séjour ont été très présents, attentifs et efficaces.
Au premier plan, Roger Seveno, metteur en scène habituel de l'exposition. Nous avons une pensée émue pour Guy Barbier qui le remplaça l'an dernier, Roger étant souffrant, et qui, brutalement, décéda peu après.
Ci-dessus, ceux qui travaillent en amont pour ces journées, et grâce à qui toute la logistique est fin prête. De droite à gauche, Bernard Werner, Michel Bellanger, et Isabelle Muller. Celle-ci avait la lourde charge de combler l'absence de Françoise Werner, décédée il y a quelques mois, qui assurait une bonne partie du travail de cette exposition (voir page évènements). Comme l'a souligné le Président Gérard Rapp, Isabelle a été parfaite dans ces fonctions, efficace ,disponible, d'une gentillesse et d'une patience infinies.
Voici l'équipe multirégionale
et ci-dessous "les PACA".
Marie Pellen et Bernard Torrese, Jean-Pierre Nonnenmacher, Paul Gillant et Bernard Torrese,
Liliane Gillant ( la photographe).
Les camions arrivent!!
Il s'agit de décharger les caisses, de les étiqueter, de sortir les pièces, de les anonymer, de les placer... Images:
Et tout cela se passe dans une ambiance laborieuse, certes, mais empreinte d'une amitié interrégionale sincère et chaleureuse, qui unit tous ces MOF dévoués et quelquefois leur conjoint, dans la bonne humeur générale.
Quelques unes des photos d'amis:
Oups!!Ne te retourne pas Isabelle!!
Et n'oublions surtout pas tous les repas, du petit déjeuner au diner, pris sur place, pour lesquels nos amis MOF, Jean-François Girardin et Bernard Burban, fidèles parmi les fidèles, ont réussi des prouesses avec les moyens du bord.
Jean-françois, le Président Gérard Rapp et Bernard.
Nous ne sommes qu'une petite poignée ces premiers jours. On verra plus tard!!!
Bernard Werner est le parrain de ce concours "Un des Meilleurs Apprentis de France". Il a eu l'élégance de célébrer cela avec nous, retraçant en quelques mots sa longue implication dans la société, et celle de son épouse Françoise. "Elle était plus MOF que moi", a-t-il dit
L'hommage de Gérard Rapp et de Jean-François Girardin.
Mercredi :
Le cercle s'agrandit, des amis arrivent , donnent un dernier coup de main, et c'est, le soir, un repas convivial, avec une intervention sérieuse et importante du Président des Commissions Nationales du concours, Michel Bellanger, écoutée avec ferveur par l'assemblée.
L'exposition est prête, on peut recevoir les jurés.
Jeudi 25:
LA JOURNÉE! Évaluations et inauguration de l'exposition .
Tout commence par le réconfort d'un petit déjeuner qui accueille les membres bénévoles du jury, compagnons, compagnes, et de magnifiques bébés.
2 semaines.
4 mois
Consignes, distribution des dossiers, évaluations...
La priorité des MOF est toujours de sensibiliser les jeunes.
Parmi les partenaires de la société, Renault, la MACIF, nous rendent visite.
Le déjeuner!! Bravo Bernard et Jean- François!
Puis, les évaluations vont se poursuivre et se terminer pour laisser place à l'inauguration de l'exposition.
Le Jury Général
Le Président entouré de Cathy, Marie et Isabelle.
On attend les officiels.
Voici l'inauguration. Les deux adjointes au Maire de Dijon, Mme Danielle Juban et Mme Nathalie Koenders, Mme Schaer, Commissaire au redressement productif à la DIRECCTE Bourgogne, M. Régis Penneçot, Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Côte-d’Or, vont parcourir les allées, s'emerveillant de ce qu'ont réalisé les jeunes.
Puis ce sont les discours et le cocktail.
Demain, d'autres Meilleurs Ouvriers de France sont attendus car l'assemblée générale se déroulera au Palais des Congrès
Vendredi:
la matinée commence par l'Assemblée Générale
Michel Tarquini, Régis Roux et René Aucher, nos amis de la Gironde, offrent à Gérard Rapp, Michel Bellanger et Bernard Werner, un très bel objet, œuvre de René Aucher, MOF bottier 1976, qui était parrain de la promotion l'an dernier.
Il faut vite se rendre à la mairie car une réception nous attend. Nous allons prendre le tram.
Le tramway de Dijon est un réseau de deux lignes, en fonction depuis 2012.
.Élément majeur du patrimoine dijonnais, ce palais, résidence ducale édifiée au XVe siècle par Philippe le Bon, témoigne de l'attachement des ducs à leur ville. Les salles du Palais abritent aujourd’hui l’Hôtel de Ville.
Ci-dessus, entre sa copine et Bernard Torrese, Alex Diogo (Paris) a présenté sa pièce "Installation thermique", et à droite, Thomas Lombardi ( Paris), en "Service hôtelier", concourra dans quelques jours.
Nous repartons vers le Palais des Congrès pour un déjeuner tardif.
Un coup d'œi à droite, un coup d'œil à à gauche, on n'a pas le temps...
On nous avait parlé d'un "apéritir déjeunatoire", ce fut un superbe buffet, qui se termina en chansons.
Il fallut pourtant retourner à la salle d'exposition car un Invité d'Honneur allait arriver.
Les concurrents "Action vente" avait travaillé et le jury notait.
Monsieur François Rebsamen, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social nous a fait l’honneur de visiter l’exposition, accompagné du représentant du Préfet, M. Roche-Bruyne, de la Vice-présidente de la Région Bourgogne à l’apprentissage, Mme Fadila Khattabi, de l’adjointe au Maire de Dijon, Mme Nathalie Koenders, de Monsieur le Recteur et de M. Régis Penneçot, Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Côte-d’Or.
Une partie de la visite:
Après les discours,
Monsieur le Ministre accepta de donner le palmares des lauréats "Action Vente", et de les appeler sur le podium.
Remarquablement disponible, Monsieur le Ministre n'a pas ménagé son temps et a manifesté son grand intéret et son attachement à la voie de l’apprentissage et au choix des filières techniques.
Nous avions installé 397 oeuvres finalistes, 169 oeuvres eurent la Médaille d'Or Nationale, soit 42% de réussite.
Cette journée est finie, elle fut riche et valorisante pour tous.
Samedi matin:
C'est une parenthèse apaisée après ces jours trépidants. Beaucoup des acteurs de la manifestation sont partis, l'exposition continue d'être proposée aux visiteurs, certains d'entre nous vont découvrir Dijon, capitale des Ducs de Bourgogne !
Classée Ville d’Art et d’Histoire depuis 2008, Dijon est une ville captivante, au patrimoine remarquablement conservé, à l’intérieur de l’un des secteurs sauvegardés les plus importants de France.
quelques photos de notre visite, hélas bien courte!
au fil des rues:
La Cathédrale Notre- Dame:
C’est la doyenne des églises de Dijon, et la plus importante. Cinq basiliques se sont succédé ici au cours de l’histoire, dont la première est élevée au 6e siècle, sur le tombeau de Saint-Bénigne, (martyr chrétien du IIe siècle), auquel L'édifice est dédié. Les incendies ont en grande partie détruit l’abbatiale reconstruite par la suite en style roman, au 12e siècle, dont il subsiste seulement une partie du grand portail qui est détruit à la Révolution. Un autre incendie en 1271 nécessite la reconstruction totale de l’abbatiale aux 13e et 14e siècles. Cette église gothique est dominée par ses deux clochers de façade et ses toitures polychromes. Sa façade est remarquable avec son triple rang de fausses gargouilles encadrant de fines arcantures. Tout au-dessus, Jacquemart administre l’heure depuis 1383 : l’automate et son horloge furent ramenés du beffroi de Courtrai par Philipe le Hardi, comme prise de guerre.
Après cette visite, nous retournons déjeuner à l'expo.Nous ne négligeons pas les photos de repas, car ils étaient des moments de grande convivialité et l'occasion d'échanges chaleureux.
Voici les derniers, où l'équipe était nombreuse.
Samedi après midi (jusque vers 22h), et dimanche:
On remballe! C'est une opération délicate: il faut aller chercher les caisses dissimulées pour l'expo, mettre dans chacune sa pièce, les ranger selon les camions qui vont les charger ou les particuliers qui viennent les chercher. Attention à l'erreur! Mais il n'y eut que quelques petits "couacs" inévitables, vite réparés grâce à l'étiquetage précis de l'arrivée.
Et voilà le travail!
L'intrépide Isabelle Les "travailleurs du dimanche".
Le travail fini, en fin d'après midi, dimanche, nous avons pu aller une dernière fois admirer les merveilles de la vieille ville, puis diner au Palazzo avec des amis qui nous y ont rejoints.
Albert Thomas nous a guidés vers la
Ci dessus le majestueux porche de l'entrée de l'un des plus précieux hôtels particuliers de Dijon .Edifié vers 1614 pour Etienne Bouhier, Conseiller au Parlement de Bourgogne. A la conception classique et mesurée de l’édifice, s’allie tout le raffinement décoratif de la Renaissance italienne
A droite la moutarderie Fallot-->
Et ci-dessous la chouette!!
Sise dans la rue éponyme, la chouette veille sur les habitants depuis presque huit siècles, au point d’être devenue l’emblème de la ville. Mais elle est loin d’avoir révélé tous ses secrets. Cette petite sculpture en relief orne l’un des contreforts nord de la cathédrale. Bien connu des dijonnais, le petit rapace nocturne aurait même le pouvoir d’exaucer les vœux si on le caresse de la main gauche, la main du cœur. Attention toutefois de ne pas croiser au même moment le regard de la salamandre, sculptée un peu plus haut sur le mur, qui pourrait alors annuler l’enchantement ! Cette tradition est étonnante, quand l’on sait qu’autrefois les chouettes étaient clouées sur les portes des granges pour conjurer le mauvais sort !
suivons les marqages au sol pour guider les visiteurs..tiens, des chouettes...?
les halles sont cernées par les antiquaires, les enfants se rafraichissent sur la place de la Libération, place centrale du centre historique de Dijon, Elle est en forme d'hémicycle et s'ouvre sur le palais des Ducs de Bourgogne, où elle a été pensée pour sublimer le pouvoir du roi, en particulier celui de Louis XIV, pour qui une statue équestre avait été érigée et qui disparaîtra, victime du vandalisme révolutionnaire.
Une petite halte devant le porche de l'un des hôtels particuliers, de la ville. Fatigués nous? pas du tout, c'est pour la photo!! D'ailleurs nous repartons aussitôt vers le Palazzio, place de la République.
Lundi 29 juin.
C'est le dernier jour, tout est prêt, les camions peuvent arriver. Les voilà!!
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Des caristes sympathiques et efficaces.
Mission accomplie, nous pouvons trinquer!!
Le Président Gérard Rapp écrit:
Cette année 2015 a vu 225 nouveaux Meilleurs Ouvriers de France, et plus de 169 nouveaux Meilleurs Apprentis de France, (car les épreuves ponctuelles n'ont pas encore eu lieu). Autant de lumières qui viennent s'accrocher au sommet de la pyramide et dont le brillant éclat est une réponse d'espoir au défaitisme et à la morosité de la période difficile que nous vivons.
Paul Gillant